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Le Festival Lumière 2023 rendra hommage au cinéaste japonais Yasujirō Ozu.

La manifestation culturelle continue à dévoiler de jour en jour sa programmation. Après avoir proposé la projection en avant-première du nouveau long-métrage de Miyazaki, le Festival Lumière proposera une rétrospective consacrée à un  autre cinéaste japonais légendaire : Yasujirō Ozu (1903-1963).   Un hommage qui intervient à l’occasion des 120 ans de sa naissance et des 60 ans de son décès.  Dans ce cadre, les cinéphiles lyonnais redécouvriront six œuvres films devenus rares dans des restaurations inédites  de la Shōchiku et la Tōhō, proposées par Carlotta Films.

Pour la première fois dans les salles obscures françaises, Une femme dans le vent avec Kinuyo Tanaka, Femmes et voyous, film muet inédit depuis plus de 30 ans, Il était un père en exclusivité dans une nouvelle version, et d’autres restaurations : “Les Sœurs Munakata“, “Récit d’un propriétaire” et “Dernier caprice“.

Cette programmation n’intervient pas pas hasard, car le Prix Lumière 2023 Wim Wenders, a consacré un film à Ozu, Tokyo-Ga.

Le grand public a pû ainsi redécouvrir grâce au réalisateur allemand Yasujirō Ozu. Les films de cette rétrospective, qui ressortiront en salles dans la foulée du festival Lumière, à partir du 25 octobre. 

Yasujirō Ozu, pilier incontournable du cinéma mondial

Yasujirō Ozu, est né le 12 décembre 1903 à Tokyo, et s’éteignit prématurément le 12 décembre 1963 à Kamakura. Il demeure à jamais un pilier incontournable du cinéma mondial, acclamé pour son approche subtile et introspective de la condition humaine.

Après des études littéraires à l’université de Waseda, Ozu démarra sa carrière cinématographique comme assistant réalisateur. Progressivement, il se forgera une identité artistique singulière, caractérisée par une mise en scène méticuleuse et une attention particulière portée aux détails de la vie quotidienne. Ses œuvres, généralement ancrées dans le Japon traditionnel, explore la tension entre les générations, les dilemmes familiaux et les valeurs culturelles en mutation.

Ozu atteignit la reconnaissance internationale avec des chefs-d’œuvre tels que “Le Goût du saké” (1949) et “Voyage à Tokyo” (1953), des films qui transcendent les frontières culturelles pour toucher l’universalité des émotions humaines. Son style distinctif, caractérisé par des plans fixes à hauteur de tatami et des coupes abruptes, fut salué pour sa profondeur et sa réflexion profonde sur la nature éphémère de la vie.

Durant sa carrière, Ozu réalisa plus de cinquante films, dont beaucoup sont aujourd’hui considérés comme des classiques du cinéma d’art et d’essai. Son influence sur les cinéastes contemporains demeure indéniable, et son héritage perdure grâce à sa capacité à capturer l’essence de l’existence humaine avec une sensibilité inégalée. Yasujirō Ozu demeurera à jamais un maître du cinéma dont l’œuvre continue d’inspirer et d’émerveiller les générations futures.

Hervé Troccaz

Sorties à Lyon

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