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Le Musée de l’illusion de Lyon situé 1, rue Bellecordière nous invite dans un monde fascinant pour toutes les générations, un lieu original pour comprendre pourquoi nos yeux perçoivent des choses que notre cerveau n’arrive pas à comprendre. Voici le compte rendu de ma visite.

Musée de l’illusion à Lyon : réservez en ligne votre créneau !

Le Musée de l’illusion de Lyon est situé au sein du Grand Hôtel-Dieu. Il nous plonge dans un monde tourbillonnant entre miroirs déformants, jeux et hologrammes. Je vous conseille tout particulièrement de réserver directement sur le site internet officiel votre créneau, pour éviter tout attente.

Le miroir sensible

Une fois passé en caisse, je découvre un miroir sensible qui permet de nous voir comme les autres nous voient, ce qui est plutôt inhabituel. En effet, on peut penser que l’on se voit dans des miroirs traditionnels, mais ils reflètent des images qui sont considérablement altérées par le recul. Je tiens ma main gauche vers le miroir et je me vois dans le reflet. Le miroir sincère utilise une combinaison de deux miroirs placé à l’angle droit. Afin d’éviter une ligne évitant au milieu le miroir, des miroirs argentés ont été spécialement conçus pour s’adapter précisément à l’ensemble. L’image que je vois de moi-même est à la fois floue et au point. L’effet est très puissant.

Les hologrammes

Puis, je découvre une série d’hologrammes où je me déplace de gauche à droite ou d’autres en bas. Soudain, je vois une image rayonnante, et j’admire des objets de tous les côtés dans toutes les positions. Il semble même que certains d’entre eux se déplacent à l’intérieur de l’image. L’hologramme est un enregistrement de la configuration d’interférence, des ondes lumineuses cohérentes lorsqu’elles se séparent. Une onde est réfléchie par un objet et l’autre est recombinée par un matériau d’enregistrement sensible à la lumière. Le diagramme d’interférence est enregistré sur une émission holographique. Lorsque la lumière est rejouée sur l’hologramme développé, elle réfléchit les ondes lumineuses et recrée les objets originaux dans l’espace tridimensionnel. Les images holographiques ont les mêmes qualités physiques que les objets réels, sauf qu’elles ne peuvent être touchées physiquement.

Le puit sans fond



Toujours au rez-de-chaussée, je découvre le puit sans fond. Cette illusion est réalisée grâce à un ruban à l’aide inséré entre deux miroirs. Le miroir du bas est un miroir classique, alors que celui du haut est un miroir à sens unique. De ce fait de mon côté, je peux voir à travers le miroir, alors que de l’autre côté est réfléchissant comme un miroir classique. La lumière des LED est réfléchie d’avant en arrière, entre les miroirs, de sorte qu’il prenne l’impression que je me regarde dans le puits qui est infiniment profond. Cette illusion est basée sur la manière dont les lumières réfléchissent d’avant en arrière, une zone dans le cortex visuel de mon cerveau répond à la profondeur perçue. Lumière et miroirs sont les éléments clés de cette démonstration qui trompe mon cerveau.

Les couleurs

Autre activité amusante, celle où je dois nommer les couleurs, prononcer leur couleurs. C’est un test troublant, car les mots eux-mêmes ont une forte influence sur ma capacité à prononcer leur couleur. L’interférence entre les différentes informations, ce que les mots disent, et la couleur des mots provoquent une incohérence. C’est ce qu’on appelle l’effet Stroop. Il existe deux théories qui peuvent expliquer cet effet : l’interférence se présente parce que les mots sont lus plus vite que les couleurs ne sont nommés ou l’interférence se présente du fait que nommer les couleurs exigent davantage d’attention que lire les mots.

Les regards concaves

Je monte ensuite à l’étage ou des regards convexes m’accueillent. Il s’agit d’une illusion d’optique dans laquelle la perception des yeux concave creux ressemble à des yeux convexes normaux. Je les fixe et je marche de gauche à droite. J’ai l’impression qu’ils me suivent. Lorsque je vois quelque chose, ma vision du monde est traitée par mon cerveau, et mon cortex sait que les yeux sont convexes et non concaves. C’est pourquoi je les vois ainsi. Lorsque je bouge, le visage ne bouge pas comme un visage convexe bougeait normalement. Mon cerveau a donc une explication différente et je vois les yeux bouger et me suivre.

