Dimanche 21 octobre à 15h, Jane Fonda qui a reçu vendredi le 10e Prix Lumière clôturera le festival par un hommage à son père, Henry Fonda. Elle présentera Les Raisins de la colèrede John Ford, adapté en 1940 du roman de John Steinbeck. Le film sera projeté en avant-première à la Halle Tony Garnier, dans la nouvelle copie restaurée, faite à partir du négatif original en clôture du Festival Lumière.
Synopsis : L’Oklahoma, au début des années 1930. Après quatre années de prison, Tom Joad rejoint la ferme familiale. Mais le pays connaît alors une crise économique majeure, la Grande Dépression, et comme tant d’autres, le clan Joad prend la route de la Californie, cette terre promise des délaissés du rêve américain. D’un côté le deuil de leur vie passée, de l’autre l’espoir qui arrache les personnages à leur misère.
Ce film qui a obtenu deux oscars, fait partie des meilleurs films du cinéma américain.
Il est adapté du roman éponyme de John Steinbeck, Prix Nobel de Littérature, Les Raisins de la colère (The Grapes of Wrath) de John Ford .
Porté par Henry Fonda, que sa fille – Jane Fonda ! Prix Lumière 2018 – évoquera pour terminer le Festival en apothéose, le film a remporté deux Oscars, dont celui du meilleur réalisateur pour John Ford, en 1941. Le roman comme le film font partie de la grande mythologie de l’Amérique. Le chanteur Bruce Springsteen l’a revisitée à son tour en composant une chanson : The Ghost of Tom Joad.
Un film basé sur une dualité
Le thème du film est basé sur la dualité entre, d’une part, la perte (matérielle et humaine) et le deuil et, d’autre part, l’espoir et le courage. La progression dramatique renvoie symboliquement à un épisode biblique célèbre : l’exode vers la Terre Promise, ici la Californie).
Les Raisins de la colère sera présenté dans sa nouvelle version restaurée 4K, faite à partir du négatif original. Il est distribué en France par Swashbuckler Films.
Un grand film, d’une simplicité éblouissante, où tout semble vrai alors que nous parlons de septième art.
Hervé Troccaz