Loisirs

Clemzillu | ✏️ illustratrice & pattern designer freelance 📒

Rencontre avec Clémentine, alias Clemzillu. Cette jeune illustratrice trentenaire lyonnaise, pétillante, fait souffler un vent de fraîcheur avec ses images colorées et ses icônes féminine.

Propos recueillis par Hervé Troccaz

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

Je m’intéresse beaucoup aux gens, à leurs silhouettes. La manière dont ils sont habillés, leur look, me stimule grandement, même si je ne le les dessine pas nécessairement. Je prête attention aux couleurs et motifs. La musique m’inspire également pour mes dessins, tout comme les voyages, à l’instar de celui que j’avais réalisé à Bali. Je parcours également Pinterest avec des tableaux d’inspiration. L’ensemble constitue des influences que je ne ressors pas nécessairement tel quelles !

Comment définiriez-vous votre style ?

C’est une question perpétuelle à laquelle il n’est pas facile de répondre. Difficile de résumer en quelques mots ! Je dirais qu’en général on définit mes illustrations comme féminines, ludiques, pop et colorées. Il y a également un côté très frais 🙂

Quel est votre parcours ?

Je suis graphiste de formation, j’ai un Master en arts appliqués. Durant cette formation j’ai pu effectuer de nombreux stage dans des magazines, des agences de communication à Paris. Je me suis ensuite installée à Lyon, où j’ai rejoint notamment des amies de lycée. La capitale des gaules m’a toujours attiré et j’avais envie de changement.

Sommaire

Clemzillu : « Je m’intéresse beaucoup aux gens, à leurs silhouettes »

Qu’est-ce qui vous séduit à Lyon ?

C’est une ville magnifique incontestablement, et sans chauvinisme. Je trouve également que c’est une ville à taille humaine et il demeure plus facile d’y construire un réseau. On apprend très vite à connaître les gens, à y tisser des liens. Dans la capitale, l’offre culturelle demeure tellement conséquente, qu’il faut faire des choix par défaut. À Lyon, tout le monde se focalise, sur un seul événement, comme de La biennale de la danse ou la Fête des lumières.

Comment travaillez-vous ?

Dans 90 % des cas je commence toujours par effectuer mes dessins sur papier, au moins un croquis. Puis je retravaille le tout sur un ordinateur. Je travaille avec une tablette écran. Cela me permet d’apporter de la texture et des couleurs. J’effectue des tests sur le cadrage et je rajoute des motifs. J’apprécie beaucoup la souplesse de l’outil numérique.

Vous avez également fondé le compte « Echec et mecs » sur Instagram. Quelle en est la genèse ?

L’objectif était de raconter les rencontres à l’heure d’Internet, de Tinder et du 2.0. C’est une amie, Eclair, qui écrit les textes à partir d’anecdotes véritable. J’offre une seconde lecture des textes avec des vignettes. L’approche diffère de mon travail habituel puisque nous sommes partis sur du noir et blanc, des illustrations très simples et minimalistes. Une représentation en forme de damier. Nous espérons écrire une histoire par semaine pendant un an.

Quels sont vos clients ?

Je peux effectuer des portraits personnalisés à partir d’une photo. J’effectue un crayonné, puis les clients le valident. Le résultat : des portraits uniques. Je peux également proposer des faire-parts ou des documents comme des « Save the date ». Je développe également les portrait-minutes en live, sur un format carte postale. Cela permet par exemple aux mariés de garder un ensemble des portraits des convives ou aux invités de repartir avec leurs propres représentations.

En parallèle je travaille pour des clients professionnels pour qui je crée des motifs pour des produits, des identités visuelles, des illustrations pour leur communication.