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ZOOTOPIE

Touroparc.zoo, le parc zoologique qui apporte un nouveau regard sur les animaux et leur milieu de vie. Une passion qui dure depuis 1961. 7 à Lyon vous dévoile les coulisses de cette institution.

 

Les coulisses d’une protection animale

La protection et la conservation des animaux sont deux points essentiels pour Touroparc.Zoo. En ce sens, tous les animaux introduits dans ce zoo sont là pour être sauvés, pour leur apporter une protection qu’ils n’auraient pas à l’état sauvage. L’oryx d’Arabie en est un très bon exemple. Elle est la seule antilope de son genre à ne pas vivre en Afrique et fut une des premières espèces de mammifères à s’être reproduit en parc zoologique et réintroduite dans la péninsule Arabique, dans les années 80. La dernière antilope sauvage fut tuée dans les années 70. Un gros programme de sauvetage a été mis en place pour pouvoir protéger cette espèce en voie d’extinction. Les programmes de reproductions internationaux ainsi que les parcs zoologiques ont permis à cette espèce de survivre face à la chasse et le braconnage. Aujourd’hui, il existerait un millier d’oryx sauvage malgré la reprise de la chasse et de la capture illégale dans les années 2000. C’est mi-avril que le parc accueille un groupe de 4 femelles et un mâle qui devrait s’y ajouter dans quelque temps. Touroparc.zoo espère pouvoir voir une nouvelle naissance qui aidera ces animaux à continuer de faire vivre leur espèce. Les oryx d’Arabie vivent en troupeau, souvent constitués de femelles et d’un mâle. Vivant dans des zones assez désertiques, ils sont aussi capables de courir vite et de sauter haut. Une espèce de plus sauvée de la capture illégale, une cause importante que défend le zoo, la protection et la conservation des animaux.

Les coulisses d’une naissance

La reproduction des animaux est importante pour le parc, pour permettre à certaines espèces en voie d’extinction de ne pas disparaître définitivement. Une cause importante mais qui n’est pas nécessairement dévoilée au grand public. Pour en savoir un peu plus sur ces naissances, nous sommes partis à la rencontre des Makis catta, les petits lémuriens de Madagascar (oui, on parle de l’île mais aussi du dessin animé). Comme dans leur milieu naturel, ils vivent sur une île, il faut donc chausser les bottes en caoutchouc pour traverser le petit cours d’eau qui les sépare des visiteurs. Ici les petits lémuriens ont tout de suite repéré la nourriture apportée par la vétérinaire Emanuela et son collègue Benoit. Ils mangent principalement des fruits et des légumes, mais sont plus attirés par les fruits (c’est plus sucré !). De jeunes Makis catta ont vu le jour, il y a quelque temps, ce qui a agrandit la famille vivant sur l’île. Les petits s’accrochent au dos des plus grands, comme un koala sur un arbre et se laissent transporter de branches en branches. D’autres vont boiredans le cours d’eau en compagnie des tortues et des canards présents dans chaque enclos du parc en compagnie des autres animaux. Problème soulevé par ces naissances : les animaux sont plus nombreux dans l’enclos, ce qui ne favorise pas forcément le bien-être de l’animal puisque la place dans leur habitat est réduite. Touroparc.zoo privilégie donc les grands enclos, avec moins d’espèces à l’intérieur et donc moins de reproduction pour s’occuper notamment du bien-être des animaux qui sont déjà présents.

 

Les coulisses du soin des animaux

 Le bien-être des animaux est très important pour toutes les personnes qui travaillent dans le parc. Il est donc fondamental de leur prodiguerles soins nécessaires pour leur permettre une vie dans le parc agréable. Ici, nous découvrons l’entraînement médical des éléphants d’Asie. Un exercice qui permet de désensibiliser l’éléphant et de s’habituer aux différents traitements médicaux pour ne pas qu’il soit agressif le jour où il faudra lui administrer certains soins qu’il n’aurait pas l’habitude de recevoir. Habitué par ce rituel, l’éléphant entre dans le centre de soins et connaît le chemin par coeur jusqu’à la cage dans laquelle on le soignera. Aujourd’hui c’est la manucure. Aidé de Guy, spécialiste lorsqu’il s’agit d’éléphant, Emanuela va nettoyer le pied de l’animal et ensuite lui passer la lime à ongles. Les pattes d’un éléphant sont ce qu’il y a de plus important et il faut en prendre soin régulièrement. En moyenne, 2 à 3 fois par semaine chaque éléphant passe se faire une manucure. Certaines fois, une prise de sang est faite. “On ne soigne pas forcément les animaux, on fait surtout de la prévention, pour éviter tout type de problème et surtout pour éviter de devoir anesthésier l’animal. Pour un éléphant, l’anesthésie peut être très dangereuse“, explique Guy. La peau d’un éléphant est très sensible, et très rugueuse au toucher. Lorsqu’il fait moins de 5° dehors, ils ne sortent pas et lorsqu’il pleut c’est la même chose. L’éléphant d’Asie consomme en moyenne 150 kg de végétaux et 140 L d’eau. Pour se protéger du soleil, il se jette de la terre sur le dos et s’asperge de boue pour se protéger des insectes. Il est moins gros que l’éléphant d’Afrique mais tout aussi impressionnant lorsqu’il est tout près.

