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Empire of light de Sam Mendes avec  Olivia Colman, Micheal Ward, Colin Firth, Toby Jones, Tom Brooke, Tanya Moodie, Hannah Onslow, Crystal Clarke

Empire of light – Synopsis

Hilary est responsable d’un cinéma dans une ville balnéaire anglaise et tente de préserver sa santé mentale fragile. Stephen est un nouvel employé qui n’aspire qu’à quitter cette petite ville de province où chaque jour peut vite se transformer en épreuve. En se rapprochant l’un de l’autre, ils vont apprendre à soigner leurs blessures grâce à la musique, au cinéma et au sentiment d’appartenance à un groupe…

Empire of light – Critique du film

Si ce mélodrame  sur fond d’Angleterre déchirée par la politique de Margaret Thatcher, n’est peut-être pas le chef-d’œuvre  annoncé après l’excellent Babylon et le moins convaincant The Fabelmans, cela reste néanmoins  une œuvre de haute couture  qui nous fait cependant passer un beau et bon moment au cinéma.

Ce drame humain qui ce déroule dans ce cinéma en front de mer avec des décors comme autant de tableaux d’Edward Hopper, nous dépeint une romance amoureuse assez touchante semée d’embûches, à la fois porteuse d’espoir et de tristesse.

La première moitié et la toute fin d’Empire of Light restent magnifiques, même si l’histoire ne décolle pas vraiment et  reste traitée en surface.  Pour autant, ce long-métrage demeure plaisant et intéressant, animé par le jeu tout en nuances de l’excellente Olivia Colman et la belle prestation du prometteur Michael Ward.

Un beau film, sensible, profond, techniquement parfait

Le film surprend aussi par la composition de ce groupe d’employés du cinéma aux personnalités transparentes, dont nous savons peu de choses d’eux, mais aussi par la découverte des troubles bipolaires dont souffre Hilary et qui  la rendent parfois antipathique. 

Sam Mendes réalise un beau film, sensible, profond, techniquement parfait, empreint  d’une douce nostalgie avec en toile de fond une histoire raciale d’amour impossible où le couple doit surmonter toutes les difficultés liées à une société anglaise rigide.  

La musique et la culture de l’époque ont été nourries par la politique menée, les émeutes de Brixton et Toxteth, le taux de chômage élevé, le racisme du Front national britannique… 

Un film à découvrir pour la beauté des prises de vues, les décors, l’ambiance, les personnages de condition modeste qui se battent contre les préjugés et la morale étriquée de la société et dont le héro noir finit enfin par entrer à l’université pour étudier l’architecture.

Gérard Sérié

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