23e SOIREES D’ETE DU CHÂTEAU DE MACHY

1044 Ch. de Machy  69380 CHASSELAY 04 78 47 34 32 /3613 Réservation

23e soirées d'Été du Château de Machy
23e soirées d’Été du Château de Machy

22 JUIN AU 8 JUILLET 2018

LE LIEU

Château de Machy
Château de Machy

Le château de Machy (XVIIe siècle) est situé dans l’Ouest lyonnais,  sur la commune de Chasselay, à une quinzaine de kms du centre ville de LYON, dans le Rhône, sur un terrain vallonné.

Pour s’y rendre.

En provenance du Sud: emprunter l’autoroute A6 direction Paris. Après avoir traversé le tunnel de Fourvière, sortie porte de Lyon, village de Limonest centre. A la sortie du bourg Descente sur 2 kms au Rond-point tourner à droite direction Chasselay puis suivre les panneaux directionnels MACHY

En provenance du Nord: emprunter la RN6 direction Lyon, traverser le village Les Chères puis au premier rond point tourner à gauche en direction de Chasselay. Suivre les panneaux directionnels MACHY

 

ORGANISATEUR

Le Théâtre de l’Arc en Ciel à Paris ….et à Machy

Compagnie professionnelle, le Théâtre de l’Arc en Ciel propose des spectacles à Paris mais également dans son lieu de création, au château de Machy près de Lyon sur la commune de Chasselay.

Si le Théâtre de l’Arc en Ciel est né à Paris et ne l’a jamais quitté, il est autant à Machy : la ville à la campagne  !

Copeau avait initié ce va-et-vient lorsqu’il a fondé l’école de Bourgogne pour retrouver l’athenticité du jeu au contact de la nature et des relations simples.

Nous en avons fait autant dès 1994 en investissant le Château de Machy et en le restaurant petit à petit pour en faire un espace de vie et de création capable d’accueillir, outre notre propre compagnie, d’autres troupes professionnelles ou amateures

 

Sophie-Iris Aguettant,  Directrice artistique

AU PROGRAMME 2018

 

Harold et Maude
Harold et Maude

22 au 4 juillet à 21h45 HAROLD ET MAUDE de Colin Higgins adaptation Jean-Claude Carrière. Mise en scène Jean-Denis Monory,  (crée à la Cartoucherie à Paris en mars 17), avec Iris Aguettant.

Une ode à la vie, pleine d’amour, d’émotion et de poésie!

Dis, c’est quoi le bonheur ? Pourquoi il y a des vieux si jeunes ? Est-ce que l’avenir ça fait toujours peur ?
A 80 ans, Maude a choisi, elle vit en couleurs, elle est libre et libre de tout, drôle de dame que voilà… elle ne vole pas elle «emprunte», elle ne ment pas, elle « poétise.»
A 20 ans, Harold lui s’ennuie, drôle d’oiseau celui là… spécialiste des faux suicides, histoire qu’on s’intéresse à lui.
C’est le début de l’aventure… Une fleur, une pirouette, un harmonica, elle et lui et tout est dit…
Humour, poésie, légèreté, bousculent le sérieux de nos existences !
Cette furieuse envie de vivre vous contaminera certainement, qui sait ce que vous ferez en sortant du théâtre, car être vivant n’est-ce pas jouer sa vie ?

 

L’AVIS DES SPECTATEURS

 

« Nous sommes tous rentrés enchantés, poésie joie de vivre l instant présent , qualité des acteurs…….tout était super ! » A et  G.

 

« La mise en scène est sobre et efficace par les jeux de lumières… Les déplacements des actrices et acteurs, leurs va-et-vient efficaces qui donnent la dynamique sans perdre le public. Les comédiens sont bien à leur place, sans trop en faire, juste. C’est drôle, poétique et tellement triste à la fois ! » LD

 

« Cette pièce nous a profondément émus. Cette création est remarquable et les comédiens sont excellents… qualité des interprètes, du texte et de la mise en scène…J » P G

« Très belle pièce, très bien jouée et mise en scène. Un beau message sur la vie, l’amour, la tolérance, la confiance. Beaucoup d’humour et de poésie. Bref, cela fait du bien ! « DL

« Magnifique ! Brillante mise en scène de ce chef-d’oeuvre superbement interprétée par la troupe du Théâtre Arc en Ciel. Iris Aguettant et Léo Pochat sont bouleversants… de sublimes interprètes… Un seul mot BRAVO. » N C

​ »Une soirée exceptionnelle. Une pièce merveilleuse remplie de sensibilité, émouvante, drôle, mais aussi douloureuse ; telle que la vie. Elle nous a fait rire jusqu’aux larmes, mais aussi elle nous a fait pleurer. Émouvante car elle nous parle de la vie donc de nous-mêmes, des sentiments et surtout de l’amour… Ce soir tout était beau, accompli, fabuleux. Et les comédiens nous ont offert un spectacle inoubliable ; un vrai art. » A M

« Spectacle plein d’humour, une ode à la vie, pleine d’amour , d’émotion et de poésie. On en ressort en se disant oui, décidément, faisons confiance à la vie. Merci ! » BL

6 au 8 juillet à 18h30 3 CONCERTS DANS L’UNIVERS DE BACH

Trio baroque avec Violetta Coutaz piano-forte, Henri Marchand clavecin et Marie-Aimée du Halgoüet comédienne du Théâtre de L’Arc en Ciel

 