 

Les coulisses de la découverte et de la pédagogie

Touroparc.zoo, c’est aussi la découverte d’espèces qui nous seraient inconnues, ou que l’on connaît, mais que nous n’avons jamais vues en vrai. Les reptiles sont des animaux bien mystérieux pour nous. La tortue géante d’Aldabra est la plus grosse tortue terrestre avec la tortue des Galàpagos. Elle peut peser jusqu’à 300 kg et sa carapace peut atteindre 1,20 m de longueur. Connut aussi pour sa durée de vie qui peut aller jusqu’à 150 ans, le parc en accueille deux, un mâle et une femelle. Ici la femelle est plus petite que le mâle, mais ce n’est pas toujours le cas, elle fait attention à sa ligne, c’est important avant l’été. Elle reste plus timide et ne se laisse pas beaucoup approcher. Mais pour Aldo, le mâle, c’est tout autre chose ! Il adore les caresses et on le voit tout de suite lorsqu’il commence à se relever sous les caresses de certains visiteurs qui ont eu accès à l’enclos. Sa carapace est très dure et seul des moellons ou un filet peut l’arrêter. Sa peau est aussi dure et rugueuse, plus rugueuse que celle de l’éléphant, cela lui permet de se protéger de la météo dehors tout comme sa carapace. Lorsque la température extérieure dépasse les 20°C et que le soleil est présent les deux tortues se retrouvent dans l’herbe à bronzer au soleil ou à l’ombre pour les plus sensibles. De l’autre côté, nous retrouvons un python royal dans les mains d’Emanuela. Ce serpent est une espèce carnivore qui se nourrit d’oiseaux, qu’il étouffe pour les tuer et qu’il avale en entier. Le python adulte mange une à deux fois par mois alors que les plus jeunes une à deux fois par semaine. Comme tous les reptiles, leur température corporelle varie suivant la température de l’endroit dans lequel ils sont. Ici il se réchauffe dans les bras d’Emanuela. La pédagogie est quelque chose d’important pour Franck Chaduc, quelque chose qu’il ne faut pas ignorer, c’est un des points essentiels du parc et il met tout en œuvre pour conserver ce point de vue pédagogique pour les visiteurs.

 

Les coulisses d’un milieu de vie

Le bien-être des animaux est un point fondamental, il est donc important pour eux de se sentir comme dans leur milieu de vie naturel. C’est pour cela que le parc s’efforce de rendre les différents enclos aussi confortables pour chaque espèce selon leur milieu de vie habituel. Dernièrement la verdure a beaucoup poussé dans les différents enclos, sans utilisation de pesticide, d’herbicide ou d’engrais. La reconstitution de certains biotopes est aussi un point essentiel pour le parc et pour que les animaux se sentent chez eux. La serre tropicale est la reconstitution parfaite du climat de Guyane et accueille ainsi de nombreuses espèces d’oiseaux, d’amphibiens ou de reptiles. Les Loriquets de Swainson, sont des petits oiseaux colorés, des sortes de mini-perroquets. Ils peuvent vivre jusqu’à l’âge de 20 ou 30 ans. Cette espèce est très particulière puisqu’ils sont nectarivores, ils vont vers les fleurs et se nourrissent de leur nectar comme les abeilles. La serre compte 29 espèces et 95 oiseaux dont 12 Loriquets. Comme plusieurs animaux, ils peuvent émettre certains sons, des sons d’oiseaux assez aigus que nous connaissons tous. Mais ils ne peuvent pas parler comme les perroquets. Un milieu de vie humide, et chaud une partie de la forêt tropicale de Guyane complètement reconstituée.

Les coulisses du parc

Touroparc.zoo est un parc zoologique qui se veut différent des autres. Il porte un nouveau regard sur les parcs zoologiques en mélangeant loisirs, découverte et pédagogie. 700 animaux y sont présents dont 140 espèces. Le parc extérieur compte 12 hectares. Il compte aussi une serre équatoriale, un vivarium, et en 2018 une nouvelle volière va ouvrir. Niveau loisir, le parc ouvre un espace aquatique en juillet et août, des animations et des manèges sont aussi présents. La cohabitation d’espèces est aussi très présente, c’est un autre point important pour le directeur et les employés du parc. Pour eux les animaux vont là où ils doivent aller, ils ne sont pas leurs propriétés.

 

Pour visiter les coulisses de Touroparc.zoo :

Visite VIP : Découvrez l’entraînement médical des éléphants, rencontrez les reptiles et les Makis catta sur leur île. Dans un petit groupe de 10 personnes, encadré par un soigneur-animateur, partez en apprendre plus sur ces animaux.

 

D’autres visites sont aussi possibles :

 

  • Passion soigneur : découvrez le quotidien des soigneurs animalier.
  • Visite privilège : accompagnez d’un soigneur-animateur partez donner à manger à cinq espèces différentes et à les observer de plus près.
  • Pass annuel : un accès illimité au parc toute l’année.
  • Happy’ Tour : Touroparc.zoo organise aussi des événements tels que les anniversaires.

 

www.touroparc.com

Horaires : Ouvert toute l’année de 9h à 19h sauf Juillet/Août de 9h à 20h et novembre, décembre, janvier de 9h à 17h.

400 Rue du parc 71570 Romanech-Thorins.

03.85.35.51.53

information@touroparc.com