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TOUS LES CHEMINS MENENT A ROME

L’exposition « Un Empire, des peuples » au Lugdunum Musée et théâtres romains est une plongée fascinante dans la richesse multiculturelle de l’Empire romain, mettant en lumière les histoires personnelles de six individus qui illustrent l’unité dans la diversité de cet empire. À travers ces récits, l’exposition explore comment Rome a su maintenir une cohésion durable tout en respectant les particularismes locaux.

Tous les chemins se mêlent à Rome

Tous les chemins se mêlent à Rome, pour ouvrir les propos de cette exposition, consacrée à la dimension multiculturelle de l’empire romain, le musée donne la parole à l’artiste Medhi Kruger. Son installation explore les réflexions que tout en chacun peut développer sur sa propre histoire, en écho au thème de l’exposition : identité plurielle, mobilité sociale, culture commune. Une entrée par les mots, en avec les inscriptions antiques et la diversité des parcours individuel qu’elle nous révèle. À la civilisation du marbre et de l’éternité, succède celle du silicium et de l’instant ; pourtant, nos aspirations humaines, reste immuables. Une nouvelle identité collective à créer, issue du dialogue entre héritage historique et modernité, numérique, culture enracinée et migratoire. Diptyque ouvrant et culture en l’exposition, Tous les chemins se mène à Rome est une œuvre chorale et évolutive, une agora artistique que les artistes ont nourris d’atelier, d’écriture et de rencontres. Ce parallèle entre les inscriptions antiques et les parcours individuels montre que, malgré les siècles écoulés, les aspirations humaines restent inchangées.

Un empire, des peuples

Il y a près de 2000 ans, le territoire romain s’étendait de l’actuelle Angleterre au Maroc et du Portugal à la Syrie. Il regroupe alors une grande diversité de populations sous son contrôle. Comment l’Empire de Rome s’est-il maintenu pendant plusieurs siècles sur cette immense mosaïque de peuple et de cités ? Cette exposition, vous propose un voyage à travers cet empire cosmopolite. Julia Helias, Secundinia Justa, Alexander nous guident, de leur province d’origine, jusqu’à Lyon, du premier au IIIe siècle après Jésus-Christ. Ces habitants de l’empire, homme et femmes de culture, et de milieu aussi différents, nous invitent  à appréhender la société romaine comme un monde de pluriel, mais aussi à nous demander ce qui, au-delà de la violence de la conquête, en a constitué le ciment. Ces récits de taille humaine nous présentent différentes faces de l’empire empire, entre particularisme locaux et cadre d’organisation globale, diverses trajectoires de vie, entre promotion sociale et soumission. En somme, différentes manières d’être Romain ! Ensemble, ces histoires tissent le portrait d’un empire entre unité et pluralité.

Un vaste empire

Rome exige des conquis et services militaires, tandis que le culte impérial, constitue la manifestation la plus importante de leur allégeance au pouvoir. Pour autant, ils empereurs ne cherchent ni imposer le modèle Romain, ni à contrôler tous les aspects de la vie des communautés. À l’intérieur des provinces, les cités qui constituent l’essentiel pour le pouvoir Romain, bénéficient d’une relative autonomie. Leur élite progressivement intégrée, joue un grand rôle dans la fabrique de l’empire. La mobilité des individus se renforce comment témoin des parcours de vie conservé par les inscriptions du musée.

Transformer sa cité

Au 1er siècle, après Jésus-Christ, Caius Julius Rufus illustre le courant puissant de la romanisation, portée par les élites politiques locales, qui adaptent leur cité au modèle Romain. À Saintes, où il exerce sans doute un rôle politique important, Rufus participe à la transformation du cœur urbain pour en faire une « petite Rome ». Il finance notamment un arc monumental qui marque l’arrivée de la nouvelle route reliant Lyon à Saintes. Il fait graver son attachement à la famille impériale, mais aussi le nom de ses ancêtres gaulois, dont l’intégration à Rome était source de fierté.

