Cinéma

Cinéma : Antoinette dans les Cévennes, critique du film

Antoinette dans les Cévennes de Caroline Vignal avec Laure Calamy , Benjamin Laverhne, Olivia Côte, Marc Fraize

Sommaire

L’histoire

Des mois qu’Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir – seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l’accompagner dans son singulier périple…

Mon avis sur Antoinette dans les Cévennes

Cette comédie est comme une respiration, une bouffée d’air frais et parfumé qui nous transporte ailleurs après cette période de confinement.

Avec cette histoire simple entre une femme amoureuse d’un homme marié qui cherche à le retrouver en vacances, une nature qui enchante notre vision avec ces espaces vierges et sa nature sauvage à couper le souffle , la scénariste-réalisatrice réussit un très beau film qui nous va droit au coeur, qui titille nos sentiments et notre sensibilité. On s’évade et on se laisse embarquer avec plaisir dans les aventures de cette héroïne.

Laure Calamy est formidable et lumineuse

La réussite de cette comédie tient aussi à la qualité de son casting. Laure Calamy, enfin dans un rôle principale, est formidable et lumineuse. Elle porte à bout de bras et avec brio le personnage de cette citadine qui s’adapte et finit par apprivoiser la nature et surtout son âne . Elle est hyper vivante. C’est une actrice d’une intensité totale. C’est à dire qu’elle peut être extrêmement drôle, très expansive, et parfois avoir des espèces de vertiges intérieurs .

Chacun des rôles secondaires, aussi minimes soit-il, apporte sa contribution à la réussite de cette histoire. Tous ces personnages qui se croisent pendant ces marches sur les sentiers de randonnées , incarnent incarnent chacun à sa manière une humanité débordante . Les situations cocasses et certaines répliques savoureuses , nous enchantent et contribuent à nos éclats de rires.

Le fil conducteur du film reste néanmoins le livre de Robert Louis Stevenson « Voyage avec un âne dans les Cévennes » qui explique surtout d’une certaine manière la relation affective qui se crée entre cette célibataire espiègle et son âne qui devient le personnage de Patrick.

La musique bien choisie de Matei Bratescot, tant mélodique, tant folk aux allures de western avec percussions, cymbalum, banjo, harpe, contrebasse, guitares et pianos, colore et habille à merveille les situations et donne un rythme au film.

Gérard SERIE