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Gladiator 2 de Ridley Scott avec Paul Mescal, Connie Nielsen, Denzel Washington

Gladiator 2 de Ridley Scott – Synopsis

Dans cette suite épique, Gladiator 2 explore les conséquences profondes du sacrifice de Maximus, tout en mettant en lumière l’héritage complexe qu’il laisse à son fils Lucius, né de sa liaison avec Lucilla, sœur de l’impérial Commode.

Lucius, marqué dès l’enfance par l’aura de son père, grandit dans un monde en proie aux intrigues de palais et aux tensions sanglantes des arènes. Devenu adulte, il incarne un mélange de la noblesse de Maximus et de la force de caractère de Lucilla. Hanté par le souvenir d’un père qu’il n’a que peu connu, mais dont la bravoure et le sacrifice le suivent comme une ombre, Lucius est déchiré entre le confort de sa vie aristocratique et son désir d’accomplir le rêve d’un monde plus juste.

Cependant, l’Empire romain, rongé par des décennies de complots et de tyrannie, est désormais dirigé par un nouvel empereur qui, en quête d’absolutisme, pervertit l’idéal même de Rome. Confronté aux manipulations et à la cruauté de ce dirigeant, Lucius se retrouve, comme son père jadis, entraîné dans l’univers impitoyable des gladiateurs, là où les âmes sont mises à nu. Sa quête de vérité et de justice le conduit dans les arènes, où il renoue avec l’esprit de son père, apprenant à la fois l’art du combat et les valeurs d’un homme prêt à tout pour défendre ce qui est juste.

À travers des luttes épiques et des alliances improbables, Lucius devient peu à peu un symbole de résistance face à l’oppression, galvanisant les espoirs de tous ceux qui croient encore en un Empire régi par la vertu et l’honneur. Dans cette fresque grandiose et tragique, Lucius incarne l’ultime héritage de Maximus : un homme prêt à sacrifier son propre pouvoir, et peut-être sa vie, pour ranimer la flamme d’une Rome juste et digne, dans un monde où la gloire n’est plus qu’une chimère parmi les cendres.

Gladiator 2 de Ridley Scott – Critique du film

ENTREZ DANS L’ARENE

Après avoir réalisé de nombreux films d’action et le premier volet du péplum très réussi de la série Gladiator, le talentueux réalisateur britannique n’a pas perdu la main malgré son âge.

La qualité l’emporte sur la démesure

Comme on s’y attendait, ce second volet où la qualité l’emporte sur la démesure, le cinéaste reprend l’histoire du précédent Gladiator avec encore plus de combats sanglants, de testostérone, de décors grandioses et d’une violence aussi peu contenue, avec un sens du spectaculaire  du début à la fin du film.

Ce nouvel opus  se moque bien des anachronismes  historiques. Il se veut surtout être une fresque intemporelle où une des questions primordiales est de savoir qui est le père de Lucius ? En nous répondant que c’est le défunt Maximus, le plus grand général qui combattait  les tribus germaniques en Autriche. Il servait sous les ordres de l’empereur Marc Aurèle  qui voulait  qu’il fasse  de Rome une République

Difficile pour les spectateurs de s’y retrouver au milieu de  tous ces personnages,  même s’ils repèrent très vite en début de film la place de certains  et leurs intentions néfastes.

Difficile de bouder son plaisir de spectateur devant une telle pépite

Dans cette suite d’une beauté incroyable,  difficile de bouder son plaisir de spectateur devant une telle pépite, avec plus de contraste et de spectaculaire que le premier opus.

Au centre de cette oeuvre grandiose et épique où tous les coups sont permis , Macrinus (Denzel Washington ) seul empereur maurétanien complote  au coeur du cercle des dirigeants  romains. Il tire les ficelles dans l’ombre pour arriver à ses  fins.  

Une des scènes qui fait débat dans Gladiator II, est celle de la présence des requins dans le colisée inondé, même s’il y eut véritablement des batailles navales  et pourquoi pas avec des squales qui attaquent .

Qu’importe la vérité, pour Ridley Scott, l’important est de donner aux spectateurs, entre réalité et fiction, un grand  spectacle à voir et à savourer.

Avec ce second volet et à bien y regarder, certains spectateurs pourraient bien se demander si le réalisateur n’a pas voulu leurs faire une blague, en modélisant dans cet empire romain, une Amérique à bout de souffle, gangrénée par le vide culturel et représenté aujourd’hui par Donald Trump.

C’est guerrier, sanglant, viril, outrancier  et même si l’on veut excentrique, mais cela reste au final un divertissement agréable pour le public. C’est le but recherché par Ridley Scott qui envisage déjà, aux vues des entrées et du succès populaire,  de réaliser un GLADIATOR III.

Du coté du casting et d’une réalisation saluée par la critique, Denzel Washington est excellent, Paul Mescal très bien mais pas au niveau d’un Russel Crowe.

Gérard SERIE

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