L’histoire
Le Comte Drac a décidé de souffler quelque peu, face au surmenage. Sa fille décide de lui offrir où tous les monstres sont les bienvenus. Drac va prendre du bon temps et peut-être tomber amoureux.
Critique
SANS POUR SANG
Jamais deux sans trois ! Après deux aventures qui ont permis d’installer un univers décalé, le vampire et sa bande son de retour. Comme dans les deux précédents épisodes, le graphisme demeure particulièrement soigné. Les monstres s’animent avec toujours plus de détails, de réalisme et d’émotion. Mais c’est surtout l’humour qui différencie cette saga des autres.
Hotel Transylvanie 3 a réussi à imposer un univers irrévérencieux, loin des histoires “propres” de Disney et Dreamworks.
Les vannes fusent, les jeux de mots, les quiproquos s’enchainent, jusqu’au final, absolument irrésistible, convoquant au passage les vieux tubes des années 90, lorgnant au passage du côté de chez Mars Attacks ! de Tim Burton. Autre référence assumée, avec son côté coloré jusqu’au fluo : Hannah-Barbera (Scoubidou).
Véritable ode à la différence, le dessin-animé fourmille de bonnes idées, se moquant ouvertement au passage du tourisme de masse.
Si les séquences divertissantes s’enchainent sans accrocs, Hôtel Transylvania 3 n’en oublie pas des messages assez subtils sur le poids de la responsabilité parentale.
Féroce, mais jamais vraiment méchant, ce troisième demeure sans doute le plus loufoque de la série. U n rythme plus endiablé et des gags physiques absolument géniaux. Monstrueusement drôle ! L’épilogue finit par nous enchanter définitivement !
Hervé Troccaz
Film d’animation américain de Genndy Tartakovsky (1 h 40). Sur internet : www.hoteltransylvanie3.com, www.facebook.com/HotelTransylvanie
Bande-annonce d’Hôtel Transylvania 3 : des vacances monstrueuses