Sorties à Lyon – La newsletter
Vous cherchez des sorties à Lyon ? Abonnez-vous gratuitement à la newsletter, comme nos 5000 abonnés !
La venue de l’avenir de Cédric Klapisch avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne
Ce film est présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2025
La Venue de l’avenir – Synopsis
La Venue de l’Avenir est le nouveau film de Cédric Klapisch (L’Auberge espagnole, les Poupées Russes, le Casse-Tête Chinois). Le long-métrage qui débute de nos jours met en scène une trentaine de personnes issues d’une même famille. Ces derniers apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis des années. Quatre d’entre eux, Seb, Abdel, Céline et Guy sont chargés d’en faire l’état des lieux. ce sera l’occasion pour eux de remonter dans le temps et découvrir le personnage d’Adèle qui a quitté sa Normandie natale, à 20 ans. L’héroïne se retrouve dans la capitale en 1895, alors que Paris se voit confrontée à la révolution industrielle et culturelle.
La Venue de l’avenir – Critique du film
Certains spectateurs adoreront ce film d’inspiration proustienne, d’autres resteront totalement insensibles à son univers. Rare est la demi-mesure lorsqu’il s’agit de Cédric Klapisch. La Venue de l’avenir est son premier film en costumes, mais surtout le premier à avoir attiré l’œil du Festival de Cannes.
Pour son quinzième long-métrage, le cinéaste nous raconte une surprenante histoire d’héritiers, chargés de faire l’état des lieux d’une maison normande inhabitée depuis des années.
Entre comédie drôle, poétique, mélancolique et douce rêverie nous assistons avec ce sujet d’héritage à un réjouissant face à face familial qui se situe entre deux époques : actuelle et le Paris de la fin du XIXème siècle.
Avec cette histoire naviguant entre présent et passé, Cédric Klapisch s’interroge sur ce qui nous lie en termes de liens de sang, d’appartenance générationnelle, d’amitié, d’amour, et nous invite à une réflexion profonde sur le temps passé.
La mise en scène est fine, sans d’esbroufe ostentatoire
Tout est paisible dans ce film et l’on passe grâce au talent de conteur du réalisateur, l’homme des co-locations d’hier et des maisons actuelles pleines de fantômes, sans bruit; en changeant d’époque.
La mise en scène est fine, sans d’esbroufe ostentatoire avec juste de beaux plans fixes, la dignité des champs contrechamps sans tension. Un film qui ne veut pas être regardé mais partagé, comme on se passe un objet précieux. Cédric Klapich ne cherche pas à tout prix l’esthétique puisqu’elle est là naturellement.
Parfois, on croit entendre les mots d’Adèle. Comme si elle savait qu’un jour, ses descendants liraient ses phrases dans ses carnets .
✍️ Gérard Sérié
A lire également sur 7 à Lyon, le guide de vos sorties à Lyon : Maison de la Danse : une saison 2025/2026 sous le signe de l’engagement et de la liberté