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Vice-versa 2 ou Sens dessus dessous 2 au Québec (Inside Out 2) est un film d’animation américain réalisé par Kelsey Mann. Il fait suite à Vice-versa, sorti en 2015.

Vice-Versa 2 – Synopsis

Un an après les événements du premier film, Riley, désormais âgée de treize ans, s’apprête à entrer au lycée. Ses émotions – Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût – ont entretemps créé une nouvelle section dans l’esprit de Riley, désignée comme son « sens de soi » ou « estime de soi », qui contient des souvenirs, croyances et sentiments reflétant la personnalité essentielle de Riley. Après avoir remporté un championnat avec son équipe locale, l’entraîneuse des Fire Hawks, une équipe de hockey que Riley admire, propose à Riley et à ses deux amies, Breeanna « Bree » Young et Grace Hsieh, de participer à un stage de hockey de trois jours au lycée que Riley rejoindra. Les trois amies acceptent cette offre sans hésitation.

Souhaitant se montrer à la hauteur durant ce stage, les cinq émotions décident d’utiliser un mécanisme inventé par Joie pour reléguer tous les souvenirs négatifs au plus profond de l’esprit de Riley. Cependant, la veille du départ, la console émotionnelle déclenche une alarme signalant « Puberté ». Après avoir neutralisé cette alarme, un groupe de travailleurs de l’esprit envahit le quartier cérébral, provoquant un grand désordre, tout en améliorant la console et en avertissant les émotions que « les autres » arrivent.

Au lever du jour, les émotions découvrent rapidement que chaque interaction avec la console provoque chez Riley des réactions excessives. Lorsqu’elle arrive au camp de hockey, Riley apprend que ses amies iront dans une autre école secondaire et qu’elles ne joueront plus ensemble au hockey, ce qui la perturbe profondément. La situation se complique davantage lorsque quatre nouvelles émotions font leur entrée dans le quartier cérébral : Envie, Ennui, Embarras et leur cheffe, Anxiété (à ne pas confondre avec Peur). Bien qu’accueillies avec bienveillance par les anciennes émotions, celles-ci craignent que les nouvelles venues perturbent la vie de Riley, Anxiété en tête, en raison de sa tendance à imaginer des scénarios négatifs concernant l’entrée de Riley au lycée et son besoin d’intégration.

Joie et Anxiété se disputent sur la conduite à tenir pour Riley durant le stage : Joie souhaite qu’elle s’amuse, tandis qu’Anxiété pense qu’elle devrait se concentrer sur l’entraînement pour intégrer les Fire Hawks, préparant ainsi son avenir. Fatiguée d’être ignorée par Joie, Anxiété en conclut que le « sens de soi » de Riley est un obstacle et décide de le reléguer au fin fond de sa mémoire. Estimant les anciennes émotions obsolètes, Anxiété charge Embarras de les enfermer dans un bocal en verre géant, ensuite placé dans un coffre-fort sous l’esprit de Riley où sont détenus certains de ses secrets les plus enfouis. Joie et ses amis, piégés avec un groupe de personnages imaginaires créés par Riley, reçoivent l’aide de Bloofy, un chien de dessin animé, pour s’échapper. Pendant ce temps, Anxiété et les nouvelles émotions élaborent un ensemble de souvenirs négatifs pour créer un nouveau « sens de soi » plus corrompu pour Riley, qu’Anxiété considère comme un moyen d’assurer un meilleur avenir pour elle.

Les anciennes émotions envoient Tristesse au quartier cérébral via un tube de rappel, tandis que les autres se dirigent vers les profondeurs de la mémoire pour récupérer le « sens de soi » de Riley. Tristesse revient au quartier cérébral et tente de raisonner Riley, mais les nouvelles émotions la capturent avant qu’elle ne puisse aider ses amis. Joie et les autres émotions découvrent qu’Anxiété submerge Riley de sentiments négatifs issus des scénarios dessinés par les travailleurs de l’esprit, exacerbant notamment ses relations avec Valentina, la meilleure joueuse des Fire Hawks, et mettant à rude épreuve son amitié avec Bree et Grace. Néanmoins, les émotions parviennent à transmettre des scénarios positifs à Riley, inspirant les autres à en faire de même, malgré les directives d’Anxiété.

