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Le ciel rouge de Christian Petzold avec Thomas Schubert, Paula Beer, Langston Uibel…
Le ciel rouge de Christian Petzold avec Thomas Schubert – Synopsis
Le ciel rouge se déroule au bord de la mer Baltique. L’action débute dans une maison de vacances, où se rassemblent quatre amis. La canicule fait rage, in’a pas plu depuis des semaines. Les forêts qui les entourent sont en proie aux flammes, mais leurs coeurs également !
Le ciel rouge de Christian Petzold avec Thomas Schubert – Critique du film
Dans ce film qualifié de “film d‘été à la française ” tout commence par deux jeunes amis allemands qui tombent en panne de voiture sur une route.
Avec ce début, rien n‘est encore posé au niveau de l’histoire, si ce n’est qu’ils se paument dans la forêt en essayant de retrouver la maison où ils doivent aller.
Lorsque Léon (Thomas Schubert), jeune écrivain et Félix (Langston Uibel) futur étudiant en art arrivent enfin devant cette demeure ouverte à tous vents cela parait assez insolite avec personne qui les attend.
Ils s’installent et c’est à la nuit venue qu’ils découvrent étrangement en entendant dans la chambre voisine le bruit d’ébats amoureux qu’il y a deux autres occupants.
Pour son troisième long métrage, Christian Petzold se tourne vers la mer Baltique pour signer dans cette tragicomédie le portrait égocentrique de Léon qui souhaite terminer son second roman.
Dans ce conte estival à la manière du début d’un film d’horreur américain, l’amitié masculine des jeunes hommes dans une progression narrative lente, est très vite mise à mal par l’arrivée de David ( Enno Trebs) un beau maître nageur, qui après avoir délaissé son amoureuse Nadja (Paula Beer) vient séduire Félix.
Avec cette valse des sentiments qui manque souvent de légèreté, malice, d’humour et parfois même de poésie, chacun des protagonistes joue sa partition entre silences et regards inquisiteurs.
Le ciel rouge : malgré un début plutôt prometteur, le film fait du surplace.
Malgré un début plutôt prometteur qui aurait pu basculer vers un marivaudage, assez rapidement le film fait du surplace, avec des personnages finalement assez creux et bien peu charismatiques, hormis peut-être celui de Nadja la seule femme de ce trio masculin.
Même le danger imminent des incendies de forêt qui se rapprochent de la maison ne parviennent pas à nous tirer de notre léthargie devant ce film sans réelle consistance.
A l’image de “La collectionneuse” de Rohmer, il est vrai que “Le ciel rouge” est à sa manière un cruel conte moral où seul le rôle de Nadja sert de pivot pour l’équilibre d’un scénario bancal et sans originalité
Le quatuor d’acteurs est bon et tente de sauver au mieux ce film sans réel intérêt ou saveur puisque les médias nous informent suffisamment chaque été sur le sujet des feux.
Quant à la fin un tantinet mélodramatique avec la disparition du duo amoureux, elle est là pour essayer de capter comme elle peut l’attention du public, en pointant du doigt les incendies qui détruisent les forêts, les maisons, les personnes, mais surtout pour nous alerté et nous faire prendre conscience des dangers du dérèglement climatique.
Gérard SERIE
Sorties à Lyon
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