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Joker : Folie à deux de Todd Philipps avec Joaquin Phoenix, Lady Gaga, Brendan Gleeson, Catherine Keener, Zazie Beetz

Joker : Folie à deux – Synopsis

En 1983, deux ans après avoir commis ses méfaits sous l’apparence du Joker, Arthur Fleck est enfermé dans les méandres oppressants de l’hôpital psychiatrique Arkham, au cœur de Gotham City. Déchiré entre ses deux personnalités, il oscille dangereusement entre l’homme qu’il était et l’icône anarchique qu’il est devenu, tandis qu’il attend son procès. Dans ce lieu de souffrances partagées, Lee Quinzel, une patiente énigmatique au passé tourmenté, se découvre une fascination grandissante pour cet esprit torturé. Une étrange alchimie se crée entre eux, nourrie par une folie commune et une passion inattendue pour la musique. Tandis que leur lien se renforce, à l’extérieur, les partisans d’Arthur, galvanisés par ses actes et sa figure de proue, lancent un mouvement de rébellion exigeant sa libération. Ainsi, les destins de Gotham, d’Arthur Fleck et de Lee Quinzel se trouvent inextricablement liés dans une spirale de chaos et de fascination.

Joker : Folie à deux – Critique du film

À LA FOLIE…PAS DU TOUT

Après le succès du premier volet marqué par l’interprétation habitée et phénoménale de Joaquin Phoenix, Todd Phillips a laissé s’écouler près de cinq ans avant de proposer une suite alternative avec un véritable parti pris : l’introduction d’un nouveau personnage féminin et des scènes musicales.

Loin de frôler la redite, et jouant la carte du contrepied, le cinéaste manque toutefois son objectif tant le script navigue à vue et nous déçoit. Le réalisateur semble constamment courir après son sujet, sans jamais le trouver.

Les scènes de procès prennent beaucoup trop de place

L’interprétation de Lady Gaga et de Joaquin Phenix n’est pas à mettre en cause, mais l’histoire demeure bien trop longue et peine à nous embarquer. Sans compter un épilogue qui nous laisse sur notre fin. Le tandem ne fait jamais des étincelles, desservi par un scénario abscons et peu crédible. Les scènes de procès prennent beaucoup trop de place. Au fil du récit, la relation entre les deux personnages principaux devient de plus en plus abstraite et inintéressante. Tout semble étonnamment à côté de la plaque.

Le personnage oscille en permanence entre sa personnalité propre et son personnage de fiction, compassé dans son déterminisme psychopathologique sans jamais se fixer définitivement, ce qui demeure très pénible pour le spectateur.

La folie présumée du titre n’est jamais présente, et précisément, il manque ce grain d’inventivité qui font les grands films.

Reste quelques réussites, comme la scène du tribunal transformé en cabaret ou encore les intermèdes musicaux esthétiques. Joaquin Phoenix et Lady Gaga partagent ainsi des scènes typiques du Hollywood des années 1940 en dansant sur du jazz devant une grande lune en carton, ou du music hall télévisé avec costumes yéyé et claquettes. Une suite laborieuse.

Hervé Troccaz

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