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Première affaire de Victoria Musiedlak avec Noée Abita, Anders Danielsen Lie, Alexis Neises, François Morel, Louise Chevillote, Chad Chenouga, Andranic Manet
Première affaire – Synopsis
Nora, jeune avocate fraîchement diplômée, se retrouve propulsée dans sa première affaire pénale. Désireuse de faire ses preuves, elle se bat pour défendre son client, un homme accusé de meurtre. Mais l’affaire est complexe et Nora est confrontée à un système judiciaire impitoyable. En parallèle, elle doit gérer sa vie personnelle chaotique et les tensions avec sa famille.
Première affaire – Critique du film
Comme sa jeune avocate confrontée à sa première affaire pénale, c’est aussi le premier film de la réalisatrice qui a écrit le scénario de ce film déconcertant qui montre les coulisses d’un système judiciaire souvent déshumanisant.
Ce n’est pas un film de procès mais plutôt l’histoire assez invraisemblable d’une jeune femme qui succombe à sa naïveté, parce qu’il s’agisse de violence, de mensonges ou d’intimité, l’héroîne de cette première affaire semble subir plus la réalité d’un être fragile, que comme une avocate consciente de son rôle où le mélange des genres entre vie privée et professionnelle ne devrait jamais être mélangées.
Le film se détourne trop rapidement de son intention première
Si le postulat de départ est bon, à savoir nous montrer le coté moins idyllique d’un métier qui n’admet aucune faiblesse, force est de constater que le film se détourne trop rapidement de son intention première en développant des thématiques moins glamours parce que le public est souvent friand d’histoires d’amour et qu’ il est possible que la réalisatrice ait voulu ajouter cet élément à son film pour le rendre plus accessible et commercial.
Peut-être parce que le système judiciaire est complexe, donc peut être plus difficile de le représenter de manière réaliste et captivante dans un film.
Il est possible aussi que la réalisatrice ait trouvé plus facile de se concentrer sur la relation amoureuse entre Nora et son client, qui permet de créer un lien émotionnel avec le public plus susceptible de s’identifier à un personnage qui vit une romance, même si elle est improbable avec la volonté de s’éloigner des nombreux films de procès classiques
Le scénario est intelligent et captivant
Le scénario est intelligent et captivant. L’intrigue est bien ficelée et les personnages sont complexes et crédibles. Le film pose néanmoins des questions intéressantes sur la justice, la culpabilité et la responsabilité.
Le film est bien réalisé. La mise en scène est sobre et efficace, et le rythme est soutenu. La réalisatrice, Victoria Musiedlak, sait créer une atmosphère oppressante et intrigante.
Le film est parfois un peu sombre et déprimant. L’histoire est assez tragique, et il n’y a pas beaucoup de moments de légèreté.
Les acteurs de Première Affaire sont tous excellents et i contribuent à la réussite du film, à commencer par .
Noée Abita qui est exceptionnelle dans le rôle de Nora, jeune avocate inexpérimentée dont c’est le première bâptème de feu . Elle donne vie à Nora avec une justesse et une sensibilité remarquables. Sa performance est à la fois fragile et déterminée, et elle porte le film sur ses épaules.
Anders Danielsen Lie (Alexis Servan), acteur norvégien connu pour ses rôles dans “Oslo, 31 août” (2011) et “Personal Shopper” (2016) Interprète Alexis avec charisme et mystère
Alexis Neises (Jordan Blesy) Apparu dans plusieurs films et séries TV Interprète dans un rôle secondaire Jordan avec conviction
François Morel (Édouard Saint-Brieuc) Figure connue du cinéma français apporte une touche d’humour au film en interprètant Édouard avec malice et ironie
Louise Chevillotte (Laëtitia) Apparu dans plusieurs films et séries TV, interprète Laëtitia avec sensibilité
Saadia Bentaïeb (Baya Aït) interprète dans un second rôle Baya avec force et conviction
Première Affaire malgré quelques petites erreurs de débutante est un film intéressant et bien réalisé, porté par une performance exceptionnelle de Noée Abita. Le long-métrage est un peu lent par moments et la fin est un peu prévisible, mais il n’en reste pas moins captivant et intelligent qui pose des questions importantes.
Gérard SERIE
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