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Maestro(s) de Bruno Chiche avec Yvan Attal, Pierre Arditi, Miou-Miou, Christian Marcon, Pascale Arbillot, Caroline Anglade, Niels Othenin-Girard, Caterina Murino
Maestro(s) – Synopsis
Chez les DUMAR, on est chefs d’orchestre de père en fils : François achève une longue et brillante carrière internationale tandis que Denis vient de remporter une énième Victoire de la Musique Classique. Quand François apprend qu’il a été choisi pour diriger la Scala, il n’en croit pas ses oreilles. D’abord comblé pour son père, Denis déchante vite lorsqu’il découvre qu’en réalité c’est lui qui a été choisi pour aller à Milan…
Maestro(s) – Critique du film
Dans cette histoire qui traite dans une famille de musiciens de la filiation sur trois, de rapports père-fils compliqués, de rivalités et d’égos entre eux ; un simple quiproquo vient tout bouleverser dans leurs vies.
C’est en s’inspirant de Footnote du réalisateur et scénariste israélien Joseph Cedar que Bruno Chiche s’est inspiré pour construit son film.
Il y a assez peu de surprises dans ce dernier, dont la tension psychologique entre les personnages est présente à chaque instant. Cela va crescendo et évite toute fausse note, avec un scénario un peu convenu et une mise en scène qui ne l’est pas moins, hormis dans les parties musicales, plutôt enthousiasmantes, avec un final grandiose.
Maestro(s) : un scénario un peu convenu et une mise en scène qui ne l’est pas moins
Dommage que les rôles féminins ne soient pas plus exploités en leur donnant un peu plus d’épaisseur. On ne sait pas grand chose de la vie d’épouse d’Hélène (Miou- Miou) qui vit dans l’ombre de François, pas plus sur Jeanne (Pascale Arbillot), la première épouse du fils en dehors qu’elle est devenue son agent.
Le tête à tête de ces deux monstres sacrés, ressemble plus à un règlement de comptes à OK Corral, qu’à de simples chamailleries entre le père et le fils?
Les parties musicales et les voix sont somptueuses pour qui aime la musique classique et les chants lyriques.
Le casting de premier ordre contribue fortement à la réussite de ce film à commencer par le duo explosif Arditi (François) – Attal (Denis), excellent et juste dans leur jeu d’acteur du début à la fin du film.
Miou-Miou qui campe formidablement une compagne attentive et philosophe, accepte de vivre sans trop se poser de questions auprès de son grand homme, qu’elle protège et admire.
Caroline Anglade (Virginie) bonne violoniste malgré ses difficultés auditives et ‘amoureuse de Denis, accepte sa place dans l’orchestre plutôt que celle de premier violon, parce qu’elle n’est pas dupe quant à ses capacités de musicienne.
Seul Mathieu (Nils Othenin-Girard) le fis de Denis, préfère échapper à la malédiction des DUMAR en choisissant d’être cuisinier plutôt que de devenir comme son père et grand-père chef d’orchestre .
La réconciliation va de fait, lorsque l’on voit père et fils diriger ensemble, l’orchestre à l’ouverture de la Scala, après autant de non-dits entre eux tout au long du film. La dernière scène musicale est surprenante .
Rien n’est raté dans ce film, bien au contraire. Je suis sorti de la salle ravi et satisfait comme beaucoup d’autres spectateurs, en ayant ressenti beaucoup d’émotion.
Gérard SERIE
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