Cinq jours en Israël
Par Maurice FUSIER
Cinq jours en Israël : Les liens entre Israël, au Proche-Orient, et notre Région Rhône-Alpes, sont très solides, ne serait que par l’Histoire, la Culture souvent commune, et l’Économie. Et qui plus est, la Région Rhône-Alpes Auvergne a une superficie sensiblement égale à celle d’Israël. Et pourtant ce qui est réalisé en Israël mérite le détour, notamment pour découvrir ce que savent faire les israéliens à bien des niveaux, comme par exemple faire pousser des fruits et des légumes là ou il n’y a pas de pluie !
Il y a quelques semaines, la CHAMBRE DE COMMERCE France-ISRAËL AUVERGNE RHÔNE-ALPES, a su montrer, autant en France qu’en Israël, sa capacité et sa vivacité à organiser une nouvelle Mission du 17 au 21 novembre 2019 en Israël. Le thème principal de cette Mission était consacré aux Eco-énergies environnementales. Et qui plus est, il s’agissait d’une Mission forte de 35 personnes, dont des élus, des chargés de Missions, des responsables de Chambres de Commerce et d’Industrie, de Consultants divers, de chefs d’entreprises, de Directeurs de sociétés, d’avocats, d’architectes, et de journalistes. J’ajoute que cette Mission n’aurait pas pu exister sans le concours du Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, de celui de la Métropole de Lyon, et aussi le concours de l’assistante du service économique de l’Ambassade d’Israël en France et de la chambre de Commerce Israël-France à Jérusalem. Deux noms encore en témoignage : celui de Yvon Deschamps, Président de la CCFI-ARA, et celui de Richard Benitah, Coordinateur et organisateur des Misions France-Israël. Car sans eux, la Mission 2019 aurait été bien plus difficile à préparer qu’elle ne l’a été.
La CHAMBRE DE COMMERCE France-ISRAËL AUVERGNE RHÔNE-ALPES avait effectivement tout prévu, et tout d’abord avait mis au point un véritable programme de 5 jours convenant aux divers participants cités plus haut. Dès le premier jour en Israël, les participants avaient le choix de se rendre au Salon Watec Tel-Aviv, le salon des technologies, de l’eau, et du contrôle de l’environnement, avec des visites, des rencontres, et des conférences. Mais aussi une rencontre avec le Professeur Dan Yakir, Prix Israël 2019, chercheur au département des sciences de la terre et de l’atmosphère de l’institut Weizmann des sciences en Israël. Le thème de cette rencontre concernait l’impact des forêts semi-arides sur le climat mondial, et l’expérience de la forêt de Yatir dans le Néguev.
Mais un autre choix était possible pour cette première journée en Israël, un départ en bus de Tel-Aviv, avec un passage prés du mont Har Megiddo ( bataille d’Armageddon ), Nazareth, en Galilée, berceau du christianisme, avec la visite de la Basilique de l’annonciation à Marie par l’archange Gabriel , saint Jean d’Acre, avec la visite de la Forteresse des Croisés, Aïfa, vu du carmel sur le temple et les Jardins BahaÏ… Et pour finir cette première journée, les 35 participants se sont tous retrouvés dans la Mairie de Tel-Aviv, à l’invitation du Maire et du Département des Relations Internationales pour une rencontre avec des entreprises israéliennes et des acteurs institutionnels.
Pendant ce séjour, les 35 participants ont pu découvrir près de Tel-Aviv une ancienne décharge transformée en parc écologique, le plus grand projet de réhabilitation environnementale au monde, comme j’y reviendrai plus loin. Au sud d’Israël, dans le Néguev, visite d’un Kibboutz en autonomie énergétique. Puis descente vers la mer Morte, avec notamment une visite guidée de la forteresse de Massada. Moment important parmi d’autres durant cette Mission, notre arrivée à Jérusalem en pleine nuit, ce qui a donné un relief particulier à cette ville chargée d’Histoire. Le lendemain, visite de la ville, notamment au Mont des 0liviers, mais aussi visite de l’impressionnant Mémorial de la Shoah à Yad Vashem.
Cinq jours en Israël : la gestion de l’eau
Tout au long du voyage, c’est la gestion de la ressource en eau qui a été à le fil conducteur, car malgré un environnement géopolitique peu favorable, Israël est le seul pays au monde où le problème de la pénurie d’eau douce a été résolu quels que soient les effets du réchauffement climatique sur la réduction future des précipitations naturelles. Aujourd’hui en Israël le dessalement de l’eau de mer provenant de la Méditerranée permet au pays de ne plus manquer d’eau même durant les périodes de sécheresses sévères. Plus de 50 % de l’eau l’utilisée par les foyers israéliens, par l’agriculture, et par les industries sont produits de manière artificielle. Et quoi qu’il en soit, les israéliens donnent une valeur particulière à l’eau.
GESTION DES DECHETS
Un milliard d’euros sera consacré par Israël à la gestion des déchets jusqu’en 2030. Lancé en mai dernier par le ministère de la Protection Environnementale, la stratégie israélienne dans le domaine du traitement des déchets est articulé autour de trois thèmes : la récupération de l’énergie, l’installation de nouvelles unités de tri sélectif et de traitement, ainsi que par la réorganisation du marché. En se fixant également pour objectif de réduire la part de l’enfouissement de 80 à 66 % en 12 ans, les autorités israéliennes se veulent ambitieuses et fidèles aux engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.
Une ancienne décharge transformée
Un immense espace vert, trois fois plus grand que Central Park, a été construit sur le mont Hiriya, au sud de Tel-Aviv. Cet énorme terrain public servait de décharges dans les années 1950 jusqu’aux années 2000. Alors que le site était encore utilisé comme décharges, des volées d’oiseaux attirées par des détritus menaçaient la sécurité des avions atterrissant et décollant de l’aéroport Ben Gurion. Cette décharge a accueilli au totale 25 millions de tonnes de déchets. Un important centre de tri est situé à proximité du site. Dans les années 2010, un projet a été mis en place pour intégrer cette ancienne décharge dans le nouveau parc écologique Ariel Sharon. Le parc, construit sur une pile de détritus de 60 mètres de haut, offre une vue d’ensemble spectaculaire à 360° de Tel-Aviv et du centre du pays.
Ariel Sharon Park couvre une superficie totale d’environ 800 hectares. Au centre du parc se trouve le Tertre d’ordures réhabilité de 45 hectares symbole de la guérison environnementale et sociale. La colline est entourée de zones découvertes, traversées par des canaux. Sur la colline restaurée on trouve une exposition spectaculaire dans le centre interactif, des aires de pique-nique en famille, le lac écologique, des belvédères, des visites guidées, et des points d’information sur la restauration de la colline.
Cinq jours en Israël : les coups de coeur de l’économie
Lors de la dernière soirée, en partenariat avec la Chambre de Commerce de Jérusalem, on a procédé à une Cérémonie de remise des Trophées « Les coups de cœur de l’économie » à des entrepreneurs Israéliens performants par des entreprises partenaires Françaises de la Région Auvergne Rhône-Alpes. Une façon de créer de véritables liens.
Maurice FUSIER
Crédit photos : Maurice Fusier
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