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Les Trois Mousquetaires : Milady – Synopsis

Les Trois Mousquetaires. : Milady est la suite du film Les Trois Mousquetaires : D’Artagnan. Il sortira dans les salles obscures le 13 décembre 2023. Il s’agit de l’un des films évènements de 2023 avec Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu et Avatar la voie de l’eau.

Un long-métrage mise en scène par Martin Bourboulon (Eiffel). avec François Civil, Romain Duris, Vincent Cassel.

Le film nous invite à suivre le parcours de D’Artagnan et ses comparses. Du Louvre au Palais de Buckingham, des bas-fonds de Paris au siège de La Rochelle… Le long-métrage met en scène un pays divisé par les guerres de religion et menacé d’invasion par l’Angleterre.

Heureusement une poignée d’hommes et de femmes vont croiser leurs épées et lier leur destin à celui de la France.

Il s’agit d’une adaptation cinématographique de l’œuvre éponyme d’Alexandre Dumas.

Après une première partie introductive : d’Artagnan  sur le contexte historique et les personnage qui s’y rapportent , Constance Bonacieux, lingère au Palais du Louvre  est enlevée sous les yeux de D’Artagnan. Dans une quête effrénée pour la sauver, le jeune mousquetaire est contraint de s’allier à la mystérieuse Milady de Winter. Alors que la guerre est déclarée, Athos, Porthos et Aramis ont déjà rejoint le front. Par ailleurs, un terrible secret du passé va briser toutes les anciennes alliances.

Les Trois Mousquetaires : Milady – Critique du film

Après un bref résumé de la première partie consacrée à d’Artagan, ce second opus consacré à Milady, reprend l’histoire exactement là où nous avons  laissé les personnages en pleine action après l’enlèvement de Constance Bonacieux et la chute de Milady du haute d’une falaise dans la mer. C’est la première incohérence scénaristique du film puisqu’elle est censée être morte, mais là c’est la magie du cinéma qui opère.

Ce deuxième volet historique ménage mieux son rythme

Ce deuxième volet historique ménage même mieux son rythme et offre aux spectateurs un divertissement de haute volée. On y retrouve l’intrigant Cardinal qui continue à tirer dans l’ombre les ficelles des complots, un roi autoritaire et indécis au phrasé marqué qui ne veut pas de guerre et qui demande à frère Gaston d’aller châtier les anglais sans versé le sang des français. Gaston de France qui va prend la tête de l’armée pour une expédition périlleuse à la Rochelle occupée par les anglais et un d’Artagnan esseulé, toujours à la recherche de son amoureuse Constance.

Toujours sur fond de tensions de guerres de religions entre les protestants anglais et les catholiques français, cette intrigue de départ simpliste se complexifie au fur et à mesure des événements avec la découverte de la vie cachée d’Athos qui a un très jeune fils et dont découvrira plus tard qui est la mère, Porthos qui courtise une soeur dans un couvent et espère l’épouser, le comte de Chalais (Patrick Mille) qui complote dans les alcôves avant de se faire étriper et enfin Miladay tantôt séductrice avec d’Artagnan quand elle est son allié, tantôt meurtrière  quand il entrave pas ses plans .   

Le jeu des personnages est plus équilibré dans cette partie avec un d’Artagnan légèrement plus en retrait, Portos et Aramis poursuivent leur quête, inutile mais agréable, alors qu’Athos est clairement en arrière plan, avec des redites.

Le Cardinal et Gaston de France son plus présents dans les actions. Seule Milady qui est  le personnage éponyme, est de toutes les scènes, et a droit à une adaptation plus moderne de la femme, tantôt terrifiante, tantôt très humaine.

Cette deuxième fresque historique est mieux équilibrée au niveau de la présence des acteurs à l’écran

Si la réalisation ample et brillante de Martin Bourboulon  et son casting cinq étoiles sont au rendez-vous de cette adaptation très réussie, la prestation d’Eva Green risque de diviser par son jeu plus actuel mais très soutenu, où l’on sent moins l’interprétation  théâtrale souvent  propre aux acteurs français.

Cette deuxième fresque historique est mieux équilibrée au niveau de la présence des acteurs à l’écran, bien rythmée et qui n’a pas d’équivalent de casting sur un film français, avec de réelles ambitions visuelles et de grand spectacle d’aventure.

Gérard SERIE

A BOUT DE SOUFFLE

Cruelle déception que Les Trois Mousquetaires : Milady.

Le premier volet nous avait largement convaincu et emballé par ses principaux atouts : un casting de charme, des répliques enlevées. Louis Garrel campait un Louis XIII délicieusement las, aux mimiques drolatiques, et les trois mousquetaires, Athos (Vincent Cassel), Aramis (Romain Duris) et Portos (Pio Marmaï), faisaient preuve d’une belle complicité.

Si ces ingrédients n’ont certes pas disparu dans ce second volet, Les Trois Mousquetaires Milady peine à se renouveler et ne réussit pas véritablement à imposer son personnage féminin.

Quelle déconvenue de voir nos héros séparés, voir carrément mis de côté. Pio Marmai et Romain Duris sont laissés au second plan.

L’intrigue demeure confuse, avec nombreux rebondissements artificiels, mais l’ensemble manque clairement de souffle.

Des scènes de combats brouillonnes, filmées en plan-séquence

Plus grave encore, les partis-pris de mise en scène desservent clairement le long-métrage, à commencer par les scènes de combats brouillonnes, filmées en plan-séquence. Le résultat demeure aussi pénible à regarder qu’illisible.

Louis Garrel, une fois de plus excellent, est sous-exploité et certains personnages sacrifiés pour notre plus grand déplaisir (Constance Bonnacieux).

Le scénario plutôt ennuyeux ne sert pas les acteurs, Les Trois Mousquetaires : Milady manque clairement de profondeur. Une cruelle désillusion.

Hervé Troccaz

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