La cité romaine

La cité regroupe une communauté d’habitants autour d’un centre urbain et territoire rural sous son contrôle. Ces derniers fournissent les sources agricoles et abrite des agglomérations secondaires. Principale, unité administrative de l’empire, la cité gère les affaires locales de façon autonome. Elle est placée sous le contrôle du gouverneur de province à qui elle verse des impôts et à qui elle s’adresse. En cas de litige posant son territoire. Les cités Romaines sont souvent en concurrence au sein des provinces, pour obtenir des privilèges de l’empire, principalement un statut juridique plus avantageux et prestigieux comme celui de colonie qui exonère de certains impôts. C’est le cas par exemple de Narbonne ou de Lyon.

Faire carrière dans l’Empire

Vers 19 après Jésus-Christ, Rufus était grand prêtre du sanctuaire des trois Gaules de Lyon. En remerciement de cette charge prestigieuse, il finance la construction d’un vaste amphithéâtre. Accolé au sanctuaire, il accueille une célébration en l’honneur de Rome, mais aussi les assemblées politiques des délégués des cités gauloises. Seront Alexia, atteinte d’une forme de stratégie romaine d’intégration, des anciens vaincus. Tout en donnant aux Gaulois la capacité de se réunir, les Romains font de cet endroit un lieu d’expression de la fidélité à l’empire. Le parcours de Rufus illustre les possibilités de carrière que représente l’adhésion à l’empire pour les notables locaux. Cherchant à gravir les échelons du pouvoir. Romain, les élites provinciales intègrent peu à peu les différences de l’administration impériale.

Saintes

À la fin du 1er siècle avant Jésus-Christ, le réseau routier en Gaule est restructuré et renforcée par les Romains. Lyon en devient le centre. Dest en ouest, la voie d’Aquitaine, relie Lyon à Saintes. Cette dernière est une ville gauloise dont le centre urbain se romanise au 1er siècle avec la création de nombreux monuments à l’image du théâtre ou du Forum. Elle compte alors plus de 15 000 habitants et devient la capitale de la province d’Aquitaine. L’entrée dans la ville se fait par un arc monumental de 15 mètres de haut, prolongé par un pont sur la Charente. Il marque l’arrivée de la voix d’Aquitaine. Financé par Rufus, l’arc rend hommage à la famille impérial. En inscrivant également le nom de ses ancêtres, Rufus affirme la fierté de ses origines, mais aussi son intégration à Rome.

Julia Helias

Dans cette deuxième partie de l’exposition, on découvre le parcours de Julia Elias, une fille affranchie devenue prêtresse du culte impérial, qui nous emmène au cœur des pratiques religieuses Romain à Lyon. Dans le système politique polythéiste très souple qui est celui des romains, coexiste de multiples cultes, rendu à des divinités tout aussi nombreuses et de toute origines. Au cœur de ce système, le culte impérial, politique, religieux, constitue l’un des éléments de l’Empire. Et la célébration qui l’accompagne, rassemble tous les acteurs de la société, quelque soit leur, leur origine ou leur argent. Le parcours exceptionnel de Julia Helias témoigne des possibilités de promotion sociale qu’offre l’Emprise. Cette prestigieuse charge religieuses permet d’intégrer à la vie de la cité, ce qui ne peuvent pas prétendre aux honneurs des magistrature politique, comme par exemple les femmes ou les affranchis.

Être prêtresse de sa cité

Mise de côté par un statut juridique inférieur, les femmes romaines trouvent des moyens d’émancipation jusque dans la sphère publique. Certaines prêtrises prestigieuses au sein des cultes officiels de la ville, leur offre cette possibilité. En tant que « Flaminiqye Augustale », Julia Helias célèbre le culte des impératrices au nom de la cité de Lyon. Elle préside, organise et finance les cérémonies et les festivités associées. Cette fonction, qui nécessite une certaine fortune, lui assure une place de choix dans la cité. Son père, un esclave affranchi et fortuné, exerçait autre fois la fonction d’assistant, attaché au culte impérial. Julia Helias poursuit donc l’ascension sociale familial en occupant un rôle public majeur, d’habitude réservé aux femmes de l’aristocratie locale.

Les prêtresses du culte de la grand-mère (Mater Magna)

Chaque cité de l’empire possède son propre Panthéon mêlant les cultes locaux importés de Rome, ou d’ailleurs. Certaines de ces célébrations ouvrent la sphère publique aux femmes et permettre leur promotion sociale. C’est le cas du culte de Cybèle, originaire de Phrygie en Turquie. Rebaptisée « la grand-mère » par les Romains, la déesse est promue par plusieurs impératrices et son culte se diffuse largement dans l’empire. Au deuxième siècle après Jésus-Christ. La prêtrise de Mater Magna permet aux femmes d’acquérir une visibilité au sein de leur cité. Au même titre que les prêtres masculins, elles officie leur des rituels, peuvent offrir des sacrifices et participer aux quêtes et aux processions.

