Bridget Jones : folle de lui
Un film de Michael Morris avec Renée Zellweger, Chiwetel Ejiofor, Leo Woodall
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Bridget Jones : folle de lui avec Renée Zellweger – Synopsis
À 52 ans, Bridget Jones est confrontée à une nouvelle étape de sa vie. Devenue mère de deux enfants, elle tente de retrouver un équilibre après la disparition de Mark Darcy, avec qui elle a partagé dix années de bonheur. Mais se relancer dans l’aventure amoureuse après tant d’années de stabilité n’est pas une mince affaire. Entre rencontres maladroites et situations cocasses, Bridget va découvrir que l’amour, à son âge, peut réserver bien des surprises.
Bridget Jones : folle de lui avec Renée Zellweger – Critique du film
Quatrième opus de la saga après Le Journal de Bridget Jones, L’Âge de raison et Baby, ce nouvel épisode, inspiré du roman de Helen Fielding publié en 2013, s’enlise dans une mécanique éculée de comédie romantique sans saveur.
Le résultat ? Une intrigue prévisible, un rythme lent, et une durée interminable de trois heures, là où une heure quarante-cinq aurait largement suffi.
Une intrigue prévisible, un rythme lent, et une durée interminable de trois heures
Le film cible sans doute un public nostalgique de la Bridget d’antan, mais peine à renouveler son propos. On suit une héroïne endeuillée, en quête de renouveau sentimental, oscillant entre une aventure avec un jeune séducteur (Leo Woodall) et une romance plus mature avec un célibataire de son âge (Chiwetel Ejiofor). Malheureusement, le tout manque cruellement d’originalité.
L’humour qui faisait le charme des premiers volets laisse ici place à des dialogues artificiels, parfois trop appuyés dans leur volonté de « faire jeune ». Bridget, autrefois gaffeuse et attachante, devient une caricature d’elle-même, enchaînant les maladresses forcées et les situations invraisemblables.
Les personnages secondaires sont relégués à des rôles anecdotiques.
Le ton so british, qui contribuait au succès des premiers opus, semble avoir été dilué au profit d’un humour plus conventionnel et formaté. Les personnages secondaires, habituellement sources de répliques savoureuses et de moments gênants bien dosés, sont relégués à des rôles anecdotiques.
Côté casting, si Hugh Grant fait un retour remarqué en vieux charmeur toujours aussi efficace, Renée Zellweger, elle, peine à convaincre. Son jeu semble figé, ses expressions forcées, et son personnage manque cruellement de fraîcheur. Seule Emma Thompson, en médecin cynique et percutante, parvient à tirer son épingle du jeu avec quelques scènes réjouissantes.
En définitive, Bridget Jones : Folle de lui accumule les clichés sans jamais retrouver l’authenticité et la fraîcheur des débuts. Un film qui ravira peut-être les fans inconditionnels de l’héroïne, mais qui, pour les autres, risque fort d’être une longue et fade redite.
✍️ Gérard SÉRIE
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