6 juillet  J.S BACH Variations Goldberg

7 juilletD. Scarletti Sonates

& Concerto de Marcello-Bach, textes de B. Marcello  » satyre des artistes de l’époque »dits par M-A Halgouët

8juillet  J-S BACH & W.F BACH, A. PIAZZOLLA

Concertos à deux claviers: A. Piazzolla Tangos ,H. Marchand

Tango va la vie : Textes de Marcello   » satyre des artistes de l’époque »dits par M-A Halgouët

 

22 juin à la fin octobre EXPOSITION IMAGINA

Photographies par Blanca CHAROLET & Rosario CAMUS

Cette exposition réunit deux photographes mexicaines qui nous présentent une mosaïque de clichés entre tradition et modernité, rites et interprétations, rêves et paysages

Blanca CHAROLET : xette artiste est la première femme photojournaliste à avoir travaillé pour des journaux mexicains, y compris le journal « El Universal ». Avant d’être la photographe officielle de la présidence du Mexique, entre 1977 à 1982. Fondant ensuite son propre studio, elle s’est spécialisée dans les portraits, les grands événements et les spectacles.

CONVERSATION AVEC LE METTEUR EN SCÈNE JEAN-DENIS MONORY

Jean-Denis Monory
Jean-Denis Monory

Comédien et metteur en scène, il mène depuis vingt ans un travailk de recherche et d’expérimentation en théâtre baroque. Il mit en scène les grands textes du XVIIe siècles et des opéras

Au cinéma, il tourne dans les films de Robert Altman, Christian Vincent, Raoul Ruiz ….et au théâtre joue dans Place Royal de Corneille ….Le bourgeois gentilhomme de Molière …L’alouette de Jean Anouilh.

Il est aussi récitant de musiques pour le Mariage du roi Louis XIV .  Il a créé deux festivals : Scènes baroques (Touraine) et Eclats baroques (Paris)

vingt ans un travail de recherche et d’expérimentation en théâtre en théâtre

Pourquoi monter Harold et Maude aujourd’hui ?

 

J’étais à la recherche d’une pièce qui sache parler avec humour et drôlerie de choses essentielles, toucher le cœur de chacun sans l’alourdir.

Harold me fait en effet penser à la génération de nos enfants. Son penchant mortifère à vivre dans un monde fictif évoque l’enfermement virtuel dans lequel se réfugient les jeunes aujourd’hui.

Qu’est ce qui vous touche le plus dans cette pièce ?

C’est une transfusion de vie ! Ce qui manque à Harold, c’est le goût de vivre. Et c’est ce cadeau-là que vont lui faire Maude et le regard tendre qu’elle porte sur lui.

L’histoire qui relie ces deux êtres et la métamorphose d’Harold sont une invitation à la joie, à vivre dans l’instant présent, l’amour et la créativité, à retrouver le sens et l’essence des choses, qui sont pure gratuité. En fin de compte, une invitation à la confiance.

J’aimerais que cette pièce bouleverse, littéralement, le spectateur, que ce message d’amour l’« éveille », que chacun sorte du théâtre avec un poème dans le cœur et l’envie retrouvée de marcher vers sa propre liberté.

Vous avez choisi de situer l’action de nos jours.

 

Disons de tirer un peu la pièce vers nous pour lui donner plus de résonnance. Harold a ainsi le profil du jeune hyper créatif, asocial et solitaire ; sa mère, de la bourgeoise moderne élevant seule son enfant, tout à la fois surprotectrice et négligente parce que débordée par les affaires et obsédée par son image sociale ; Maude, d’une écologiste de la première heure… Les interrogations de la pièce sur la liberté de penser, d’agir, d’aimer, de choisir sa vie et de protéger la nature n’en ont que plus d’acuité.

 

Votre scénographie est volontairement épurée.

 

Elle est un peu à l’image de Maude ! «Vous êtes ici aujourd’hui, vous n’y serez plus demain. Ne vous attachez à rien » dit-elle à Harold. La pièce ayant hérité du film des décors multiples dont beaucoup d’extérieurs, j’ai choisi de rendre chaque espace, chaque lieu, visible avec un ou deux objets essentiels seulement, privilégiant les atmosphères créées par la lumière et le son.

Comment avez-vous travaillé avec vos comédiens ?

Je leur ai demandé de la simplicité, d’aller vers le « non jeu », de chercher au plus profond d’eux-mêmes les ressources d’une Maude, d’un Harold. Cela va de pair avec un travail physique de précision, car jouer sur un plateau nu (ou presque), demande une inventivité du mouvement et une science du geste (éléments qui me passionnent et sur lesquels je travaille depuis 20 ans), pour qu’au final, tout devienne limpide, naturel, comme dans la vie…

Que devient la célèbre chanson de Maude ?

Le film est inséparable de l’inoubliable bande-son de Cat Stevens. A la création de la pièce par Jean-Louis Barrault, c’est Guy Béart qui signait la chanson emblématique de Maude, ce poétique testament qu’elle laisse à Harold, « changer les couleurs du temps », resté sur toutes les lèvres.

Pour la Maude du XXIe siècle, dont l’amour de la vie se traduit par une conscience écologique et un universalisme qui embrasse les cultures, j’ai choisi un chant traditionnel d’Afrique du Sud qui évoque le lien intime de l’homme avec la nature. Un chant tribal à la mélodie prenante qui devrait résonner durablement dans les têtes. J’ai demandé à Jean-Marie Wilmaut de composer les variations tout au long de la pièce.            J-D MONORY

Gérard SERIE

> Site officiel des Soirées d’été du Château de Machy