Situées dans des lieux de passage, ces 4 installations font rayonner la Fête des Lumières en dehors du périmètre de la presqu’île. Elles nous rappellent que pendant 4 soirs c’est toute la ville qui brille et met à l’honneur la lumière.
CENTRE COMMERCIAL PART-DIEU
Un cochon bruyant, une chèvre mâchouillant, un pingouin barboteur, un lion arrogant, une poule perplexe ou une tortue désorientée, à partir de 17h, les vitres des deux ascenseurs du centre commercial de la Part-Dieu font apparaitre d’étonnantes images. Toujours en quête d’offrir un regard décalé sur notre quotidien, l’artiste Stéphane Masson a écrémé zoos, fermes et animaleries pour immortaliser tous ces animaux. Par un système de projections vidéo, l’artiste convie ainsi un bestiaire improbable à l’intérieur de ces espaces exigus dans lesquels les usagers restent évidemment les bienvenus.
Œuvre visible jusqu’au 31 décembre 2018.
HALTE JEAN MACÉ
Bordée de circulations ferroviaires, la halte SNCF Jean Macé est au cœur des déplacements urbains de la ville de Lyon. Jouant sur la notion de déplacement, le projet lumière imaginé par FA Musique et intitulé Mobilité donnera vie à cette cathédrale de béton. Comme un train sur les rails, la lumière parcourra la façade dans des mélanges de couleurs et de clartés révélant l’architecture du site.
Projet visible par les voyageurs à bord des trains passant par la Gare Jean Macé.
AÉROPORT SAINT-EXUPERY
L’Astera est une lointaine cousine du chardon de nos campagnes. Cette fleur sauvage s’est adaptée à l’environnement urbain et peut y atteindre plus de dix mètres de hauteur. Intrigante plante argentée aux reflets éclatants le jour, elle se mue en une envoutante créature à la nuit tombée, distillant en son cœur une nuée de faisceaux colorés qui inondent de lumière sa structure hérissée. Un concentré de lumière et de couleurs pour un luminaire qui ne manque pas de piquant signé Tilt.
Œuvre visible du 4 décembre 2018 au 10 janvier 2019, devant le Terminal 1 de l’aéroport.
THE VILLAGE
Tel un triptyque, Dans mon bocal se compose de trois installations vidéo qui jouent sur la notion de contenu/contenant. En hauteur, un bâtiment qui surplombe The Village semble se remplir d’eau pour se transformer en aquarium géant dans lequel tente d’évoluer un gigantesque poisson. Puis The Big aquarium donne l’illusion de se vider et de s’emplir à nouveau pour accueillir cette fois une multitude de poissons écarlates. Plus loin, au milieu du village, l’installation Aquarium car, sur le même principe, est peuplée d’une myriade de poissons rouges. Enfin, Cube étrange expose une collection de bocaux à l’intérieur desquels sont projetés des animaux, des gens qui dansent, des femmes qui tournent, des feux d’artifices… Tous ces mini univers sont mis en conserve pour un moment d’éternité virtuelle. Cette œuvre interactive a été conçue par Stéphane Masson, grâce à un dispositif vidéo qui permet aussi au public de s’immortaliser dans un bocal quelques instants.
Œuvre visible jusqu’au 31 décembre 2018.