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Une vie de James Hawes avec Anthony Hopkins, Johnny Flynn, Helena Bonham Carter, Lena Olin, Romola Garai, Alex Sharpn Marthe Keller, Jonathan Pryce
Une vie – Synopsis
En l’an de grâce 1938, à Prague, alors que les ténèbres nazies s’apprêtent à envelopper la cité, un éminent banquier résidant à Londres s’érige en défenseur infatigable de l’humanité. Dans un acte de courage indomptable, Nicholas Winton, au péril de son existence même, s’emploiera à orchestrer le salut de plusieurs centaines d’innocents, destinés à une funeste destinée dans les sinistres méandres des camps de concentration.
Tel un phare de miséricorde au cœur de la tempête, Winton déploiera ses ressources et sa sagacité pour organiser des convois salvateurs en direction de l’Angleterre, offrant ainsi un havre de paix à six cent soixante-neuf jeunes âmes juives, épargnées du funeste dessein qui les guettait.
Une vie – Critique du film
Cette histoire vraie qui est restée méconnue pendant des décennies, est dévoilée au monde entier lorsqu’en 1988, une émission britannique invite Nicholas à témoigner. Celui-ci ne se doute pas que dans le public se trouvent les enfants devenus adultes qui ont survécu grâce à lui.
Avec ce premier long métrage le réalisateur anglais met à l’honneur un héros ordinaire, méconnu du grand public qui a tû ce sauvetage pendant 50 an, jusqu’au jour où sa femme qui a retrouvé dans leur grenier son journal dans lequel il avait tout consigné.
Ce drame historique porté au cinéma s’inspire du livre du même nom, de Barbara Winton, la fille du banquier. Les scénaristes ont divisé le film en deux périodes distinctes ; 1938 qui relate les événements dramatiques et en 1988 sur l’impact à long terme sur les personnes concernées.
Face à des actes de bravoures inimaginables et souvent oubliés, ce n’est pas seulement une course contre la montre et la mort que retrace ce film, mais sur la capacité de l’être à se sur passer et faire preuve de compassion et de courage
Devant de tels obstacles, cet incroyable sauvetage sonne le glas ce jour là, tout en insufflant un espoir de vie pour ces centaines d’enfants tchèques juifs sur le quai de la gare de Prague sauvés des camps de la mort.
L’invisible héroïsme de cet homme extraordinaire ne se contente pas de relater cet exploit, mais nous invite en qualité de spectateurs à réfléchir sur la nature d’un tel engagement personnel.
Anthony Hopkins donne corps et âme à Nicholas Winton
Le moment le plus poignant de ce drame est lorsque Nicky (Nicolas) retrouve, plus de 20 ans plus tard, les adultes juifs qu’il a sauvé du massacre nazis. Sur les neuf convois d’enfants envoyés vers l’Angleterre, seul le dernier train à partir, a été stoppé par la barbarie allemande qui les a conduit à la mort.
Malgré une mise en scène quelque peu classique, sobre, peut-être même un peu trop académique pour un film aussi émouvant et autant précieux, nous sommes d’abord emporté par la puissance du récit, mais aussi par l’interprétation magistrale d’Anthony Hopkins qui donne corps et âme à Nicholas Winton.
Indépendamment de sa prestation, Johnny Flynn ne démérite pas, bien au contraire en jouant avec brio un Nicolas Winton jeune, tout comme Lena Olin qui interprète les rôles de Grete la mère et l’épouse du héros et tous les seconds rôles magnifiques.
Un film nécessaire et indispensable
En cette période de montée en Europe de l’antisémitisme, c’est un film nécessaire et indispensable qui nous met en garde contre les extrémismes et les dérapages futurs de tous genres, qui risquent de nous rappeler que l’histoire peut se reproduire.
Gérard SERIE
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