La Table des clones

Encore plus amusant, la table de clones, où ma fille s’assoit. Cette illusion me donne l’occasion de m’asseoir à table avec elle-même, ce qui ressemble à une grande table ronde régulière. Il s’agit d’un morceau de table qui se reflète à un angle de 60°, formant un cercle complet. Dès l’instant où ma fille est assise, elle découvre instantanément cinq de ses clones.

Illusion photographique


J’adore également l’illusion photographique qui transforme la moitié du visage, une personne en image de son profil. Je me demande si il me regarde directement ou de côté. Grâce à des montages l’artiste a été en mesure de créer un voyage dans l’esprit d’une série de photographie. Selon l’intensité que je mets à regarder cette illusion, je peux me convaincre qu’il s’agit d’une photo de profil.

La salle d’Aldebert Ames



Gros coup de cœur ensuite pour la Salle d’Aldebert Ames. Cette dernière semble être cubique lorsqu’elle est observée d’un point de vue particulier. Dans cette salle les personne et les objets peuvent sembler grandir ou rétrécir lorsque je me déplace d’un coin à l’autre. En raison de l’illusion d’optique, si je me tiens debout dans un coin, je semble être un géant pour l’observateur tandis que si j’inverse ma place à l’autre coin, je semble être une personne de petite taille. L’illusion est tellement convaincante que si je vais du coin gauche au coin droit, je semble grandir au rétrécir. Cette salle déformée prend le nom d’Aldebert Ames, qui construisit une telle pièce en 1946. C’est une astuce de perspective, puisque la véritable forme de la pièce est trapézoïde : les murs, le plafond, tout comme le sol sont inclinés. Le coin droit quant à lui est beaucoup plus proche de l’observateur que le coin gauche.

L’illusion de Ponzo

J’admire suite l’illusion de Ponzo. Sur l’image, la ligne jaune à gauche plus petite que celle de droite. En réalité elles sont de même longueur mais le cerveau les perçoit différemment en raison de ligne noire convergente. Cette illusion est la compréhension du cerveau de la perspective. Puisque la ligne de droite est enfermée dans un angle plus large elle perd alors plus long. La ligne de gauche quand elle est enfermé dans un angle plus étroit et par conséquent par plus petite. Pour autant, et cela me surprend d’autant plus, elles sont de la même longueur.

Le bâtiment de l’illusion

Je suis également séduit par le bâtiment de l’illusion : cette œuvre se compose d’une construction, tenant des miroirs reflétant l’image à un nombre de 45°. Au sol, les objets créent une partie de la façade du bâtiment. En raison de son inclinaison, les miroirs créent l’illusion que la gravité a changé de direction de 90°. Ainsi, lorsque je me tiens dans la pièce et que je regarde vers le haut, les miroirs crée une illusion de moi, debout sur la façade du bâtiment. La meilleure façon de prendre une photo et de pointer mon objectif, vers les miroirs, en évitant toute partie du sol de l’œuvre. Une personne travaillant au Musée de l’illusion immortalise ce moment. Cette pièce est conçue pour plusieurs visiteurs qui découvre l’œuvre en même temps. le résultat est saisissant, digne d’un trucage de cinéma.

Les platines

À côté je m’amuse avec les platines. En les tournant et en les fixant pendant au moins 30 secondes, je prends ensuite du recul et je regarde devant moi. Chacune des deux platines forme une illusion hypnotisante en tournant.

La salle d’attraction terrestre

Ensuite, je visite la salle d’attraction terrestre. Je me sens vacillant et il m’apparaît difficile de marcher ici. Je ferme les yeux jusqu’à ce que je me sente mieux. La salle d’attraction est une salle avec des murs et plafonds sont inclinés. Je découvre que j’ai un organe d’équilibre dans notre œil interne. Celui-ci peut recevoir des signaux d’équilibre ou de mouvement. Les signaux visuels sont également importants pour moi. Mes yeux les envoient au cerveau pour maintenir l’orientation ou l’équilibre personnel. Ce sens de l’équilibre m’aide à me tenir fermement ou un marcher droit sans tomber.

