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été en cinémascope 2018
été en cinémascope 2018

TOILES A LA BELLE ETOILE

Comme chaque année, l’Institut Lumière organise gratuitement des projections en plein air. Chaque mardi soir ou presque, du 26 juin au 28 août, un film sera proposé. Les séances auront lieu place Ambroise Courtois, à Lyon 8ème.

Une fois la nuit tombée, la place deviendra une immense salle obscure pour les amateurs du 7ème art. « L’été en cinémascope » permettra aux amoureux du cinéma de redécouvrir des chefs-d’œuvre. Tous les styles et tous les horizons seront abordés pour le retour des beaux jours. Voici le programme :

  • Mardi 26 juin à 22h (soirée d’ouverture) : Priscilla, folle du désert de Stephan Elliot (1994).

Partant de Sydney, en Australie, trois drag-queens décident de traverser la moitié du pays pour se produire dans un cabaret. Léger problème, leur bus tombe en panne et ils se retrouvent à jouer dans des lieux improbables…

Une comédie culte qui traite un sujet peu abordé dans le cinéma grand public.

  • Mardi 3 juillet à 22h : Vincent, François, Paul et les autres de Claude Sautet (1974).

Amis depuis très longtemps, Vincent, François, Paul et Armand se retrouvent chaque dimanche à la campagne. Chacun traversant une période difficile, Vincent semble encore plus affaibli que les autres…

Cette comédie dramatique traite les stéréotypes de la crise de la cinquantaine.

  • Mardi 10 juillet à 22h : Hana-bi de Takeshi Kitano (1997).

Un flic est pris de remords concernant des opérations passées qui se sont mal déroulées. Cette remise en question est due au fait qu’il soit confronté à la maladie de sa femme et à des souvenirs de service plutôt douloureux…

Un polar japonais qui marque le renouveau du cinéma japonais de la fin des années 90.

  • Mardi 17 juillet à 22h : Un singe en hiver d’Henri Verneuil (1962).

Albert tient une auberge en Normandie, il promet à sa femme de ne plus toucher à l’alcool. C’est alors qu’un jeune homme prend une chambre et se soûle tous les soirs…

Un classique du cinéma français avec le grand Jean Gabin et la nouvelle vedette de l’époque Jean-Paul Belmondo.

  • Mardi 24 juillet à 21h45 : Les nouveaux sauvages de Damián Szifron (2014).

Six personnes passent la frontière entre la civilisation et la barbarie. Plusieurs prétextes les entrainent dans une chute où ils éprouvent le plaisir de péter les plombs…

Un film sur le monde moderne où la tension ne retombe jamais.

  • Mardi 14 août à 21h30 : Que dios nos perdone de Rodrigo Sorogoyen (2016).

A l’été 2011, en pleine crise économique, Madrid est confrontée à l’émergence du mouvement des « indignés » et attend la visite du Pape. C’est dans ce contexte que deux flics sont chargés d’une enquête sur un serial-killer bien particulier…

Un thriller exposant le contexte politique et social de l’Espagne contemporaine.

  • Mardi 21 août à 21h30 : La fièvre du samedi soir de John Badham (1977).

A la fin des années 70, un nouveau genre musical émerge : le disco. Tony Manero est la star des dancefloors mais il vit sous l’autorité de sa famille. Tony va faire une rencontre qui va changer sa vie…

Un film culte qui voit le premier rôle principal d’un certain John Travolta.

  • Mardi 28 août à 21h (soirée de clôture) : Thelma et Louise de Ridley Scott (1991).

Deux amies sont frustrées de leur vie monotone. Elles décident de s’offrir un week-end dans l’Arkansas…

Une référence du cinéma américain des années 90.

En plus de tout cela, avant chaque film, des avant-programmes remémorant les plus beaux souvenirs des précédents festivals Lumière seront projetés, en attendant la 10ème édition, en octobre. Cette variété de style fera le plaisir des cinéphiles. Rendez-vous donc le mardi 26 juin à 22h place Ambroise Courtois !

Kévin Masegosa