AFFAIRE DE FAMILLE
Star Wars: L’Ascension de Skywalker : c’est donc la fin de la fin. JJ Abrams tire un trait sur plus de quatre décennies d’épopée et d’opéra spatial.
Affirmons-le d’emblée : le résultat se révèle en demi-teinte. L’ensemble ne nous satisfait pas pleinement. Il faut chercher du côté du changement de réalisateur en cours de route pour trouver le noeud du problème. La nouvelle trilogie pâtit clairement des visions contradictoires entre Rian Johnson (A couteaux tirés) et le réalisateur de Star Trek.
Ce dernier avait ouvert la voie et pour faire un opus très réussi teinté de nostalgie avec Le réveil de la force. Il ne retrouve toutefois pas la flamme de cette réalisation, trop pressé d’en finir et de régler ses comptes avec son prédécesseur. On dirait presque qu’il s’emploie à fermer une à une des portes entrouvertes par Rian Johnson, pour retrouver les fondamentaux, satisfaire les fans, offrir de nombreux clins d’œil et répondre clairement aux questions.
Star Wars: L’Ascension de Skywalker manque d’enjeux et demeure desservi par un scénario prévisible
L’ascension de Skywalker manque par conséquent donc d’enjeux.
Même imparfait, Les derniers Jedi offraient une nouvelle approche résolument plus sombre. Tout en faisant du surplace d’un point de vue scénaristique. Nous avions été frustrés à l’époque, tant le film n’importe rien de fondamental à la saga.
Au moins, cet ultime opus a le mérite d’avancer pied au plancher. Mais cette énergie masque des trous béants dans le scénario, des coutures tellement apparentes qu’elles en deviennent gênantes. Le long-métrage laisse le sentiment que le script a été écrit au fur et à mesure, tant il manque de subtilité.
JJ Abrams n’hésite pas d’ailleurs à employer les violons pour souligner les moments émouvants, avant de quitter ses nouveaux personnages certes attachants, mais desservis par une histoire simpliste.
Reste le savoir-faire du réalisateur (épatant combat sur une mer déchainée), qui fait de l’ensemble un film plaisant et divertissant, porté par des acteurs impeccables à commencer par Adam Driver et Daisy Ridley.
L’ascension de Skywalker n’est pas une catastrophe, mais à contrario de la première trilogie, ne rentrera pas dans l’histoire du cinéma. Disney a peut-être remplit son compte en banque après son année triomphale (La Reine des Neiges 2), mais d’un point de vue purement artistique a raté son coup en manquant de parti pris, en se basant sur calendrier serré entre la sortie de deux épisodes, qui n’a pas permis aux scénaristes de proposer un scénario digne de ce nom.
L’Ascension de Skywalker regorge de mini-intrigues parallèles censées faire avancer l’histoire principale (l’exploration du lien qui unit Rey et Kylo Ren). Le film se cherche en permanence, hésitant entre la volonté de rendre hommage et le désir d’époustoufler.
Le développement trop prévisible et de prise de risque finissent par ternir notre perception de l’ensemble de cette nouvelle trilogie qui avait si bien commencé.
Hervé Troccaz
Bande-annonce – Star Wars: L’Ascension de Skywalker de JJ Abrams
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