It must be heaven d’Elia Suleiman
D’Elia Suleiman avec Elia Suleiman, Gael García Bernal, Tarik Kopty
Le sujet
ES fuit la Palestine à la recherche d’une nouvelle terre d’accueil, avant de réaliser que son pays d’origine le suit toujours comme une ombre. La promesse d’une vie nouvelle se transforme vite en comédie de l’absurde. Aussi loin qu’il voyage, de Paris à New York, quelque chose lui rappelle sa patrie.
Mon avis sur It must be heaven d’Elia Suleiman
Nous pourrions traduire le titre de ce film du TATI palestinien, non pas « Les vacances de Monsieur Hulot » mais » Le voyage d’un palestinien paisible à travers le monde ».
C’est une fable surprenante où le silence et d’or et la parole d’argent. Ce qui prime tout au long de l’histoire, c’ est le regard malicieux du réalisateur-acteur, à l’image d’un Woody Allen farceur ou d’un Buster Keaton pince -sans- rire .
Ce conte burlesque explore l’identité, la nationalité et l’appartenance et pose une seule question fondamentale : où peut-on se sentir » chez soi » ?
Le film est fin, drôle et d’une poésie folle, entre douceur de la vie en Palestine et agitation du monde loin de son havre de paix . Quand il se rend à Paris pour le quatorze juillet il nous fait apprécier le charme et le glamour des françaises et au passage il glisse quelques gags bien sentis pour tailler un beau costard aux français.
Un petit chef d’oeuvre d’insolence gentille
La dernière partie à New York, est beaucoup plus militante sur la cause palestinienne, mais aussi plus courte. Le réalisateur ne peut s’empêcher une fois encore de glisser deux ou trois bons gags désopilants qui cernent bien l’esprit américain .
Tout ça, avec une photographie superbe, des lumières, des cadrages, des plans larges, très peu de dialogues bienvenus, et une musique discrète comme un papier dentelle….Cela faisait longtemps qu’un film d’une telle qualité n’était pas sorti sur les écrans
Dans un rôle presque totalement muet mais tellement savoureux et taquin, Elia Suleiman à la fois léger et profond, traverse son film et notre monde en spectateur attentif.
Ce petit chef d’oeuvre d’insolence gentille nous fait du bien et comble notre bonheur l’espace d’une séance que je recommande à tous.
Gérard SERIE
It must be heaven d’Elia Suleiman – Bande-annonce
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