Rendre hommage à une pluralité de Dieux dans le monde

Dans le monde romain, chacun est libre d’honorer les divinités et de pratiquer les cultes qu’il veut, à condition de respecter l’ordre public. Souple et ouvert par nature, le polythéisme romain facilite intégration de nouveaux Dieux à toutes les échelles : individuel, familial, associative ou même municipale. Dans la sphère privée, chacun son association de Dieu en fonction de son histoire et de ses objectifs. Le laraire et l’hôtel domestique qui rassemble le Panthéon propre à chaque maisonnée. Dans ce cadre, Julia Helias a elle aussi ses divinités privées, indépendamment de celle qu’elle honore publiquement.


Secundinia Justa

L’exposition nous invite à suivre ensuite le destin de Secundinia Justa. Son histoire nous emmène dans la colonie romaine de hautaine au bord du Rhin. C’est là que stationne la 30e légion, qui surveille la frontière en cas d’incursion des peuples germanique. À la fin du IIe siècle, après Jésus-Christ, l’armée romaine est très présente le long du fleuve : quatre légions, soit 22 000 hommes et des dizaines d’unités auxiliaires. Toute une économie locale secret autour des camps pour répondre aux besoins des soldats. Nombreux sont les jeunes aux quatre points de l’empire empire à son engager dans l’armée romaine dans l’espoir d’une vie meilleur. C’est le cas de Lucius Septimius Mucianus, un jeune thrace (Bulgarie actuelle), recruté dans la 30e légende alors poster xx hautaine. Ils y rencontrent Juste, une jeune femme de la région qui devient sa compagne. Pour tenter de comprendre le rôle intégrateur de l’armée et la forte identité de chacun de leur famille, nous vivons le destin de Secundinia Justa jusqu’au cœur de la gaule romaine.

Couteau militaire d’origine Thrace

Ce type de poignard défensif, retrouvé dans les tombes des soldats romain, semble avoir été repris de l’arme traditionnelle des guerriers traces. Il est fréquent que l’armée romaine s’approprie les techniques militaires et armement de ses anciens ennemis.

Devenir Romain, grâce à l’armée

Ce diplôme militaire atteste que le soldat Sextus Egnatius Paulus accompli bravement son service au sein de la 13e Corse, urbaine de Lyon. Le même type de diplôme est remis aux auxiliaires. Il octroie Deux privilèges : la citoyenneté romaine pour eux et leur famille, ainsi que le droit de se marier légitimement. Le service militaire est donc un moyen d’ascension sociale, assurant un statut prestigieux pour soi et sa famille.

Partir pour Lyon

La mobilité fait partie de la vi des familles, des soldats qui suivent les déplacements de l’armée. Que pense Julia Helias lorsqu’elle apprend l’envoi de son mari dans la Corse urbaine de Lyon ? Sans doute connaît-t-elle déjà d’autres familles de militaires partis s’installer au cœur de la Gaule romaine. Mais un voyage aussi long reste périlleux, il faut se prémunir des dangers de la route et s’assurer du soutien des dieux. Le déplacement de cette familles jusqu’à Lyon est représentative des brassages de population, l’armée romaine, transfert régulièrement ces soldats d’Abou à l’autre de l’Empire.

Julius Alexander

Dans la troisième partie, nous vous suivons le parcours de Julie Alexander, maitre verrier, partie de Carthage (actuel Tunis) pour s’établir à Lyon, Son parcours illustre la mobilité des artisans au sein de l’Empire, parfois sur de très longues distances. Avec eux, circule les objets, mais aussi des savoir-faire. La paix instaurée par Rome sur l’ensemble de la Méditerranée et le développement des voies maritime favorise la circulation des produits comme le vert ou la céramique. Le nouveau marché voit le jour et les artisans, à l’image d’Alexander, se déplace plus facilement de ville en ville à la recherche d’opportunités économique. Une forme de globalisation, des production et les échanges se met en place dans l’empire, entraînant une homogénéisation des objets des techniques. L’artisanat verrier est un bon exemple de ces standardisation, même si des spécialisation perdu au sein de certains régionaux. En prenant le large aux côtés d’Alexander, on découvre l’importance de ces artisans dans la diffusion des savoir-faire et les productions romaines.

