RENCONTRE AVEC VICTOR BOSCH ET RAPHAËLLE RIMSKY-KORSAKOFF
Dans le paysage culturel lyonnais Victor BOSCH est un homme incontournable. Depuis plus de 40 ans ce musicien, producteur de spectacles et directeur de salles, engrange les succès. Dans sa longue carrière il a déjà produit différents artistes, en particulier Francis Cabrel et Laurent Voulzy pour n’en citer que quelques-uns
Si nous regardons dans le rétroviseur de ce touche à tout doué, nous pouvons noter qu’il commença sa carrière artistique comme batteur du groupe PULSAR de 1970 à 1980. Victor Bosch est ensuite le chargé de production de différents événements artistiques :
De 1984 à 1989, il intervient sur le Festival Berlioz à la Côte-Saint-André, la Biennale d’art contemporain de Lyon et la Biennale de la danse de Lyon.
En 1989, il pilote pour le compte de la Ville de Lyon, la création d’un nouveau pôle destiné à la musique Rock et à la Variété : Le Transbordeur, boulevard Stalingrad à proximité du Parc de la tête d’Or.
De 1998 a 2007, il produit entre autres des comédies musicales à succès : Notre Dame de Paris, Le Petit Prince ,Kirikou et Karaba. Depuis 2010, il collabore avec Marc Lavoine sur l’adaptation en comédie musicale, du film Les Chaussons rouges de Michael Powell et Emeric Pressburger(1948).
En 2012, il prend d’abord la direction du Radiant-Bellevue à Caluire-et-Cuire et en 2017, celle du Toboggan en perte de vitesse. En un an il réussit à redonner ses lettres de noblesse à ce lieu grâce à une programmation éclectique et adaptée aux goûts de la population de Décines et de l’ Est lyonnais .
Mais aujourd’hui quelles sont les ambitions de cet homme rare qui cultive la simplicité, la discrétion et l’amitié avec les artistes qu’il admire, les professionnels et les médias.
Au confort douillet de sa situation actuelle où l’argent n’est plus sa première motivation , il préfère entreprendre et mener à bien des projets qui lui tiennent à coeur.
Au programme :
Finaliser la comédie musicale » Les chaussons rouges » avec son ami Marc Lavoine
Préparer avec son autre ami Laurent Voulzy un spectacle musical autour de la figure historique de Jeanne d’Arc;
Mais comme cela ne lui suffit pas pour satisfaire son appétit, il produit le court métrage d’une cinéaste lyonnaise dont le tournage commencera bientôt.
Produira-t-il un long métrage ? Oui peut-être, me confit-il, si le sujet est porteur.
Raphaëlle RIMSKY-KORSAFOFF
En ce qui concerne le parcours artistique de Raphaëlle RIMSKY-KORSAFOFF, jeune artiste trentenaire, il est tout autre : comédienne, musicienne, compositrice. Elle doit certainement son parcours artistique à sa mère qui était violoniste à l’Orchestre National de Lyon pendant plus de 40 ans.Raphaëlle entre à six ans au Conservatoire National de Région de Lyon en classe de violon et en parallèle prend des cours avec Nathalia Tolstaïa (soliste à l’Opéra de Lyon) et Valentina Korolkova (Conservatoire de Moscou).
En 2002, elle obtient son diplôme de solfège avec mention. C’est à l’âge de 15 ans, qu’elle décide après avoir vu au TNP « Le malade imaginaire » de devenir comédienne. Au Lycée Saint-Exupery, elle prend l’option théâtre pour débuter son apprentissage et obtient son certificat de comédienne de niveau III (RNCP), à Atre.
En 2010. Elle complète sa formation théâtrale avec Ariane Mnouchkine, Yves Bombay, Alain Maratrat, Emmanuel Meirieu, Nicolas Gabion… Elle se produit depuis 2005 dans des spectacles de théâtre et de musique. Elle travaille sous la direction de Christian Schiaretti, Léonard Kahn, Marielle Hubert, Emmanuelle Prager, Juliette Rizoud.
En 2015, elle obtient une licence en médiation culturelle et travaille en tant qu’administratrice de production pour La Bande à Mandrin. Ceci est pour son CV .
Il y a 7 ans, Raphaëlle rencontre alors Victor BOSCH, autour d’un projet dans lequel elle jouait. Son mentor l’a par la suite toujours conseillé en ce qui concerne la programmation, monter une production, gérer la communication de l’image d’un projet… C’est vraiment une rencontre qui est marquante dans sa vie professionnelle.
2018 sera une année importante pour elle puisqu’elle prend la direction du TOBOGGAN à Décines.
Gérard Sérié