L’illusion du mur du café

Place ensuite l’illusion du mur du café, plus classique. Elle est composée de ligne de brique noire et blanche en alternance qui sont séparées par une ligne de mortier gris. Elles paraissent courbées. En réalité, ce sont des lignes droites parfaitement par horizontales.

J’essaie ensuite de regarder le point au centre de l’image pendant 30 secondes. La zone grise autour du point, commence à se rétrécir et à disparaître. C’est une illusion mentale, jouant avec ma sensibilité rétinienne. Mes yeux sont la cause de cette illusion, mais il n’y a toujours pas d’explication. Je repose alors ma rétine.

L’illusion de Hering

Musée de l'illusion de Lyon : illusion d'Hering
Musée de l’illusion de Lyon : illusion d’Hering


Par la suite, je découvre l’illusion de Hering. Je vois ici un point central duquel les rayons, les lignes rayonne vers l’extérieur sur les deux côtés. Des lignes rouges sont dessinées verticalement. Alors que les lignes rouges sont gonflées vers l’extérieur se sont en fait des lignes droites verticales. La ligne rouge semble se gonfler au centre. Mon cerveau voit les lignes rayonnantes provenant du pont. Ce point est le plus éloigné des bords de sorte que mon cerveau que le sens de la ligne doit également être plus éloigné.

L’illusion d’angle



Place ensuite à l’illusion d’angle ou un angle jaune. Celui à gauche semble être plus grand que l’angle jaune à droite. En fait ils ont de la même taille car mon cerveau est trompé par celui de gauche, parce qu’il est entouré d’un angle noir plus grand que celui de droite .

L’illusion des visages creux

Quelle surprise également de découvrir le visage délier d’Albert Einstein avec l’illusion des visage creux, une illusion d’optique où la perception du masque concave d’un visage paraît comme un visage convexe normal. En effet, quand je vois quelque chose, cette image est traitée par mon cerveau. Mon cortex est persuade qu’il s’agit d’un visage convexe, pas concave, et par conséquence, cela est la manière dont je le vois. Lorsque je bouge, le visage ne bouge pas comme un visage convexe se déplacerai normalement. Alors, mon cerveau invente une autre explication, et je vois le visage bougé et me suivre partout où je vais. C’est très impressionnant.

La salle infinie

Je me dirige ensuite vers la salle infinie, un royaume dans lequel la magie opère. Le plaisir ne semble jamais se terminer et se répéter l’infini. Les murs de cette pièce sont remplis de miroir sur toute leur hauteur, créant une illusion d’optique d’espace infini.

La peinture tridimensionnelle



Je découvre également une image qui semble pivoter et me suivre quand je me déplace. C’est une illusion d’e pique’optique vraiment impressionnante qui combine plusieurs illusions d’optiques. Cette peinture tridimensionnelle vue de face donne d’abord l’impression de voir une surface. La plainte montre une vue en perspective. Cependant, dès que je me déplace légèrement, la surface tridimensionnelle qui soutient la vie en perspective accentue la profondeur de l’image et accélère. La perspective changeante beaucoup plus que le cerveau ne le permet normalement. Cela donne une puissante illusion qui désoriente, impressionnante de profondeur.

A table !


Je m’amuse ensuite à glisser ma tête dans l’ouverture dissimulée derrière le mur et mettre ma tête dans le trou. Cette illusion d’optique utilise des miroirs pour faire croire que j’ai perdu mon corps. Lorsque l’on regarde cette œuvre devant sans personne, debout proche de celle-ci, il semble simplement que ce soit une pièce avec une table contre le mur du fond. Il ne semble pas y avoir quoique ce soit d’inhabituel. La table possède trois pieds visiblesn avec le quatrième pied arrière dissimulé donnant l’impression de voir le mur derrière. Si on pense qu’il s’agit d’une table normale, elle comporte deux panneaux en miroir astucieusement dissimulés. Ils sont positionnés entre le pied avant la table et les deux pieds de chaque côté. Les miroirs sont placés en angle droit à l’avant de la table, de façon à créer cette illusion.

