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RAMEN TA FRAISE !

Après avoir écouté des explications sur le phénomène ramen dans l’excellente émission “On va déguster” sur France Inter présentée par Francois-Regis Gaudry, j’ai eu une grande envie de découvrir ce plat emblématique dans une adresse lyonnaise. Parmi les plus prisées dans la capitale des Gaules, Nishiki Ramen à deux pas de la place Bellecour.

Le Ramen, chinois ou japonais ?

Pour rappel, le Ramen est d’origine chinoise. Mais force est de reconnaître que ces deux désormais dans les cantines japonaises que l’on peut déguster. J’ai dégusté ce plat à la fois copieux, économique et chaleureux à l’occasion d’un week-end prolongé de Pentecôte. J’ai testé donc cette adresse incontournable et fort recommandable, qui coche toutes les cases.

Le Ramen, définition

En préambule rappelons que ce plat populaire du Japon est devenu une passion française. Il est composé de nouilles et de bouillon mais aussi de nombreux condiments.

Le rāmen (ラーメン?) est une délicieuse recette culinaire japonaise, héritée de la cuisine chinoise et adaptée aux goûts des habitants de l’archipel nippon. Le terme rāmen est un emprunt du japonais, dérivé du mandarin [lāmiàn] (拉麵, 拉面 ‘nouilles tirées’). Dans sa forme traditionnelle, il s’agit d’une soupe de nouilles, composée d’un bouillon agrémenté de multiples ingrédients d’origine animale, végétale et d’aromates divers (poissons, viandes, légumes, algues, œuf, etc.). Importé de Chine à la fin du XIXe siècle, il est désormais reconnu comme l’un des plats emblématiques de la gastronomie japonaise. Les nouilles de rāmen sont servies dans un grand bol de bouillon et peuvent être préparées selon une multitude de variantes de recettes. Cependant, il est couramment admis que cinq principes fondamentaux composent un plat de rāmen traditionnel à la japonaise :

  1. Le tare (une sorte de base riche en goût) ;
  2. Le bouillon ;
  3. Les huiles aromatiques ;
  4. Les accompagnements ;
  5. Les nouilles.

Histoire du Ramen

Le rāmen fut véritablement importé au Japon à la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle (ère Meiji), par des immigrants chinois résidant dans le quartier de Yokohama. C’est également à Yokohama que la première boutique de rāmen fut créée, cuisinée par des immigrants chinois. Elle proposait une soupe aux nouilles chinoises dans un bouillon, avec du rôti de porc, des pousses de bambou et un demi-œuf dur. Ces nouilles étaient alors appelées « soba chinoises » (中華そば, chūka soba), « soba de Chine » (支那蕎麦, Shina soba) ou « soba de Nankin ».

D’autres sources mentionnent le restaurant Rairaiken (来々軒) d’Asakusa, qui avait embauché un chef du quartier chinois de Yokohama lors de son ouverture en 1910. Il s’agissait alors de shio rāmen à base de sel, les Japonais y ajoutant par la suite leur sauce de soja, créant ainsi le shōyu rāmen qui se répandit dans l’archipel dans les années 1920. Dans les années 1930, les Chinois firent connaître le rāmen dans d’autres régions du Japon, notamment à Sapporo (Hokkaidō), Kitakata (Fukushima) et Kurume (Fukuoka).

Le rāmen devint un plat japonais populaire après la Seconde Guerre mondiale, grâce à l’émergence de stands ambulants de rāmen, qui offraient un plat complet chaud, économique et nourrissant, la farine de blé utilisée pour les préparer étant à cette époque plus facile à se procurer que le riz. En 1958, Nissin Foods lança les premiers rāmen instantanés, puis en 1971 les célèbres Cup Noodle, réponse locale à McDonald’s qui s’implantait la même année au Japon. Les rāmen locaux (rāmen au miso de Sapporo ou tonkotsu rāmen de Hakata), jusqu’alors considérés comme des spécialités régionales, conquirent le Japon à partir de 1965, en une décennie, grâce à ces nouilles instantanées ou à l’ouverture d’enseignes franchisées.

Une adresse centrale rue des Marronniers

Quand j’étais enfant, la rue des Marronniers comptait de nombreux bouchons dont l’excellente Mère Jean qui existe toujours. Désormais, elle compte de plus en plus de restaurant asiatiques de premier plan. Nous avions déjà été enchanté par Nouille Academy, adresse jouxtant Nishiki Ramen, spécialisée dans les nouilles chinoises épicées. Malgré la grande affluence en ce jour férié, on trouve rapidement une place et une table. Le sourire aux lèvres, la serveuse nous installe confortablement.

En parcourant le menu, je découvre que la formule complète n’excède pas 20 € pour une entrée, un plat et un dessert. Difficile de faire mieux en matière de rapport qualité/prix.

L’embarras, du choix en matière de Ramen

Chacun trouvera son compte. Le menu présente, une grande variété de bouillons :

À la carte, 10 suggestions de ramens, dont 6 bouillons différents : 

– le Shizo (bouillon de poulet au sel)
– le Miso (bouillon de poulet au miso)
– le Forestier, avec un dashi de Kombu (algues)
– Le tonkotsu, un bouillon trouble composé de cartilages, os, pieds, gras.
– le Shoyu (bouillon de poulet au soja)
– le Laï ramen, un bouillon de poulet au fumet de bonite.

Gyozas aux légumes

En attendant que le cuisinier prépare mon plat principe, je débute ma dégustation par de petits gyozas aux légumes. Leur côté grillé, à la fois, mou et croquant est absolument délicieux. Une belle entrée en matière !

Ils sont accompagnés d’un bol de riz parfumé succulent !

Tori Shoyu Ramen

Puis, comme le service est très rapide, j’enchaîne avec le fameux Ramen où des feuilles d’algues débordent. J’avais opté pour le numéro 6, autrement dit le Tori Shoyu Ramen. Des filets de poulet côtoient de la roquette et des nouilles, le tout baignant dans un bouillon clair de poulet fermier, accompagné donc de salade et de cœurs de bambou mariné, pour un résultat à la fois fumé et amer.

Le plat est copieux et très agréable, avec de multiples saveurs, je décide de déguster mes nouilles et les multiples condiments.

Je vous conseille de terminer par la dégustation du bouillon, mariné pendant 48 h qui donne toute la caractéristiques à ce plat emblématique. D’ailleurs, c’est simple, il ne restait plus rien à la fin ! Je trouve le bouillon goûtu mais moins fin que le phở (plat traditionnel de cuisine vietnamienne, à base de bouillon de viande et de nouilles de riz, agrémentés de divers ingrédients). Peut-être méritait-il d’être plus dilué et moins fort. Mais cela n’engage que moi, question de palais et de goût, comme en matière d’épices.

En dessert, vous pouvez opter pour un mochi glacé ou un tiramisu.

Je termine par un café très serré et mon fortune cookie en poche.

Hervé Troccaz

Notre avis

Une adresse centrale à Lyon, à deux pas de la place Bellecour. Le service est très agréable et rapide. Nishiki Ramen propose un déjeuner au rapport qualité/prix imbattable.

Nishiki Ramen – Informations pratiques

Nishiki Ramen
📍9 rue des Marronniers

69002 Lyon

🚇 Bellecour

Horaires

⏰ Lundi à Dimanche 12:00 à 14:15 19:00 à 22:15 sauf Mardi Midi

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