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« Back to Black » est un film américano-britannique réalisé par Sam Taylor-Johnson en 2024. Ce long-métrage biographique se penche sur la vie de la talentueuse autrice-compositrice-interprète britannique Amy Winehouse, incarnée par Marisa Abela dans le rôle principal. Le casting inclut également Jack O’Connell, Eddie Marsan, Juliet Cowan et Lesley Manville.
Back to black – Synopsis
Amy Winehouse fait ses premiers pas dans l’univers musical au début des années 2000, en tant que musicienne de jazz dans le nord de Londres. Elle connaît ensuite une ascension fulgurante sur la scène internationale, devenant une chanteuse primée aux Grammy Awards grâce à des titres emblématiques tels que « Rehab » et « Back to Black ». Plutôt qu’une simple biographie, ce film explore surtout la relation d’amour tumultueuse et destructrice entre la chanteuse et son époux, Blake Fielder-Civil.
Back to black – Critique du film
BLACK PANTHER
En attendant le biopic consacré à Michael Jackson, et après Elvis ou encore Freddie Mercury (Boehmian Raphsody), c’est une autre grande figure de la culture pop de voir sa vie portée à l’écran.
Personnage sombre et tourmenté, Amy Winehouse est incarnée avec brio par Marisa Abela. Une interprétation habitée et remarquable, d’autant qu’elle épouse absolument son grain de voix.
Back to Black est desservi par une mise en scène étonnamment insipide et lisse
Mais au-delà de cette incarnation parfaite, le long-métrage apparaît étonnamment lisse, en se concentrant sur l’histoire d’amour entre la chanteuse et celui qui l’entraina dans les méandres d’une vie de débauche. Sa face sombre, son démon qui l’amenant aux enfers, jusqu’à une fin tragique et prématurée.
Les personnages secondaires sont étonnamment sous-exploités et pas assez travaillés, à l’image du père. Au regard de la personnalité subversive du personnage, Back to Black est desservi par une mise en scène étonnamment insipide et lisse.
Peu de mouvements de caméra, un travail sur la photo inexistant, des dialogues relativement pauvres. On aurait aimé un parti pris plus tranché ou une concentration sur un aspect de la personnalité d’Amy Winehouse.
Sur le fil de rasoir, le film se refuse à distribuer bons et mauvais points. Heureusement, la bande-son et les extraits musicaux contrebalancent une réalisation bien trop sage, ainsi que de gros problèmes dans la représentation de l’héroïne.
Back to black est un film bien scolaire, qui reste surface, arrondit les angles sulfureux, trop superficiel.
Hervé Troccaz
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