Le zootrope

Autre enchantement, le zootrope, une illusion d’optique créée par le mouvement rapide d’une sculpture de caractéristique géométrique spécifique qui tourne autour d’une lumière stroboscopique. C’est un nouveau type d’animation qui a été inventée par John Mark en 2014. J’agit rapidement l’un de mes doigts d’avant arrière près de l’illusion. Je remarque qu’un de mes doigts semble se délier. Puis j’allume la lampe de poche de mon smartphone et je la dirige vers la sculpture et je vois qu’il tourne réellement.

Contrairement à ma lampe de poche qui allume en permanence, la sculpture, la lumière stroboscopique est synchronisée avec la sculpture en rotation pour la faire clignoter brièvement. Chaque fois la sculpture est tournée à 135°. C’est un angle très spécial basé sur un nombre d’or, et c’est le même angle utilisé dans la nature pour former des pommes de pin, des tournesols, des ananas, des artichauts et de nombreuses autres plantes.


Je découvre également des mouvements que je fixe pendant quelques secondes. Ceci semblent bouger. C’est une illusion de mouvement alors qu’ils sont immobiles. La combinaison des motifs et des couleurs trompe mon cerveau, en laissant penser que ce tourbillon psychédélique immobile est en train de bouger.

La grille de Hermann

Puis, je me dirige vers la grille de Herman où je fixe la grille et je compte le nombre de points noirs qui ne tiennent pas en place. Cette illusion particulière s’appelle la grille scintillante. Les points noirs semblent apparaître et disparaître rapidement aux intersections aléatoire, d’où le nom “scintillante”. Mon regard fixe directement une intersection, le point noir n’apparaît pas. Les points noirs disparaissant quoi qu’il arrive, ce qui peut rendre difficile la tâche de faire en sorte que les points noirs ne bougent plus. À l’intersection de la lumière venant des quatre côtés, dans la bande blanche qui se trouve entre les deux intersection, elle est entourée de deux côté sombres. Cela conduit un mécanisme psychologique appelée une “émission latérale” qui a fait de faire apparaître un entourage clair sur une zone plus sombre et inversement, un entourage chambre sur une zone plus claire.

L’illusion de Muller


S’en suit, l’illusion de Muller, où deux lignes avec des flèches à chaque extrémité, semblent être de taille différente. En réalité, elles sont de la même longueur car il y a plusieurs explications, notamment l’exploitation de la perception de la perspective de mon cerveau. En considérant les lignes comme existantes en trois dimensions, et en supposant que les flèches émergent perpendiculairement ligne, j’ai l’impression que la ligne du côté droit est plus proche que celle de gauche. Comme la ligne du côté gauche est perçu comme plus éloignée, mon cerveau suppose que celle-ci est plus courte .

Le cercle flottant

Je me dirige ensuite vers le cercle flottant où un cercle au milieu de l’image semble flotter au premier plan. Puis-je, je bouge ma tête et je perçois le cercle intérieur se déplacer et flotter. Le flou du motif du cercle crée l’illusion que celui-ci est plus proche que l’arrière-plan.

La salle des couleurs



J’ai également un grand coup de cœur pour la salle des couleurs. En regardant à l’intérieur, je peux voir une lumière blanche sur le mur de projection. Puis en regardant le côté opposé, je vois trois projecteurs de trois couleurs de base rouge, vert et bleu qui forment une lumière blanche ensemble. La lumière se compose de trois couleurs primaires, le rouge, le vert le bleu. Ensemble elles forment un spectre de lumière blanche. si trois projecteurs de couleurs primaire brillent avec la même intensité, le faisceau de lumière qui se chevauche ne sera pas coloré. Une illusion de lumière se forme alors, et le faisceau de lumière qui se chevauche apparaît blanc. Ce phénomène est appelé théorie de l’ajout des couleurs.

Ensuite, ma fille se place devant les projecteurs face au mur de projection. Elle lève les mains et joue avec les doigts. Je vois trois ombres dans trois couleurs secondaires, magenta jaune et cyan. Les rayons de lumière se déplacent droit devant. Les projecteurs créent trois faisceaux lumière dans les couleurs primaire, rouge, bleu et vert. Ma fille bloque toujours au moins l’un des trois faisceaux de lumière primaire. Les deux autres faisceaux forment une ombre qui est créé par mélanges de couleurs primaire. C’est ainsi que se créé les ombres dans les couleurs secondaires, magenta, jaune et cyan.

