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Un mois avant le coup d’envoi de l’événement, le Festival Lumière 2024 dévoile au compte-goutte la liste des invités d’honneur. Premier nom dévoilé par les équipes de l’Institut Lumière : Vanessa Paradis.

Vanessa Paradis, connue principalement comme chanteuse et icône de mode, a également mené une carrière cinématographique remarquable qui mérite d’être mise en lumière. Depuis ses débuts sur grand écran à la fin des années 1980, elle s’est imposée comme une actrice de talent, capable d’incarner des rôles variés et profonds, tout en conservant une singularité qui la distingue dans l’univers du cinéma.

Débuts prometteurs : l’émergence d’une actrice

Vanessa Paradis fait ses débuts au cinéma en 1989 avec le film Noce Blanche de Jean-Claude Brisseau. À seulement 17 ans, elle y incarne Mathilde Tessier, une adolescente troublée qui entretient une relation amoureuse avec son professeur, interprété par Bruno Cremer. Ce rôle intense et délicat lui vaut le César du Meilleur espoir féminin, et révèle au grand public une actrice à la fois vulnérable et charismatique, capable de porter des rôles complexes dès le début de sa carrière.

Une carrière marquée par l’éclectisme

Vanessa Paradis ne s’est jamais cantonnée à un seul type de rôle ou de genre. Dans Elisa (1995), sous la direction de Jean Becker, elle incarne une jeune fille rebelle en quête de vengeance, aux côtés de Gérard Depardieu. Ce rôle lui permet de montrer une facette plus sombre et tourmentée, loin de l’image douce et innocente associée à ses débuts.

Elle poursuit sa carrière avec des films aussi divers que La Fille sur le Pont (1999) de Patrice Leconte, où elle incarne une jeune femme désespérée qui devient l’assistante d’un lanceur de couteaux, ou encore L’Arnacœur (2010), une comédie romantique où elle partage l’affiche avec Romain Duris. Dans ce dernier, elle incarne une femme forte, drôle et indépendante, prouvant une nouvelle fois sa polyvalence et son aptitude à exceller dans des registres variés.

Une collaboration marquante avec Jean-Marc Vallée

En 2012, Vanessa Paradis tourne sous la direction de Jean-Marc Vallée dans Café de Flore. Ce film, qui entrelace les histoires de deux personnages vivant à des époques différentes, lui permet d’explorer des émotions profondes et des thèmes complexes tels que l’amour, la perte et la réincarnation. Son interprétation d’une mère dévouée à son fils autiste est saluée par la critique pour sa sincérité et son intensité émotionnelle, confirmant sa place parmi les grandes actrices de sa génération.

Une palette éclectique et une rareté à l’écran

Vanessa Paradis a toujours privilégié les projets artistiques audacieux et souvent éloignés des standards commerciaux. Elle a collaboré avec des réalisateurs de renom tels que Serge Gainsbourg pour L’Ange et la Femme (1991) ou Samuel Benchetrit pour Chien (2017), où elle explore des rôles plus atypiques et souvent perturbants.

Ce choix délibéré de films d’auteur et de rôles non conventionnels fait de sa carrière une œuvre singulière et respectée, où l’on retrouve une constante recherche de qualité et d’authenticité, plutôt qu’une quête de popularité.

P

Hervé Troccaz

Les films de Vanessa Paradis présentés au Festival Lumière 2024

La Fille sur le pont de Patrice Leconte (1999)

L’Arnacoeur de Pascal Chaumeil (2010)

Café de Flore de Jean-Marc Vallée (2011)

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