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La Sucrière accueille à partir de jeudi 13 septembre « la plus grande exposition jamais consacrée aux inventions du génie italien« . Un portrait nuancé de l’artiste, en partenariat avec 7alyon.com

Exposition "Da Vinci - les inventions d'un génie" à La Sucrière
Exposition « Da Vinci – les inventions d’un génie » à La Sucrière

Le mythe Leonard de Vinci. Rares sont les artistes à laisser une telle empreinte dans l’histoire. Da Vinci en fait partie. Loin cependant de glorifier le personnage, l’exposition « Da Vinci, les inventions d’un génie » offre un portrait nuancé de cet homme aux multiples talents. On y apprend notamment que si Leonardo demeurait un excellent observateur, ce n’était pas pour autant le créatif que les historiens des années 50 ont dépeint. Sans pour autant minimiser son attrait, les commissaires dressent un panorama complet, avec près de 200 pièces.

La scénographie met en avant essentiellement des reproductions en bois, des ponts aux instruments de musique en passant par des tableaux. L’occasion d’apprécier toutes les facettes de Leonard de Vinci, qui  considérait toute de même la peinture comme l’art suprême. Un excellent observateur donc, mais loin d’être le visionnaire que l’on a longtemps présenté. Léonard de Vinci n’a jamais rien inventé. Ni l’avion. Ni la voiture. Ni le vélo.

Quatre années de travail ont été nécessaires pour donner vie à ces pièces inédites. « Nous avons extrait une centaine de croquis parmi les milliers auxquels nous avons eu accès« , explique  Jean-Christophe Hubert, commissaire de l’exposition. « Nous avons essayé de les comprendre, nous avons effectué des recherches et ensuite réalisé ces machines ». Quelques exemples : l’aile volante, l’odomètre mesurant les distances parcourues, le bateau à aubes, la machine à filer le textile ou le pont pivotant.

Après avoir accueillie près de 90.000 visiteurs à Bruges (Belgique) ou à Istanbul (Turquie), les organisateurs espèrent voir « entre 120.000 et 150.000 personnes » à La Sucrière

L’exposition qui sera présentée à Lyon jusqu’au 13 janvier, partira ensuite à Barcelone, Singapour et Hong-Kong.

Hervé Troccaz

 

Mythique

Exposition "Da Vinci, les inventions d’un génie" à La Sucrière à Lyon
Exposition « Da Vinci, les inventions d’un génie » à La Sucrière à Lyon

Léonard de Vinci est devenu un personnage mythique qui incarne le génie de la Renaissance occidentale. Une marque en peinture le début de la Haute Renaissance. Il est une œuvre quantitativement limité, mais qualitativement inestimable. Le mythe c’est cristallise très tôt puisque Giorgio Vasari, T’es le milieu du XVIe siècle, présente Léonard de Vinci en ces termes : le ciel, dans sa montée, rassemble parfois sur un mortel c’est dont les plus précieux, et marque une traîne en train de toutes les actions de cette heureux privilégié, qu’elle semble moins témoigner de la puissance du génie humain que de la faveur spéciale de Dieu. Léonard de Vinci, dans la beauté la grâce ne seront jamais assez vantés, Fut un de ces élus. Ça prodigieuse habilité le faisait triompher facilement des plus grandes difficultés. Sa force, son adresse, son courage avec quelque chose de vraiment royal et magnanime. Et sa renommée, éclatante pendant sa vie, s’accrut encore après sa mort.

 

C’est son destin

Rien ne prédestine le fils de Ser Piero, riche notaire de la république de Florence, à devenir un génie universel. Il nait d’une liaison entre Ser Piero et Caterina, Fille de paysans pauvres établi prêt de la bourgade de Vinci ou réside le notaire. Enfant illégitime, selon la terminologie en vigueur à l’époque, il est appelé par son prénom de baptême, Léonardo, auquel on ajoute le nom de son village de naissance : Da Vinci. Léonard de Vinci est élevé dans la famille de son père, car la liaison entre ses parents profs un rapidement. Son père épouse ensuite une riche florentine, qui n’a pas d’enfants et joue rapidement le rôle de mère pour le jeune Léonard. Elle meurt très jeune en 1464, mais le père Ser Piero Va se remarier trois fois et aura de très nombreux autres enfants. L’oncle et le grand-père de Léonard joue un rôle important dans son éducation. Il fréquente de 12 à 15 ans une école élémentaire, la scuola d’anaconda, enseignant la lecture, l’écriture et le calcul. Son instruction reste donc lacunaire et ne comporte pas l’étude du grec et du latin, qui constitue des signes distinctifs des hommes les traits de l’époque.

Ce que les Médicis lui refuse, Léonard le trouve à Milan, chez les Sforza. Ludovic Sforza, dit le More (1452–1508) duc de Milan, gouverne alors la Lombardie. Chef de guerre que l’on crédite de plusieurs Grand fait d’armes, c’est aussi un mais Seine qui entend développer le rayonnement culturel de Milan. Ils utilisent les nombreux talents de Léonard de Vinci, mais principalement son savoir-faire technique : organisation de fête et de spectacle avec décor, construction de machines de théâtre, étude pour le dôme de la cathédrale de Milan, projet d’urbanisme… Dans le domaine artistique et Léonard doit réaliser une statue équestre en bronze à la boire de Franck Gesc ils utilise les nombreux talents de Léonard de Vinci, mais principalement son savoir-faire technique : organisation de fête et de spectacle avec décor, construction de machines de théâtre, étude pour le dôme de la cathédrale de Milan, projet d’urbanisme… Dans le domaine artistique Léonard doit réaliser une statue équestre en bronze à la gloire de Francesco Sforza, Le père de Ludovic. La statue se révèle gigantesque avec prêt de 100 mètres de haut, il nécessiterait 100 tonnes de bronze. Un modèle en argile est confectionne. La statue en bronze ne verra jamais le jour car le métal sera utilisé pour fondre des canons. La peinture n’est divinement pas absent de l’activité débordante de Léonard de Vinci. De cette époque datent quelques œuvres célèbres comme la dame à l’hermine (1483-1490) ou encore La Cène (1494-1498). Dis c’était pas qu’il commence également écrire un traité de peinture. À cette époque, Léonard de Vinci possède une renommée internationale. Cependant, en octobre 1499, les troupes françaises de Louis XII occupent Milan. Ludovic Sforza Et destitué et se réfugie en Allemagne.

