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2 juillet au 23 septembre 2018

Si Cannes fait son Cinéma, Avignon son Théâtre, Charleville-Mézières agite ses marionn ettes,  Arles quant à elle  s’expose  en photo.

La 49e édition des Rencontres d’Arles convie cette année le public, à une expérience spatio-temporelle, à un voyage à travers les époques, sidéral et sidérant. Car la photographie est souvent le médium le mieux placé pour saisir toutes ces secousses, qui nous rappellent que le monde change, parfois juste sous nos yeux.

Photo Contemplation du moine bouddhiste Mathieu Ricard
Photo Contemplation du moine bouddhiste Mathieu Ricard

En déclarant Arles ne serait pas Arles sans la photographie. Arles ne serait pas Arles sans Les Rencontres qui, chaque année depuis 1970, font vibrer la ville, son territoire, et font converger les photographes et les amoureux de la photographie du monde entier. Arles réunit les publics et concilie les photographies, toutes les photographies, dans la diversité de leurs pratiques et de leurs diffusions. Gage de leur qualité et de leur faculté à rassembler, Les Rencontres d’Arles ont connu une fréquentation exceptionnelle en 2017 avec 125 000 visiteurs.

En Chine, le succès de la 3e édition du festival Jimei x Arles International Photo Festival atteste de l’aura mondiale de la manifestation. Elle constitue un vecteur important pour les coopérations culturelles de tous ordres

FRANÇOISE NYSSEN Ministre de la Culture, emboite le pas au maire d’Arles, Hervé SCHIAVETTI, qui annonce que depuis 1969 et jusqu’à sa disparition, le fondateur Lucien Clergue a guidé le festival jusqu’à une reconnaissance internationale, cultivée ensuite par d’autres.

Il complète son propos en rappelant l’action municipale en direction de la culture en disant que

Depuis les débuts du festival, la photographie « habite » des lieux chargés d’histoire que la ville d’Arles prête aux Rencontres. Arles a été la première ville de France à ouvrir – en 1965 – un département de photographie dans son musée municipal, le Réattu qui abrite aujourd’hui une collection de 5000 tirages dont plusieurs chefs-d’œuvre,  célèbre cette année ses 150 ans.

Arles a su accueillir aussi l’École Nationale Supérieure de la Photographie, d’abord dans l’hôtel particulier de Quiqueran de Beaujeu, rue des Arènes, avant d’aller s’installer dans le nouveau bâtiment conçu par l’architecte Marc Barani au nord du site des Ateliers.”

 

La France de Raymond Depardon

La France de Raymond Depardon
La France de Raymond Depardon

Pour Hubert VÉDRINE, Président des Rencontres “Arles s’ouvre cet été sous le signe du rayonnement. Rayonnement dans la ville d’Arles même, avec près de 30 lieux investis, quelques-uns pour la première fois. Rayonnement également dans le Grand Sud : on peut se réjouir d’une densification du programme du Grand Arles Express. À Nîmes, nous accueillons un nouveau venu : la bibliothèque de Carré d’Art avec une exposition consacrée à Candida Höfer. À Carré d’Art même, le public pourra aussi profiter de deux expositions, dont une plongée dans l’univers de Wolfgang Tillmans pensée spécifiquement pour l’espace du musée nîmois. À Marseille, le MUCEM s’associe pour la première fois avec les Rencontres d’Arles pour une exposition dont le titre donne déjà l’eau à la bouche : Manger à l’œil. cette année encore, le FRAC PACA nous accompagne avec deux projets : l’un en écho à la programmation du festival (avec une vidéo de Laura Henno), et l’un en résonance avec la collection du FRAC Grand Large – Hauts-de-France (Bruno Serralongue). La collaboration avec Marseille s’intensifie donc, après le succès de l’exposition “Le Monde tel qu’il va” à J1. Cet événement fort de l’hiver marseillais a accueilli plus de 26 000 visiteurs” .

 

AU PROGRAMME

Des titres évocateurs pour illustrer les différentes expositions


COURS CAMARADE, LE VIEUX MONDE EST DERRIÈRE TOI

photo de l'Argentin Marcelo Brodsky
photo de l’Argentin Marcelo Brodsky

 

1968 est indissociable des événements de mai. Pourtant, plus largement, c’est l’année des grands bouleversements ; des rares moments où le monde bascule, déstabilisant au passage tous ceux qui croient aux valeurs immuables. Alors, de Martin Luther King à Robert F. Kennedy, on assassine ceux qui dérangent (The Train)…1968, c’est, avant la révolte, le temps de tous les possibles, cette croyance en la capacité de construire le bonheur à grande échelle, entre rêves et béton.

HUMANITÉ AUGMENTÉE

Aujourd’hui, cinquante ans plus tard, nous sommes de nouveau au cœur d’une période qui fait débat par l’enregistrement systématique de toutes nos données, leur partage et leur circulation.

Comme en 1968 où certains opposèrent un vent de liberté, nous assistons aujourd’hui, face à la révolution numérique et à ses promesses d’un avenir post-humain, à des tentatives de retour aux sources.

Jonas Bendiksen a suivi sept personnages de part le monde.
Cristina de Middel et Bruno Morais se sont penchés, de l’Afrique vers l’Amérique
L’architecte Simon Velez a construit un immense temple de bambous pour accueillir les photographies de Matthieu Ricard, moine bouddhiste, proche du Dalaï Lama.
Christoph Draeger et Heidrun Holzfeind reviennent à Auroville,  communauté indienne Matthieu Gafsou se livre depuis quelques années, à l’inventaire de toutes les déclinaisons du transhumanisme.

AMERICA GREAT AGAIN….

Photo de Robert Frank "Les américains"
Photo de Robert Frank “Les américains”

En 1958, le photographe Robert Frank et l’éditeur Robert Delpire publient ” Les Américains”, un livre de 84 photographies qui marquera des générations de photographes, d’historiens, de commissaires.
Robert Frank (Suisse), Raymond Depardon (France), Paul Graham (Royaume-Uni), Taysir Batniji (Palestine), Laura Henno (France), leur regard étranger s’est posé sur l’Amérique.

 

LE MONDE TEL QU’IL VA

Une plongée radicale au cœur d’une géopolitique complexe et bouillonnante.

LES PLATEFORME DU VISIBLE ou une nouvelle approche du documentaire

Un observatoire de la photographie documentaire pour une pratique en pleine mutation.

FIGURES DE STYLES

Motifs et leitmotive : le photographe à l’œuvre.

DIALOGUES

De Godard à Picasso, de Pigalle au Barrio Chino : lorsque les œuvres entrent en résonance.

EMERGENCES

Le festival est un défricheur, il va chercher les talents de demain.

ARLES BOOKS

Le livre de photographie dans tous ses états.

 LES INVITES

Les Rencontres d’Arles donnent une carte blanche à deux institutions amies Le Palais de Tokyo et l’Opéra National de Paris, qui chacune à leur manière, explorent leurs relations aux images.

PROGRAMME ASSOCIE

Les institutions et les lieux arlésiens associés à la programmation des Rencontres. 

PROGRAMME ASSOCIE AVEC SUPPLEMENT

Supplément tarifaire en complément du forfait des Rencontres pour les expositions de la Fondation Luma, du Musée Réattu et de l’Association du Méjan. 

GRAND ARLES EXPRESS

Le vent de la photographie souffle sur le Grand Sud… 

Gérard SERIE

 > Site officiel des Rencontres d’Arles