Le prisme magique


Je me dirige ensuite vers le prisme magique où je regarde à l’intérieur. Puis-je recule et je regarde à l’intérieur d’une plus grande distance. C’est une illusion de réflexion infinie. Selon ma position, les réflexions peuvent produire une image différente. La géométrie du miroir et ma position d’illusion que la production de l’écran est répétée à l’infini dans une ligne qui se transforme en forme de sphère, en raison de la géométrie spécifique du prisme. Quand je prends un peu de recul et que je regarde le prisme, j’ai l’impression que la projection est plus près de moi qu’elle ne l’est vraiment.

Le tunnel infini Vortex


Autre temps fort de ma visite au Musée de l’Illusion de Lyon, le tunnel infini qui comprend un ensemble de miroir, dont l’un est entièrement réfléchissant tandis que l’autre est un miroir, partiellement réfléchissants. Ils sont disposés de telle sorte que les miroirs unis directionnel ou partiellement réfléchissants, renvoient une image sur le miroir, créant une série de réflexion qui devient de plus en plus petite et recule dans la distance infinie.

J’essaie ensuite de traverser le pont en regardant vers le bas, avec une main appuyée sur la rampe. Je peux perdre mon équilibre ou me sentir étourdi à l’intérieur du tunnel vortex à cause des messages sensoriels, contradictoire entre mes sens : la vision et mes récepteurs d’équilibre (le sol est parfaitement immobile).

Le Kinégramme


Je termine ma visite au Musée de l’illusion de Lyon par le Kinégramme où je déplace la partie supérieure de gauche à droite. Ce déplacement crée une illusion de mouvement et plus particulièrement une roue qui tourne. C’est une illusion qui produit une image en mouvement. Le Kinégramme se compose de deux parties, une image fixe, un motif complexe, puis une plaque superposée transparente de rayures alternées. La séquence est créée en observant l’image fixe à travers la partie superposée. Par transparence, le déplacement de gauche à droite de la partie supérieure fait apparaître différentes parties. Mon cerveau et ainsi contraint de connecter une série d’image, créant l’illusion d’un fluide. Les premiers Kinégrammes datent de la fin du XIXe siècle.

La chaise de Beuchet


Avant de redescendre, je fais un détour par la chaise Beuchet où je me mets debout sur la chaise. Je demande à quelqu’un de me prendre en photo. La personne debout sur le point marqué me perçoit deux à trois fois plus petit que je ne le suis réellement ! Il est incroyable de voir à quel point la taille perçue d’une personne dépend du contexte suggéré par les objets qu’il l’entourent. J’explore ainsi les lois de la perception et joue avec les rôles, le ratio de taille en essayant simplement cette chaise.

On redescendant l’escalier, je réalise une ultime photo avec une superbe illusion d’optique où l’on est persuadé que je tiens un tableau, suspendu au plafond.

En face des caisses, je peux prolonger le plaisir en achetant des casse-tête et des tours de magie pour prolonger ma visite.

Hervé Troccaz

Notre avis

L’entrée est un peu chère, mais le Musée de l’illusion de Lyon propose de nombreuses animations pour toutes les générations. Il est stupéfiant de découvrir comment notre cerveau peut largement nous tromper. Les explications sont très claires et ludiques. Nos coups de cœur : les animations sur les couleurs et le zootrope, une activité parfaite en famille. Parfois certains Illusionnistes sont présents comme Anthony James. L’occasion de prolonger la visite avec des tours ou expériences de mentalisme.

Musée de l’illusion de Lyon – Informations pratiques

📍1 Rue Bellecordière

69002 Lyon

🚇 Bellecour

Horaires

⏰ Ouvert tous les jours de 10h à 20h. Nocturnes jusqu’à 22h les jeudis, vendredis et samedis.

Tarifs

  • 💰 Adulte 19,00 €
  • Étudiat 16,00 €
  • Sénior(62 ANS ET +) 17,00 €
  • Enfant (4 à 15 ans) 13,00 €
  • Famille (2 ADULTES + 2 ENFANTS) 49,00 €
  • Personne à mobilité réduite 16,00 €
  • Demandeur d’emploi 16,00 €

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