 

 

 

Sens de l’observation

Curieux dans tous les domaines, Léonard de Vinci va très tout s’intéresser aux questions liées aux problématiques du levage et de la construction, comment témoignent largement ses dessins. Comme à son habitude, l’artiste allie l’observation Il est une minutieuse de ce qui existe ou a existe, pour ensuite perfectionner et innover. Dans le domaine du levage et de la construction, de moments seront fondamentaux dans l’influence de Léonard de Vinci, son passage dans l’atelier de Verrochio, où il fut apprenti, et le chantier de Brunelleshi Pour la construction du dôme de la cathédrale de Florence. Dans les ateliers, sur les chantiers, il y en a deux à six intéresse à tous les problèmes qui se posent et réfléchit aux différents moyens de les régler. C’est ainsi qu’il propose toute une série d’invention touchant au déplacement des matériaux sur le chantier, à la manière de creuser de nouveaux lits pour les cours d’eau etc.

Dans le domaine de la mécanique et des engrenages, Léonard de Vinci ne sera pas avare en inventions. Il faut dire que ces recherches à propos de la transmission des mouvements et des forces par le biais de roues crantées, De chaîne, de vis sans fin Ou encore de levier ont occuper une place importante tout au long de sa vie. C’est un ce qui nous livre, avec près de 200 ans d’avance sur le roulement à billes moderne, son propre système d’une ressemblance surprenante. Dans le même registre, Léonard de Vinci développe toute une série de réflexion et de machine fonctionnant grâce à un système de chaînes. Elle permet, en transmettant la force de traction, de tirer des charges lourdes Ou d’extraire l’eau d’un puit, par exemple. Les engrenages occupe une place importante dans les machines laisser et pensées par Léonard de Vinci. Il utilise le plus souvent d’engrenage à lanterne ou à dents triangulaires, D’un usage courant à son époque. Il analyse il cherche aussi à perfectionner ses systèmes en étudierons les problèmes du frottement et du rendement de ces organes de transmission.

 

A la guerre comme à la guerre

 

L’ingéniosité de Léonard de Vinci s’est exprimée dans de nombreux domaines parmi lesquels l’art de la guerre. Un tiers des dessins qu’il a réalisé concerne ce domaine. Activité du génie italien dans le domaine de la guerre se concentre principalement au cours de ses premières années  milanaises, vers 1483 jusqu’en 1490. Ainsi que un peu plus tard à son retour à Florence vers 1502–1504. Il faut dire que lorsque Léonard de Vinci se rend à Milan, c’est pour commencer une nouvelle vie et trouver un prince, qui confiant son génie, lui donnerait les moyens d’action dont il a besoin. C’est exactement ce qu’il va trouver auprès de Ludovic Sforza, Un prince intelligent, actif, aimant la gloire qui a le goût des grandes choses. Il s’entoure d’humaniste, de savoir, d’ingénieur et d’artistes au sein desquels Léonard de Vinci aura à cœur de se faire une place de choix. Pour bien comprendre l’engouement de Léonard de Vinci pour l’art de la guerre,  Il faut comprendre le contexte italien de la fin du 15e et début du XVIe siècle. Lardeux la guerre était en Italie, sous la renaissance, le plus important des arts. Il faisait appel aux artistes les plus habiles. Giotto, Vers le début du XIVe siècle, avait déjà dessiné les fortifications de Florence. Michel-Ange devait les dessiner à nouveau lors du siège 2529. Autrement dit, j’ai regardé Vinci on s’intéressant à l’ingénierie militaire participe à une tendance propre à l’Italie de son temps.

Dans le domaine de la guerre, de Vinci concentrera en grande partie son génie sur les problèmes pratiques cependant durant les sièges de l’époque. Il va imaginer un système pour repousser ces échelles et empêcher les essayant d’escalader les murailles. Prenant le point de vue opposé, Léonard de Vinci va également imaginer des solutions pour franchir les murailles adverses et dessiner une série de machines de siège. Leonard de Vinci imaginera de nombreux système ingénieux pour déplacer le plus rapidement possible et à l’abri du danger hommes et matériels.

 

 

L’exposition « Da Vinci les inventions d’un génie », du 13 septembre au 13 janvier à La Sucrière à Lyon.

 

Informations pratiques

Du 13 septembre 2018 au 13 janvier 2019 – Horaires d’ouverture : du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Tarifs 
Individuel : 13€
Enfant + 5 ans : 8€
Enfant – 5 ans : gratuit
Carte famille : 35€
Etudiant : 8€
Groupe avec guide : 12€
Privatisation sur demande.

Site officiel de l’exposition Da Vinci – Les inventions d’un génie