THEÂTRE
TNP VILLEURBANNE
9 au 13 octobre LE MONDE D’HIER de Stéphane Zweig, mise en scène Jérôme Kircher et Patrick Pineau
Cette autobiographie inédite de Stefan Zweig, est interprétée et mis en scène avec élégance et gravité par Jérôme Kircher. C’est une réflexion prémonitoire sur la montée des nationalismes et le devenir de l’Europe mais aussi une performance d’acteur magistrale et lumineuse.
Dans une mise en scène épurée co-signée avec Patrick Pineau, le comédien traverse seul en scène cet ouvrage visionnaire où l’on assiste à la défaite de la raison et au triomphe de la brutalité.
16 au 19 octobre La Voix humaine de Jean Cocteau, mise en scène Christian Schiaretti
Une femme abandonnée par son amant, a tenté de se suicider. Elle parle au téléphone à cet amant, sans doute pour la dernière fois car il se marie le lendemain. Elle évoque le passé, elle nie la réalité, elle cherche un motif d’espoir, elle s’emporte, elle souffre, elle crie sa détresse, puis se calme. En apparence seulement, tout est fini, elle repose le téléphone et retombe sur son lit, désespérée.
Francis Poulenc suggère que le rôle unique de La Voix humaine soit tenu par une femme jeune et élégante. La mise en scène veille à mettre en évidence la matière psychologique dans laquelle l’oeuvre puise sa forme dramatique.
14 au 30 novembre REBIBBIA de Goliarda Sapienza, mise en scène de Louise Vignaud (création)
L’Université de Rebibbia est le récit du séjour que fit Goliarda Sapienza dans une prison en 1980. Après s’être consacrée, de 1967 à 1976, à l’écriture du monumental roman L’Art de la joie et avoir fait face à un refus général des éditeurs italiens, c’est une femme moralement épuisée qui intègre l’univers carcéral de Rebibbia, la plus grande prison de femmes du pays. Pour un vol de bijoux qu’il est difficile d’interpréter : aveu de dénuement ? Acte de désespoir ?
Comme un pied de nez fait au destin, Goliarda va transformer cette expérience de l’enfermement en un moment de liberté, en une leçon de vie. Elle côtoie à Rebibbia, le plus grand pénitencier de Rome, toutes les proscrites que compte l’Italie des « Années de plomb » – marginales, droguées, gitanes, filles perdues et enragées d’extrême gauche. Par ces rencontres, grâce à cette expérience, elle, l’intellectuelle, femme hors norme assoiffée d’absolu, va retrouver une raison de vivre.
Elle redécouvre en prison ce qui l’a guidée et sauvée toute sa vie durant : le désir éperdu du monde
15 Nov au 1er Décembre LE MALADE IMAGINAIRE de Molière mise en scène Michel Didym
Du jeudi 15 novembre au samedi 1er décembre 2018
Argument
Veuf, Argan s’est remarié avec Béline qui simule des soins attentifs, mais n’attend en réalité que la mort de son mari pour pouvoir hériter.
Toinette, sa servante, se déguise en médecin et lui dispense des conseils pleins d’ironie où elle se moque du ridicule des médecins. Angélique, sa fille, aime Cléante au grand dépit d’Argan. Il préfèrerait voir sa fille mariée à Thomas Diafoirus lui-même médecin.Son frère, Béralde, conseille à Argan de devenir médecin lui-même, ce qu’il accepte.
La pièce se termine par une cérémonie bouffonne d’intronisation d’Argan à la médecine.
Inauguration de la Brasserie« Le Populaire » mercredi 24 octobre à 19h