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La 8ème édition du Festival Sens Interdits se tiendra du 14 au 28 octobre 2023. Au programme : 18 spectacles, proposés dans 25 lieux partenaires de la Métropole de Lyon.
Sens Interdits – Festival international de théâtre, le programme
L’opéra du villageois Cameroun Théâtre de la Renaissance 14 octobre
Shadow Survivors Cameroun Théâtre de la Renaissance 14-15 octobre
Toboggan 18 octobre
Tafé Fanga ? Le pouvoir du pagne ? Mali Les Ateliers Presqu’Île 15 au 17 octobre
Toi, moi, Tituba Rwanda Théâtre du Point du Jour 17-18 octobre
And here I am Palestine Les Ateliers Presqu’Île 18-19 octobre
17 au 28 octobre Nous ne sommes plus… Célestins, Théâtre de Lyon
Comment on fait rentrer toute sa vie, et 37 ans de travail d’un théâtre, dans une valise de 23 kg, que laisse-t-on derrière soi, qu’est-ce qu’on emporte avec soi quand on ferme définitivement la porte ? Qu’est-ce qu’on porte en nous, dans nos veines et nos gènes, ce bagage légué par nos ancêtres et qui nous constitue ? Et comment repartir de zéro, trouver sa place mais garder sa voix, pour continuer à témoigner, et à résister, en exil ? Ayant fui la Russie et réfugiée en France avec son équipe suite à l’invasion russe en Ukraine, Tatiana Frolova et le KnAM Théâtre préparent leur nouvelle création en tentant de répondre à ces questions.
19, 21 et 22 octobre Ordalie Célestins, Théâtre de Lyon
C’est quoi, « ordalie » ? Lorsque la justice échappe aux hommes, il s’agit de l’ultime recours: le jugement de Dieu à travers une épreuve physique. Témoins de l’échec de la gouvernance du Liban depuis la fin de la guerre civile, quatre comédiens créent leur propre ordalie le temps d’une nuit. Ils défendent un patrimoine intime qui a été détruit et que l’on menace d’effacer pour toujours. Avec comme toile de fond Les Prétendants à la Couronne, d’Henrik Ibsen, Chrystèle Khodr interroge sa propre position et celle de sa génération quant aux ruines et à l’héritage de la guerre et de l’histoire du Liban. Les événements marquants des années 90 croisent la fiction pour permettre aux comédiens d’échapper à leur statut de victime.
25 au 28 octobre Antigone in the Amazon Célestins, Théâtre de Lyon
Que se passe-t-il quand Antigone, figure de la mythologie grecque, rencontre l’Amazonie actuelle, au bord du gouffre ? Milo Rau réactive la tragédie de Sophocle pour la transposer en une allégorie de la guerre culturelle qui se livre aujourd’hui au Brésil, entre un système d’exploitation cupide et destructeur et ceux qui se battent pour la survie de leurs terres et de leurs cultures. Antigone, incarnée par l’activiste indigène Kay Sara, est entourée d’un chœur constitué de militants du collectif des Paysans Sans Terre qui luttent pour la réforme agraire et le respect des terres exploitées au Brésil.
La guerre et l’exil
19 et 20 octobre à 1,80 au Théâtre National Populaire (Villeurbanne)
1,80 m2 : c’est la surface d’une cellule de prison biélorusse : celle où le régime de Loukachenko enferme ses opposants. C’est dans cet espace restreint qu’évoluent les acteurs pour faire entendre des textes issus de témoignages et lettres recueillis auprès de détenus biélorusses. Ce sont pour la plupart les dernières paroles prononcées par les accusés avant que leur condamnation ne soit prononcée, le plus souvent pour de lourdes peines. Cette violence finira-t-elle un jour ? C’est à une nouvelle génération, porteuse d’espoir et de nouvelles contestations, d’apporter la réponse.
24 et 25 octobre – Les forteresses au Théâtre de la Croix Rousse
À partir de trois interviews croisées, Gurshad Shaherman retrace le parcours de sa mère et de ses deux tantes, toutes trois nées dans les années 1960 en Iran. Deux d’entre elles s’exilent en Europe dans les années 1990, tandis que la troisième reste. Le metteur en scène les invite toutes les trois à se retrouver sur scène, pour se raconter et rejouer des bribes d’un passé à la fois partagé et éclaté géographiquement.
En se racontant, ces trois femmes racontent aussi un demi-siècle de guerres et de révolutions qu’elles ont traversé de près ou de loin, faisant de ces histoires une passerelle entre l’histoire individuelle et l’histoire collective, entre l’intime et le politique.
Les arts de la rue
28 octobre Ce que j’appelle l’oubli Ateliers Frappaz à Villeurbanne Entrée libre
Il s’agit avant tout de raconter un fait divers survenu à Lyon en 2009 : un jeune homme de 25 ans tente de voler une bière en canette au Carrefour de la Part-Dieu. Les vigiles le repèrent et l’emmènent dans un bureau d’où il ne ressortira jamais, mort asphyxié sous « 330 kilos d’indifférence et de mépris ». De manière brute et précise, dans l’espace public, le spectateur assiste au déroulement de cette histoire qui s’amplifie et court les rues comme une rumeur urbaine, portée par un récitant fantôme qui semble à la fois observateur et proche de la victime.
Informations de Gérard SERIE
Tarifs
Tarif complice dès 3 spectacles : de 11€ à 17€
Pass Festival -28 ans : de 8€ à 11€ (-28 ans)
Billet à l’unité : de 13 € à 25€ (tAbonnés ou adhérents des théâtres partenaires, +65 ans, familles nombreuses, demandeurs d’emploi, personnes en situation de handicap, groupes (8 personnes et +), Carte Culture; Lyon City Card sur présentation de justificatifs.)
Tarifs particuliers :
LES MONOLOGUES DE GAZA – LE CIEL
– Plein tarif : 8€
– Tarif réduit : 5€
LOSING IT – LES SUBS
– Plein tarif : 18€
– Tarif réduit : 12€
Bande-annonce
Le Théâtre de Givors applique des tarifs particuliers. Pour les connaître et réserver vos places merci de contacter leur billetterie.
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