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Iris et les hommes de Caroline Vignal avec Laure Calamy, Vincent Elbaz, Suzanne de Baecque
Iris et les hommes – Synopsis
Un mari formidable, deux filles parfaites, un cabinet dentaire florissant : tout va bien pour Iris. Mais depuis quand n’a-t-elle pas fait l’amour ? Peut-être est-il temps de prendre un amant. S’inscrivant sur une banale appli de rencontre, Iris ouvre la boite de Pandore. Les hommes vont tomber… Comme s’il en pleuvait !
Iris et les hommes – Critique du film
Après l’excellent “Antoinette dans les Cévennes” dans cette comédie de moeurs au féminin , sa réalisatrice retrouve pour notre plus grand plaisir, une Laure Calamy en grande forme mais frustrée sexuellement, prête à croquer ses amants de passage et à jouir pleinement.
Cette comédie aborde la dégradation des relations dans le couple si on y prend pas garde et qui s’installent avec le temps dans une routine inévitable mais destructrice.
Si l’écriture du scénario s’inspire de deux films comme “L’homme qui aimait les femmes” de Truffaut pour le mouvement du récit et le rythme et de ” Belle de Jour” de Luis Buñuel pour le personnage de Séverine (Catherine Deneuve), Iris quant à elle obéit à un désir qui la dépasse. Elle ne ressent jamais de culpabilité et ne tire que des bénéfices de ses aventures extra-conjugales ultra-rapides.
Tout en retenue au début du film, Iris (Laure Calamy) est une femme comblée, du moins en apparence, installée dans une vie privilégiée, cochant toutes les cases de la bonne bourgeoisie.
Malgré un début prometteur, cette comédie perd en dynamisme
Malgré un début prometteur et l’exploration du monde des rencontres en ligne, cette comédie perd en dynamisme. Certaines scènes s’étirent trop, tandis que d’autres semblent traitées trop rapidement, ce qui ne permet pas au film de conserver son rythme initial.
Le défaut de certaines comédies françaises comme dans “la récente “Chasse gardée” est que toute l’intrigue nous est divulguée dans la bande annonce
Malheureusement, même le talent des acteurs principaux dans “Iris et les hommes” ne parvient pas à compenser ces lacunes et nous prive d’un potentiel de jeu inexploité.
Comme son titre l’indique, le film ne s’intéresse qu’aux aventures extra-conjugales de l’épouse infidèle qui n’ont vraiment rien de palpitantes, en laissant de côté un mari visiblement peu concerné et suspicieux (Vincent Elbaz, qui n’a pas grand chose à faire, mais le fait bien en tant qu’acteur)
On l’a bien compris, que c’est un festival Laure Calamy, y compris dans un passage façon comédie musicale quelque peu grotesque.
Du côté casting, cette comédie doit beaucoup à l’excellente actrice, une petite boule d’énergie pleine de charme et pétillante.
Stéphane (Vincent Elbaz) est très bien aussi en mari indifférent dans un rôle plus effacé qui aurait mérité d’ être développé pour faire contrepoids avec celui d’Iris .
Une comédie sans réelle mise en scène et en dem-teinte, qui oscille entre de bons moments et d’autres plus plats
Cela reste néanmoins un film sympathique mais moins efficace et convaincant qu’ Antoinette dans les Cévennes, qui traite aussi de la solitude affective.
Gérard SERIE
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