Cyrille

L’exposition Un Empire des peuples met ensuite en avant le parcours unique de Cyrilla, qui passe de Maitre à affranchie. C’est une esclave grecque de comédie (Turquie). Son parcours nous éclaire sur la vie de la population romaine, la plus déconsidérée. Privés de droit, à la mer des Marchand, puis de leur Maitre, les esclaves représentent près de 20 % des habitants de l’empire. Moyen d’un servir les vaincus, l’esclavage représente aussi une force de travail considérable. Les mines, les carrières, l’agriculture et la construction exploitent ainsi la majorité d’entre eux, eux, dans de terribles conditions. Les autres travaillent dans des villes comme domestiques, commerçant ou un administratif. Ceci, en plus d’espoir d’obtenir l’affranchissement. Tout transite par des réseaux de vente implantés sur l’ensemble du territoire romain. Cette mobilité imposée est un facteur majeur de brassage des populations, comme le montre le parcours de Cyrille. Achetée par un légionnaire au retour d’une campagne contre l’empire part, elle le suit jusqu’au camp de Strasbourg, puis jusqu’à Lyon où il prend sa retraite. Son affranchissement, puis son mariage avec son ancien maître, prouve que des changements de statut possible pour les esclaves domestique. À travers son destin, on découvre la vie de cette population servile.

Être vendue comme esclave

Cyrilla a certainement été vendue sur le marché aux esclaves de comédie (Turquie, actuelle). Dans l’Empire romain, toutes les grandes villes ont ce type de lieu. Les marchands d’esclaves (profession décriée), mais lucrative, se fournissent auprès des armées en achetant leur prisonnier. Les enfants d’esclave, qui du statut de leur mère, peuvent aussi être vendus. Enfin, certains habitants de l’empire empire sont si pauvres qui peuvent être contraint de vendre un de leurs enfants ou de se vendre même pour survivre. Cyrilla a certainement connu l’une ou l’autre de ces situations. Par le légionnaire Tertinud Gessius revenant d’une compagnie militaire. E elle traverse avec lui, toute l’Europe, jusque son camp de garnison de Strasbourg. Ayant une solde important, les soldats sont nombreux à acquérir des esclaves pour leur servir de domestiques, voire de partenaires sexuels. Ces pratiques sont tolérées par l’armée.

Servir son maître

Les esclaves occupent une grande diversité de postes, des moins qualifiés au plus qualifiés, avec parfois d’autres esclaves sous leurs ordres. Leurs conditions de vie varient donc beaucoup. Faire partie des esclaves au service des soldats nécessite une bonne santé physique, car les conditions de vie sont rudes lors des campagnes militaires. Parmi les autres esclaves domestiques, beaucoup sont employés dans les maisons. D’autres, plus qualifiés, sont placés comme commerçant. Le profil de leur activité, qu’ils peuvent parfois conserver, leur permet d’acheter leur liberté et, éventuellement celui de leur compagne ou de leurs enfants. Enfin, l’Empereur, ses propres esclaves dans son administration et ces domaines. Très compétent, ils peuvent obtenir des postes élevés et rémunérateurs, en font l’élite du monde.

Thaïm dit Julianus

L’exposition Un Empire des Peuples, met ensuite en avant le voyage de Thaïm dit Julianus, de la petite ville, syrienne Qanawat jusqu’à Lyon, un témoignage de la mobilité des négociants romains traversant toute l’empire pour faire commerce de leur marchandises, parfois venues des 4 coins du monde connu : encens d’Arabie, épices d’Inde, ou soie de Chine. Ce négoce à longue distance, met en rapport les différentes populations du monde romain, tout en diffusant les produits méditerranéen et orientaux dans de nouvelles régions. Les marchands originaires du Proche-Orient sont nombreux, car ce territoire occupe une position stratégique entre la Méditerranée et l’Asie. Loin d’être une zone périphérique de l’empire, c’est un centre économique, clé où se rencontrer diverses influences. En suivant l’itinéraire de Thaim, on parcoure les routes commerciales qui traverse l’empire romain, Romain et le connecte à des mondes plus lointain.

