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Un film réalisé par James Mangold avec Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée – Synopsis

Pour la dernière fois, Harrison Ford va incarner le célèbre aventurier. L’intrigue se déroule en 1969. Notre cher héros a passé près d’une décennie à partager son savoir au Hunter College de New York. Toutefois, l’incontournable professeur d’archéologie s’apprête enfin à couler des jours heureux et profiter d’une retrate bien méritée.

Mais son destin bascule suite à la visite surprise de sa filleule Helena Shaw. Cette dernière est en quyête d’un artefact rare que son père a confié à l’archéologue des années auparavant : le fameux cadran d’Archimède. Cet objet unique permet de localiser les fissures temporelles. Helena vole l’objet et quitte précipitamment le pays. Le cadran de la destinée risque de tomber entre de mauvaises mains. Dès lors, Indiana Jones n’a pas d’autre choix que d’enfiler son blouson de cuir afin de limiter les dégâts. Une ultime aventure riche en rebondissements.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée – Secrets de tournage

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée est un projet de longue date. Il aura fallu près d’une décennie pour le long-métrage voit le jour. En cause notamment : des divergences artistiques entre Steven Spielberg, le scénariste David Koepp, Harrison Ford et Disney.

Finalement le metteur en scène de The Fabelmans a décidé de quitter le projet. On retrouve derrière la caméra James Mangold, choisi pour être le nouveau metteur en scène, a alors écrit un script en compagnie de Jez et John-Henry Butterworth (Le Mans 66).

C’est en tout cas le long-métrage le plus long de la saga, présenté au Festival de Cannes 2023.

Rappelons que la saga demeure très lucrative : Les Aventuriers de l’arche perdue avait rapporté 367 millions de dollars dans le monde, Indiana Jones et le Temple maudit 333, Indiana Jones et la Dernière Croisade 474 et Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal 787.

Indiana Jones et le Cadran de la Destinée – Critique du film

MOURIR PEUT ATTENDRE

Ultime tour de piste pour le professeur d’archéologie avant une retraite bien méritée. James Mangold réussit une bonne synthèse et redore le blason de la saga, après l’échec artistique d’”Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal”.

La scène d’ouverture très réussie nous plonge tout de suite dans l’ambiance et demeure diablement efficace, avec une course-poursuite sur un train haletante, qui n’est pas évoquer les précédents épisodes, mais aussi Mission Impossible ou encore James Bond.

Autre réussite, la course-poursuite dans les rues de New-York à cheval au milieu d’une parade, aussi spectaculaire que nostalgique. Evoluant à contre-courant, Harrison Ford offre une scène de bravoure haletante et particulièrement impressionnante.

On restera en revanche plus réservé sur des passages manqués comme la plongée qui ne bénéficie pas d’une grande tension et de la présence figurative d’Antonio Banderas, relégué au simple rôle de faire-valoir. Un sacré gâchis.

Dans le même ordre d’idée, la course-poursuite en voiture demeure nettement alourdie par une sous-intrigue amoureuse qui n’apporte rien au récit.

Reste la prestation enthousiasmante de Phoebe Waller-Bridge ainsi qu’une dernière demi-heure qui a le mérite de l’audace et sortir des sentiers battus et fera sans doute couler beaucoup d’encre.

Un parti-pris et une prise de risques qui tranchent avec l’énième présence des nazis, comme dans de précédents épisodes de la saga.

Indiana Jones et le Cadran de la destinée, sans atteindre les fulgurances et la maestria de Steven Spielberg, conclut honorablement la saga, grâce au savoir-faire de James Mangold. Le cinéaste ne démérite pas face à ses aînés,  fait honneur à ses prédécesseurs.

Hervé Troccaz

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