L’Amour ouf de Gilles Lellouche 🎞️ Critique du film📽️

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L’Amour ouf de Gilles Lellouche avec Adèle Exarchopoulos, François Civil, Mallory Wanecque, Mamik Friah, Alain Chabat, Benoit Poelvoorde, Vincent Lacoste Jean-Pascal Zadi, Elodie Bouchez, Raphaël Quenard

L’Amour ouf – Synopsis

Dans L’Amour ouf, Gilles Lellouche nous raconte une histoire de passion dévorante et d’attachement chaotique. Léo et Nina, deux êtres abîmés par la vie, se retrouvent, se reconnaissent dans leurs failles et se jettent l’un vers l’autre comme on saute dans le vide. Leur amour, brut et sans limites, est un cocktail explosif de rires, de larmes, et de folies, un périple fait d’allers-retours entre déchirements et retrouvailles. Ils s’attirent et se repoussent, oscillant entre des moments de tendresse infinie et des disputes dévastatrices, au point de frôler la rupture, mais sans jamais pouvoir s’échapper.

Ensemble, ils explorent les méandres de leurs insécurités, traçant une frontière floue entre amour et obsession, entre passion et destruction. Leur histoire nous emmène au-delà des conventions, vers une quête d’authenticité où chaque jour est une lutte pour rester, malgré les tempêtes. À travers leurs excès et leurs fragilités, ils nous dévoilent ce que signifie aimer à en perdre la raison, comme si chaque instant pouvait être le dernier.

L’Amour ouf – critique du film

L’HYMNE A L’AMOUR

Cette comédie romantique ultra violente, adaptée du roman L’Amour Ouf de l’irlandais Neville Thompson, s’inspire d’une certaine manière  des films de Martin Scorcese et de la comédie musicale West Side Story.

Cette histoire d’un premier amour passionné se déploie sur trois périodes, de l’adolescence à l’âge adulte.

Gilles Lelouche arrive avec talent à renouveler le genre

Dans ce type de romance un peu éculée et déjà mille fois vue au cinéma, Gilles Lelouche arrive avec talent à renouveler le genre, en s’attardant trop longtemps sur la partie adolescence. Pour autant, il aurait fallu amputer le film d’une bonne heure.

Le cinéaste aborde au passage le fonctionnement de la voyoucratie à l’ancienne avec un Benoit Poelvoorde toujours aussi convaincant dans son rôle de chef des  braqueurs de banques. Anthony Bajon (Tony, son fils) représente la nouvelle génération de voyous, trafiquants de drogue qui pullulent aujourd’hui dans les villes et banlieues en causant beaucoup plus de dégâts irréversibles au sein de la jeunesse actuelle.

Malgré ses excès de scènes violentes L’Amour ouf accède parfois à un tempo plus apaisé des protagonistes en famille ou avec les copains et amis, qui peuvent même susciter un début d’émotion chez les spectateurs.

Au delà de ces aspects narratifs, Gilles Lellouche se permet quelques poses humoristiques qui échappent au thème principal du film.

Une oeuvre certes imparfaite aux couleurs des années 80, mais ultra généreuse

L’Amour ouf est grand moment de cinéma : scénario très écrit,  personnages, interprètes, musique (The Cure etc.)

C’est vivant, expressif et tellement généreux. La photographie est particulièrement impressionnante avec ses cascades, ses paysages. 

Le réalisateur a fournit un énorme travail de mise en scène et son générique en clin d’oeil aux films de Quentin Tarantino est épatant.

Gilles Lellouche nous offre une oeuvre certes imparfaite aux couleurs des années 80, mais ultra généreuse, pleine de passion et qui transpire son amour du cinéma.

Gérard SERIE

Bande-annonce

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