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Lumière, l’aventure continue – Synopsis
Le 19 mars 1895, deux hommes font preuve d’un immense génie en inventant le cinéma. Leurs noms : Auguste et Louis Lumière. Plus de 130 ans après ce moment marquant, Thierry Frémaux, directeur de l’Institut Lumière et délégué général du Festival de Cannes, leur rend un hommage vibrant. Ce second opus succède à Lumière, l’aventure commence.
Lumière, l’aventure continue – Critique du film
RETOUR AUX SOURCES
Tous les cinéphiles qui fréquentent depuis les années 1990 la place Ambroise Courtois et l’Institut Lumière connaissent l’amour sincère de Thierry Frémaux pour les frères Lumière. Depuis deux décennies, Monsieur Cinéma ne cesse d’utiliser son carnet d’adresses pour faire connaître au monde entier l’incroyable héritage et l’avant-gardisme des deux frères, inventeurs du septième art.
Car le sujet demeure central et essentiel dans Lumière, l’aventure continue. Grâce à une judicieuse sélection, le directeur de l’Institut Lumière ne cesse de vanter à juste titre le sens du cadre, du rythme, de la mise en scène et de l’écriture des deux hommes.
Un plan, une séquence, un cadre : l’essentiel habite déjà ces courtes œuvres, comme un condensé de leur génie.
Au fil des chapitres se dessine une cartographie du monde et, plus généralement, du génie des deux hommes, qui inventent une véritable grammaire et posent les bases d’un art. Leurs successeurs, aussi brillants soient-ils, ne seront que de simples imitateurs.
Lumière, l’aventure continue demeure autant une déclaration d’amour au cinéma qu’une interrogation sur son avenir
À l’heure où l’on célèbre les 130 ans du cinéma, Lumière, l’aventure continue demeure donc autant une déclaration d’amour au cinéma qu’une interrogation sur son avenir. Un futur qui mérite plus que jamais d’être préservé, tant le septième art touche le grand public et fait vivre une palette d’émotions très large, lui permettant de marquer les esprits depuis plus d’un siècle.
La voix off, accompagnée de la musique romantique de Gabriel Fauré, nous invite à découvrir ces pépites tout aussi charmantes que soigneusement composées. Thierry Frémaux nous aide à voir au-delà des images, en signalant leurs prolongements dans la filmographie de Rossellini ou John Ford.
L’émotion affleure à la fin du long-métrage avec un hommage sincère et bienvenu au compagnon de route, le regretté Bertrand Tavernier. Touchant et éblouissant.
✍️ Hervé Troccaz
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