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Prague 1968, une ville au bord de la crise de nerfs de avec et mise en scène par Gilles Champion avec Quentin Bury, Laurie Grangé, Clément Monchalin, Norbert Rimet, Lena Rouby, Emma Tancré, Nicolas Van -Remoortel, Margot Vanderhaeghe et le danseur Getherme Gasso.
Prague 1968 – L’histoire
Au cœur du Printemps de Prague, sept jeunes tchécoslovaques se lancent dans une course pour la liberté. Entre passion, indignation et musique pop, ils retracent le parcours d’un pays qui réclame un “socialisme à visage humain”.
Portée par une envie d’évasion, “Prague 1968, une ville au bord de la crise de nerfs” interroge une génération souvent oubliée de l’histoire.
Que nous soyons étudiants ou salariés, français ou tchèques, il est important de se souvenir des erreurs du passé. Mais pouvons nous continuer à nous battre quand tout semble perdu ? Le courage d’une jeunesse qui ne s’agenouillera jamais face aux chars !
Commentaires historiques
La pièce évoque le Printemps de Prague et une période oubliée de l’histoire qui fut une période de l’histoire de la République socialiste tchécoslovaque durant laquelle le Parti communiste tchèque introduit le « socialisme à visage humain » et prône une relative libéralisation.
Cette tentative de libéralisation du régime en Tchécoslovaquie a été menée sous l’égide du parti communiste tchécoslovaque (PCT) après le remplacement de Antonín Novotný par Alexander Dubček. Le Printemps de Prague identifie un renouveau politique et social qui a eu lieu en Tchécoslovaquie en 1968.
Le Printemps de Prague s’est arrêté en raison de l’intervention militaire des forces du Pacte de Varsovie. En 1968, sous la direction d’Alexander Dubček, la Tchécoslovaquie a connu une période de libéralisation et de réformes connue sous le nom de socialisme à visage humain. Cependant, ces réformes ont été considérées comme une menace par l’Union Soviétique.
Le 3 juillet 1968, Léonid Brejnev, le secrétaire général du Parti communiste de l’Union soviétique, a énoncé sa doctrine de la souveraineté limitée des États socialistes, ce qui a préparé le terrain pour une intervention militaire.
Dans la nuit du 20 au 21 août 1968, les troupes du pacte de Varsovie, composées de l’URSS, de la Pologne, de la Bulgarie, de la Hongrie et de la RDA, ont envahi la Tchécoslovaquie, mettant fin au Printemps de Prague et débutant une période de “normalisation” soviétique. Cette invasion a entraîné des manifestations non violentes et une vague d’émigration parmi la population tchécoslovaque.
L’écriture et la mise en scène
C’est sans aucun doute, en se repenchant sur cette période trouble de l’histoire de la Tchécoslovaquie et sur sa propre jeunesse que Gilles Champion, militant théâtral, en résonance avec l’actuelle invasion de l’Ukraine par les troupes soviétiques, qu’il a écrit cette pièce pour nous rappeler que l’histoire se renouvelle malheureusement une fois de plus, un demi siècle plus tard au porte de l’Europe.
Une pièce pleine de fougue juvénile, nécessaire et indispensable, à voir pour les jeunes générations.
Gérard SERIE
Prague 1968 – Informations pratiques
Karbone Mjc Monplaisir
📍25 avenue des Frères Lumière
69008 Lyon
Du 22 au 26 mai à 20h
Samedi à 17h, Dimanche à16h
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