Les émotions finissent par récupérer le « sens de soi » de Riley, mais celui-ci est épuisé en raison du nouveau « sens de soi » corrompu d’Anxiété. Dans leur précipitation pour ramener le « sens de soi » originel, Anxiété détruit le tube de rappel, provoquant une avalanche qui ramène les émotions au quartier cérébral. De retour, elles trouvent le chaos régnant sous l’emprise du nouveau « sens de soi » négatif d’Anxiété, qui contrôle frénétiquement Riley lors de son dernier match de hockey. Joie, traversant la tornade d’Anxiété, parvient à convaincre cette dernière qu’il n’est pas nécessaire de forcer Riley à changer pour un avenir meilleur, et qu’elle doit demeurer maîtresse d’elle-même. Les encouragements de Joie apaisent Anxiété et Riley, permettant la création d’un nouveau « sens de soi » intégrant à la fois les souvenirs positifs et négatifs de Riley.

Après le stage de hockey, Riley se réconcilie avec Bree et Grace, tandis que Valentina et les Fire Hawks deviennent ses nouvelles amies à son entrée au lycée. Riley attend avec impatience le message de l’entraîneuse confirmant les futurs membres de l’équipe, tandis que les émotions, anciennes et nouvelles, font la paix et apprennent à coexister, veillant sur le « sens de soi » en constante évolution de Riley. Le film se conclut sur le sourire de Riley lorsqu’elle reçoit le SMS l’annonçant admise au sein des Fire Hawks.

Première scène post-générique

Riley est à table en train de dîner avec ses parents, qui lui demandent comment s’est passé son stage de hockey. Les émotions dans le quartier cérébral de Riley paniquent, ne sachant que répondre. Ennui prend alors les commandes et se contente de dire : « C’était bien. » sans donner plus de détails.

Deuxième scène post-générique

Joie se rend dans la chambre des secrets pour libérer le mystérieux « Noir Secret » de Riley, qui avoue avoir troué la moquette, évoquant à Joie un autre moment clé de la vie de Riley.

Vice-Versa 2 – Critique du film

RAISONS ET SENTIMENTS


Ce second volet de Vice-Versa marque donc le retour en force de Pixar sur le devant de la scène, après des échecs commerciaux et en dépit de réussites artistiques comme l’excellent Soul.

Pete Docter, réalisateur du premier volet, se contente ici du rôle du producteur. Naturellement, cette suite pousse le curseur un peu plus loin en faisant vieillir le personnage principal, confronté à une crise d’adolescence. Cette évolution permet de faire entrer en scène de nouvelles émotions, notamment anxiété.

Dans la première partie, la caméra effectue de nombreux allers-retours incessants entre le point de vue du cortex et celui du personnage dans la réalité. A l’instar du premier volet, il nous donne l’impression de se dérouler dans notre tête, et de nous inciter à prendre conscience de nos opérations mentales à l’aide de son propre système allégorique.

Malin et relativement fin, Vice-Versa 2 met en scène une jeune adolescente confronté au yo-yo, des émotions, la rendant attachante.

Les spectateurs les plus avertis reconnaîtront le style et le processus Pixar, véritable décalque de Toy Story : les héros, grandissent et doivent faire face à de nouvelles difficultés, comme la fin de l’enfance ou les amitiés contrariées.

Le récit est moins poignant que le premier volet, mais presque aussi ingénieux

L’ensemble demeure bien mené, bien que sans surprise, car relativement balisé d’un point de vue du scénario.  Le récit est moins poignant que le premier opus, mais presque aussi ingénieux.

En revanche, le long-métrage étonne également par sa volonté de creuser la question des croyances, ces idées nées de l’expérience vécue qui forgent l’identité à un âge déterminant. Il place le spectateur en situation d’identification. Moins touchant peut-être que le premier volet, Vice-Versa 2 peine à se renouveler sur la forme.

Vice-Versa 2 peine à se renouveler sur la forme

D’un point de vue esthétique, la scène finale où le personnage d’Anxiété prend la main demeure le seul plan un peu inventif. Très juste sur le fond, trop sage sur la forme, on ne sent jamais l’envie des créateurs de franchir un nouveau palier en matière d’animation.

Hervé Troccaz

Vice-Versa 2 – Bande-annonce

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