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Illusions perdues de Xavier Giannoli avec Benjamin Voisin, Cécile de France, Vincent Lacoste, Gérard Depardieu, 

Illusions perdues – Synopsis

Lucien est un jeune poète inconnu dans la France du XIXème siècle. Il a de grandes espérances et veut se forger un destin. Il quitte l’imprimerie familiale de sa province natale pour tenter sa chance à Paris, au bras de sa protectrice, une aristocrate  amoureuse ….. 

Illusions perdues – Critique

Adapté de l’ oeuvre  de Balzac, dense, puissante, sans concession sur le monde veule de l’édition et de la presse. le réalisateur s’est attaqué à un projet très ambitieux en portant à l’écran  un épisode de La Comédie humaine, dont l’écriture s’est échelonnée de 1829 à 1850.

L’affiche montrant le baptême de Lucien a quelque chose de religieux et chrétien  , comme une mise en croix de ce dernier, une élévation vers la beauté.

Les Illusions perdues – Un film grandiose

Xavier Giannoli a choisi de nous conter dans son film de plus de 2h30, l’histoire de Lucien de Rubempré  (du nom de sa mère) , ce jeune poète inconnu vivant à Angoulême et monté à Paris pour réussir.  Bientôt livré à lui-même dans la ville fabuleuse, le jeune homme va découvrir les coulisses d’un monde voué à la loi du profit et des faux-semblants. 

Une comédie humaine où tout s’achète et se vend, la littérature comme la presse, la politique comme les sentiments, les réputations comme les âmes. Il va aimer, il va souffrir, et survivre à ses illusions.

Le début de cette excellente fresque  sert à poser les personnages et à certaines réflexions faites par l’auteur.  On peut entrevoir que le personnage principal n’est pas que poète, il est aussi profondément ambitieux et vaniteux

Lâché dans le milieu des requins parisiens, Lucien ( Benjamin Voisin) apprend vite au contact d’Etienne Lousteau (Vincent Lacoste) un autre provincial qui a tout compris des arcanes et des luttes de pouvoir, de la presse et des coups tordus du milieu dit” littéraire”. 

Les thèmes abordés sont nombreux dans ce film grandiose  :  

sociétaux entre les petites gens  de province et la noblesse parisienne, 

de la presse où les titres de la foule des petits journaux font et défont  suivant l’offre et la demande les réputations,

La naissance de la publicité et d’agences qui paient la fabrication des journaux 

de moeurs débridées  où seul l’argent est roi 

de l’édition représentée par Daurat (Gérard Depardieu) ,  un éditeur analphabète qui règne sur le monde littéraire et qui fait “la pluie et le beau temps”, 

historique entre les royalistes et les libéraux divisés en deux clans distincts, 

du monde  artistique où la claque au théâtre s’achetait par le plus offrants et où  

les comédiennes prostituées et artistes, étaient les marionnettes de vieux barbons

Illusions perdues : une réalisation soignée

Comme à la bourse qui nourrit grassement les actionnaires, les fluctuations varient elles aussi suivant l’offre et la demande en faisant et défaisant les fortunes des plus humbles et des plus riches avaricieux .

La réalisation ample et précise de Xavier Giannoli est à la hauteur de l’oeuvre de Balsac : magnifique et très soignée, d’une beauté incroyable où les décors, les costumes et la musique de Bach  habillent à merveille l’ensemble de ce film très réussi.

Pour ce drame historique, il fallait un casting cinq étoiles. Le metteur en scène a donc convoqué une impressionnante distribution. 

Gérard Depardieu toujours juste dans son interprétation,

Vincent Lacoste est  formidable en jeune loup rusé, réaliste et visionnaire 

Jeanne Balibar marquise d’Espard qui tient aux bonnes manières de son rang, 

Cécile de France belle et émouvante en amoureuse, trahie Lucien avec une pointe de regrets 

Benjamin Voisin excellent dans les variations de jeu que lui imposait son rôle de jeune novice ambitieux, perd ses illusions au contact de ces loups affamés 

Xavier Dolan, pour  une première dans un film français (Nathan ) est très juste et habité en écrivain, lui aussi trahi par une presse à scandale . 

Salomé Dewaels ( Coralie) magnifique fiancée de Julien,  ballade dans un monde pourri par le fric son amour et ses bas rouges sur scène, incarne par sa seule présence la pureté d’âme.

Illusions perdues : une histoire dense

Dans ce grand théâtre de la vie, tous les autres acteurs :  André Marcon (baron du Chatelet) en tête , Louis-Do de Lencquesaing (Finot, qui porte bien son nom  pour le rôle ) et le regretté Jean-François Stévenin merveilleux  sont aussi de la partie et très justes, chacun  dans leur formidable interprétation .

Malgré la longueur et le temps que l’on ne voit pas passé parce que le spectateur est captivé par cette histoire dense, ce film qui nous parle d’hier mais surtout d’aujourd’hui tant il est moderne, restera une oeuvre incontournable dans la  filmographie mondiale. 

Gérard SERIE

Illusions perdues – Bande-annonce

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