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A la veille de l’ouverture du Festival Lumière 2024, l’évènement honore des passionnés qui œuvrent, dans l’ombre ou la lumière, au rayonnement du septième art. Ces trois distinctions sont le Prix Fabienne Vonier, qui honore une femme influente dans l’industrie cinématographique, mais aussi le Prix Raymond Chirat, attribué à une personnalité contribuant à la préservation de l’histoire du cinéma. Et enfin, le Prix Bernard Chardère, remis à une figure du monde littéraire ou éditorial. Voici le Palmarès 2024.
Anna Marsh reçoit le Prix Fabienne Vonier
Anna Marsh, forte de près de deux décennies d’expérience dans l’industrie du divertissement, a suivi un parcours brillant. Diplômée de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, puis de HEC Paris, elle débute sa carrière en 2002 au sein du département des ventes internationales de Télé Images International. Elle intègre ensuite TF1 International en tant que chargée de ventes. En 2008, elle rejoint STUDIOCANAL, où elle progresse rapidement pour occuper divers postes stratégiques, avant de devenir Directrice Générale de STUDIOCANAL en 2019. En 2022, elle est promue Directrice Générale Adjointe du Groupe CANAL+.
À propos du Prix Fabienne Vonier
Le cinéma ne se limite pas aux visages qui apparaissent à l’écran ; derrière chaque œuvre, des femmes et des hommes travaillent à la rendre possible. Le Prix Fabienne Vonier, décerné lors du Festival Lumière, rend hommage à ces femmes qui jouent un rôle clé dans l’industrie du cinéma. Créé en l’honneur de Fabienne Vonier, cofondatrice de la société Pyramide, ce prix est remis par ses proches en partenariat avec le Festival. Depuis sa première édition en 2016, il a distingué des personnalités influentes telles que Margaret Ménégoz, Régine Vial, Carole Scotta et Michèle Ray-Gavras. Chaque lauréate incarne l’excellence et la passion pour la production et la distribution de films d’auteur.
Laurent Mannoni reçoit le Prix Raymond Chirat
Laurent Mannoni occupe la fonction de directeur scientifique du patrimoine à la Cinémathèque française et dirige également le Conservatoire des techniques cinématographiques. Commissaire d’exposition reconnu, il s’est imposé comme une figure incontournable dans l’étude de l’histoire du cinéma.
Auteur prolifique, il a publié une vingtaine d’ouvrages majeurs, en particulier sur les débuts du cinéma. Parmi ses travaux récents, on peut citer l’exposition “Enfin le cinéma ! Quand l’image choisit le mouvement”, présentée au Grand Palais à Paris, accompagnée d’un superbe catalogue édité par Beaux Arts Éditions.
Spécialiste du cinéma primitif, ses recherches couvrent des figures marquantes telles que Méliès et Alice Guy. En tant qu’historien des techniques cinématographiques, il a aussi exploré des sujets variés, comme la 3D, la lanterne magique et les dispositifs du mouvement. Ses essais l’ont conduit à retracer des moments emblématiques de l’histoire du septième art, tels que l’épopée du film Les Enfants du paradis ou les tournages berlinois du début du XXe siècle, tout en offrant une étude approfondie sur l’évolution de la Cinémathèque française.
À propos du Prix Raymond Chirat
Raymond Chirat, éminent historien du cinéma français, a contribué de manière décisive à la connaissance et à la préservation de l’histoire du septième art. Il a légué à l’Institut Lumière une riche collection d’archives qui porte désormais son nom. Ce prix, instauré pour perpétuer sa mémoire, récompense chaque année une figure dont les travaux ont enrichi l’histoire du cinéma. Le premier lauréat, Pascal Mérigeau, fut salué pour son œuvre dédiée à Jean Renoir. Au fil des ans, d’autres personnalités, comme Valérie Vignaux ou Gian Luca Farinelli, ont été distinguées pour leur engagement dans la recherche cinématographique.
Marie Sauvion reçoit le Prix Bernard Chardère
Marie Sauvion, rédactrice en chef adjointe du cinéma au sein de Télérama, est une figure incontournable du paysage critique français. Depuis mars 2005, elle contribue avec passion aux discussions du Cercle sur Canal+, une émission consacrée à l’analyse cinématographique.
Au fil de sa carrière, elle a occupé des postes de premier plan, notamment au Parisien et en tant que rédactrice en chef du magazine féminin Marie France pendant cinq ans. Elle a également collaboré avec la regrettée revue Studio Ciné Live, avant de prêter sa voix et sa plume à France Inter en 2018 pour animer une émission estivale.
Son engagement dans le domaine audiovisuel s’étend à la création, étant co-autrice du court-métrage Mi-temps ainsi que de trois documentaires de la collection Cinéma par… sur Canal+.
À propos du Prix Bernard Chardère
L’amour du cinéma s’exprime également à travers les écrits : critiques, biographies ou essais. Le Prix Bernard Chardère, du nom de l’écrivain et historien lyonnais fondateur de la revue “Positif”, récompense chaque année un acteur du monde de la critique ou de l’édition. Depuis sa création, ce prix a honoré des figures emblématiques telles que Jean-Jacques Bernard, Michel Ciment ou encore Christine Masson. Il salue le talent de ceux qui, par leurs mots, rendent hommage au cinéma et enrichissent la culture cinématographique.
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