Petits et grands peuvent également se mettre dans la peau des Romains, grâce à de nombreux déguisements et ainsi immergé au mieux autant de l’empire.


Grandir dans le Proche-Orient Romain.

Thaïm est originaire de la cité Qanawat dans la province d’Arabie (Syrie actuelle), à la croisée d’un importantes routes commerciales, cette région conjugue diverses influences : les cultures locales (arménienne, la culture grecque, la culture romaine, mais aussi l’influence de l’empire parthe.

Les Romains maintient les administrations locales, qui restent relativement autonome dans leur gestion de la vie politique, politique et religieuse. Les populations s’adaptent à cette domination, tout en conservant leur tradition et leur langue. Appartenant à l’élite locale, Thaim possède certainement des terres aux abords de Qanawat. C’est probablement cette source de richesse et un large réseau de connaissances qui lui permet de développer une activité commerciale jusqu’à Lyon.

Tisser son réseau commercial à travers l’Empire

De nombreux négociants syriens et expatriés, développent des activités commerciales entre leur région d’origine et leur nouvelle résidence.

Généralement, regroupés en corporation, les négociant tisse le réseau de ville en ville, et s’appuie sur de multitude intermédiaire, investisseur, amateur, revendeur). Leur commerce emprunte les nombreuses voix terrestres, maritimes et fluviale, sécurisées par l’armée romaine. Le territoire romain, marché unique, facilite aussi les transactions sur de longues distances.

Les routes commerciales entre l’Asie et l’Occident romain

Au-delà du territoire directement administré par Rome, la carte mise en place par le commissaire d’exposition démontre que les Romains investissent économiquement d’autres espaces. Ainsi des négociants Romains s’installent dans l’océan Indien, d’autres sur les côtes, indiennes et éthiopiennes pour y commercer. Peut-être que certains vont jusqu’en Chine, mais il demeure fort probable que les produits chinois arrivent par des différences intermédiaires jusqu’à Rome.

L’exposition Un Empire des peuples nous apprend également que Lyon est une plaque tournante du commerce entre la Méditerranée et le nord de l’empire de par sa position stratégique. La capitale des Gaules facilite l’accueil des marchandises de tout le territoire. Romain. C’est d’ailleurs ce rôle économique important qui explique la présence du personnage au sein de la cité. Les produits les plus fréquents sont le vin et l’huile d’olive Incontestablement, Lyon est une ville attractive cosmopolite, qui attire de nombreux commerçants en provenance de différentes régions de l’Empire.
Hervé Troccaz


Un empire, des peuples – Exposition au Lugdunum Musée – Notre avis

Cette exposition passionnante permet de suivre le destin de six habitants de l’empire, de leur ville, d’origine jusqu’à Lyon. Si Rome met en place une structure administrative centralisée pour encadrer les sujets, elle maintient certaines autonomies municipales et offre des possibilités de mobilité d’ascension sociale aux individus. L’exemple le plus marquant est celui sans doute des affranchis et des esclaves. Le pouvoir romain parvient ainsi à susciter l’adhésion de ces sujets, ce qui crée un puissant, un vecteur de stabilité de transformation. Les six par révèlent également l’importance de la mobilité au sol empire, encourager par le développement des voies maritime et terrestre. Les grandes villes comme Lyon jouent le rôle de véritables plaques tournantes dans la circulation des personnes, des biens et des savoir-faire. C’est dans ces centres urbains que se trouve des structures d’accueil comme par exemple des corporations, des associations pour les gens de passage et les membres de multiples réseaux : homme d’affaires, pèlerin, artisans, artistes, etc. A l’instar d’Alexandrie ou de Rome, Lyon demeure alors un centre cosmopolite de l’Empire à la croisée de nombreux chemins.

Bande-annonce

Un empire, des peuples – Exposition au Lugdunum Musée – Informations pratiques

Dates

📅 Du 4 octobre au 1er juin 2025 au Musée Lugdunum

Adresse

📍17 rue Cléberg

69005 Lyon

🚇 Fourvière

Tarifs

🎟️ 4 € 50 à 7 €  

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