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Salamandra de Pablo Agüero avec Joaquin Aguila, Dolores Fonzi, Daniel Fanego
Salamandra – Synopsis
Alba est venue récupérer Inti. Il a six ans ; elle, trente. Ils ne se connaissent pas. Lunatique, bavarde, naïve, Alba entraîne Inti en auto-stop jusqu’à une vallée de la Patagonie : El Bolson (Zone non nucléaire), refuge de renégats venus des quatre coins du monde. Chez le défunt Dr Schulz, jour et nuit se confondent en une fête sans fin, parmi de beaux monstres, des collections d’insectes et une foule d’animaux errants. Aux pieds de la cordillère, les enfants des paysans jouent à démolir une école et à attaquer les maisons des nouveaux venus. Dans ces deux mondes impossibles, Alba et Inti essayent de construire une vie de mère et fils. Alba accrochée à sa rêverie, Inti à son kit de survie.
Salamandra – Critique du film
Drôle de coïncidence que la sortie de deux films portant le même titre, l’un de Alex Carvalho qui se déroule au Brésil , l’autre de Pablo Agüero en Argentine et qui désigne dans le premier un petit lézard et dans l’autre un braséro de fortune
Pour celui qui nous intéresse , c’est un premier film qui malgré les petites imperfections du débutant fait preuve d’une parfaite maîtrise de la narration et des clairs-obscurs.
L’histoire autobiographique, est le parcours initiatique du réalisateur qui occulte volontairement le passé de ses protagonistes et prend les allures d’une fuite effrénée et surtout chaotique.
“El Bolsón” qui sert de fond à l’histoire est la vallée mythique de la Patagonie en Argentine et la Mecque du hippisme dans les années 70 . c’est aussi un lieu inouïe de cultes catholiques ou d’inspiration maya et de courants mystiques.
Une expérience exigeante
Ma mise en scène qui se veut résolument naturaliste, entre dictature et démocratie, entre ombres et lumières, rend l’expérience rude pour ne pas dire exigeante où Pablo Agüero saisit avec justesse l’histoire tourmentée de son pays
l’histoire de ce film débute dans années 1980, à l’époque où la dictature règne en Argentine.
En résumé : voila ne jeune femme qui sort de prison, récupère son fils de six ans, qu’elle connait à peine et qui part vers la Patagonie, à El Bolson, rejoindre une communauté hippie dans laquelle elle espère se reconstruire.
Le premier volet d’une œuvre cinématographique déjà prometteuse mais qui reste à peaufiner.
Même si l’idée de l’errance d’une jeune femme avec son fils peut être intéressant comme le début de la narration, au final on s’ennuie assez rapidement. On ne connait rien des personnages, si ce n’est le trait de caractère principal d’Alda qui est une rêveuse. Le film n’a réellement ni début, ni fin à proprement parler.
Du coté casting c’est bien joué : le petit Joaquin Aguila qui interprète à l’instinct Ini le fils, est parfait. Dolorès Fonzi (Alda) est touchante et formidable dans son rôle de mère un dépassée par les événements..
Salamandra est le premier volet d’une œuvre cinématographique déjà prometteuse mais qui reste à peaufiner.
Gérard SERIE
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