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Les Gens d’à côté d’ André Téchiné avec Isabelle Huppert (Prix Lumière 2024), Hafsia Herzi, Nahuel Perez Biscayart
Les Gens d’à côté – Synopsis
Lucie est une agente de la police technique et scientifique. Son quotidien, marqué par la solitude, se trouve bouleversé par l’arrivée dans son quartier résidentiel d’un jeune couple accompagné de leur petite fille. Tandis qu’elle se prend d’affection pour ses nouveaux voisins, elle découvre avec stupeur que Yann, le père de famille, est un activiste farouchement opposé aux forces de l’ordre, au passé judiciaire chargé. Déchirée entre son devoir professionnel et l’amitié naissante qu’elle éprouve pour cette famille, Lucie voit vaciller ses certitudes les plus profondes
Les Gens d’à côté – Critique du film
Le film raconte une histoire d’amitié qui se crée entre des personnes qui n’auraient pas dû se croiser dans une zone pavillonnaire et qui va être mise à mal par des opinions politiques opposées entre cette dernière et un jeune voisin, activiste anti flics, qui vit en couple avec sa petite fille.
Dans cette chronique sociale qui se veut apolitique, André Téchiné tente de réconcilier des univers antagonistes à travers un scénario qui relève plus de l’esquisse que d’une analyse profonde sur la fracture dans la société.
D’entrée de jeu, le choix d’un couple mixte, rappelle l’acte de foi placé par le cinéaste en l’humain et dans les valeurs républicaines d’une France cosmopolite et multiculturelle.
Le sujet un peu casse-gueule manque de crédibilité
Malgré les bonnes intentions développées dans le scénario, le sujet un peu casse-gueule manque de crédibilité en tant que tel, le déroulé de cette histoire explore à la fois la question du “vivre ensemble” et un dilemme moral pour cette femme policière.
Si le long-métrage n’est pas mauvais en soi et qu’il est plutôt bien interprété par son trio d’acteurs, force est de constater qu’il ne touchera pas vraiment l’intérêt des spectateurs à cause de son rythme lent, des thématiques abordées, des dialogues pas toujours convaincants.
Sans parler de la voix-off insupportable d’Isabelle Huppert qui raconte ses expériences que l’on voit de toute manière à l’écran ou qui servent d’ellipses.
Gérard SERIE
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