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Le Larbin d’Alexandre Charlot, Franck Magnier avec Audran Cattin, Kad Merad, Clovis Cornillac, Isabelle Carré, Audran Cattin, Jade Pedri, Clara Joli, Marc Riso

Le Larbin – Synopsis

Louis, jeune homme débauché et indolent, multiplie les incartades et dilapide sans retenue la fortune paternelle. Son père, éminent président d’un groupe hôtelier de luxe, exaspéré par ses agissements, décide de lui infliger une leçon mémorable en élaborant une stratagème inédit : le convaincre qu’il a été transporté trois siècles et demi en arrière, à l’époque de Louis XIV ! Engagé dans cette illusion minutieusement orchestrée, le jeune homme découvre rapidement que la vie à cette époque n’était pas synonyme de faste pour tous. Adieu paillettes et smartphone, Louis devra, bien malgré lui, échanger ces plaisirs modernes contre les tâches humbles et ingrates de l’époque : corvées, seaux et guenilles. Malmené par un vicomte tyrannique, ce jeune serviteur s’apprête à endurer bien des épreuves !

Le Larbin – Critique du film

Dans cette comédie populaire à l’image de celle des Visiteurs de Jean-Marie Poiré, cette farce aborde plusieurs thèmes comme l’éducation des enfants, la relation père-fils, la différence de milieu social, les relations amoureuses juvéniles.

Le Larbin demeure un conte initiatique dans lequel un père fortuné utilise les moyens du cinéma pour remettre dans le droit chemin son fils ingérable.

A la différence des Visiteurs qui se déroule au Moyen Âge, c’est le règne de Louis XIV qui a été choisi par les réalisateurs pour nous raconter cette histoire avec ces valets d’aisance au service de ces nobles.

Avec cette drôle d’aventure, qui se veut hilarante sans cesse, nous voyageons dans la démesure et le luxe des frasques occasionnées par un sale gosse, à travers des paysages en carton-pâte que nécessite l’aspect factice des lieux où notre héros se retrouve au stade d’un « valet de pisse » à quelques siècles d’écart.

La narration a tendance à s’essouffler assez rapidement

Même si la réalisation est alerte avec ses chevauchées et ses excentricités nobles, la narration a tendance à s’essouffler assez rapidement avec ses gags répétitifs au milieu de décors et paysages merveilleux.

Les personnages des parents (Kad Merad et Isabelle Carré) souffrent d’un manque de développement et ont tendance à s’ennuyer,  tandis que dans l’ensemble du casting,  les autres interprètes viennent faire leur petit numéro d’acteurs/d’actrices, dans le seul but de toucher leurs cachets d’intermittents à la fin de leurs prestations.

Clovis Cornillac en fait des tonnes pour meubler le vide de cette « comédie » sans vraiment trop convaincre au final

Au niveau du jeu, Clovis Cornillac en fait des tonnes pour meubler le vide de cette « comédie » sans vraiment trop convaincre au final. Seul le jeune Audran Cattin arrive à tirer son épingle du jeu, en jeune héros intrépide prêt à tout pour conquérir le coeur de sa belle Lison qui s’occupe de chevaux dans le film..

Anachronismes, faux raccords et personnages hauts en couleurs sont autant de ressorts comiques pour ce film dans le film qui joue à fond le choc entre deux époques. Clovis Cornillac qui vaut le détour en cinéaste mégalo et mythomane.

Le Larbin manque de saveur et de réelle consistance, mais qui se regarde néanmoins sans un réel déplaisir.

Gérard SERIE

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